NOM ET PRÉNOMS ✖ Sur mes papiers d'identité, on voit noté le nom de Williams. Nom typiquement anglophone, passe partout et auquel personne ne fait réellement attention : c'est le but. Car Williams est un nom d'emprunt. Mon véritable nom est O'Connor. Oui oui, O'Connor comme le O'Connor de Boston. Et de mon nom complet, je suis Erlina Saoirse. Me demandez pas d'où ça vient, je ne sais toujours pas pourquoi mes parents m'ont choisi ces noms là. Je crois que ça vient du fait que Erlina veut dire fille d'Irlande et je suis une fille d'Irlande. Quant à Saoirse, j'avoue ne pas en avoir la moindre idée. Mais ce n'est pas le sujet. Je suis née Erlina Saoirse et maintenant je suis Summer. Pourquoi Bah disons que si j'ai un nom de famille d'emprunt, ce n'est pas pour qu'on me retrouve grâce à mon prénom. Et puis Summer Williams, ça sonnait bien. DATE DE NAISSANCE ✖ J'ai vu le jour un 16 mars 1984; LIEU DE NAISSANCE ✖ Je suis née à Boston ; ORIENTATION SEXUELLE ✖ Hétérosexuelle. Il m'est arrivé d'avoir des relations avec des filles mais ce fut purement physique et maintenant derrière moi. J'aime les hommes, les vrais, ceux dont j'ai envie d'arracher la chemise rien qu'en les voyant et surtout pour profiter de ce qui se trouve en dessous de la chemise. J'aime les hommes et peut être même qu'un jour, j'aimerais un homme. ; SITUATION PERSONNELLE ✖ Célibataire. Je suis partie, j'ai refait ma vie mais il y a toujours ce vide. Une place à prendre en quelque sorte. Un jour peut être... Pour le moment, je me contente assez bien de cette situation : je n'ai de compte à rendre à personne. ; ÉTUDES/MÉTIER ✖ Aujourd'hui, je suis collectionneuse d'art. Je vends, j'achète des oeuvres et je les expose dans la galerie que j'ai créée à Barrow. Bien entendu, ce n'est rien comparée à celle que je possède à Boston mais faute de mieux, je me contente de ma petite galerie ici. Elle a beaucoup de charme je trouve et même si je fais plus transiter des sommes d'argents aussi importante qu'avant, ça paye plus qu'il n'y parait. Avant, j'étais Commisaire-priseur. J'étais même pas mal connue dans la profession. J'ai reçu même une ou deux récompenses et j'avais fait la une du Time's après une vente. Cela me manque. Presque au tant que le métier de receleuse que j'effectuais en parallèle à l'époque. Après ceci, j'étais particulièrement douée pour blanchir de l'argent et je ne me gênais pas pour le faire.; GROUPE ✖ never get in my way CÉLÉBRITÉ ✖ katie cassidy. ; CRÉDIT SIGN' ✖ tumblr.

YOUR LIFE'S CODE La liberté ? A dix-sept je pensais que c'était enfin pouvoir mettre les pieds en dehors de chez moi comme je le voulais. Pour moi la liberté c'était sentir l'herbe fraiche sous mes pieds, la brise dans mes cheveux, écouter le silence quand je rentrais de nuit. A dix-huit ans, j'ai découvert la faculté, et pour la première fois de ma vie, je me mêlais à d'autres personnes de mon âge. Pour moi, ce fut la liberté à nouveau. Puis, j'ai commencé à me jouer des lois aux côtés de mon père et là encore je me sentais libre puisque je ne connaissais aucunes limites. La liberté ce fut ensuite de pouvoir décider d'être aux côtés de Thomas. La liberté, ce fut le dernier cadeau que mon père me fit en me forçant à quitter une ville où plus rien de bon ne viendrait pour moi. La liberté maintenant c'est de pouvoir vivre ma vie avec ma famille et ceux même si des lois et des obligations m'empêchent de faire ce que bon me semble. Alors en y pensant, finalement la liberté c'est tout cela. Les autorités... Les autorités ce ne sont que des gens qui se ridiculisent en pensant qu'on les écoute pour leur obéir. Je n'ai jamais été une gentille petite fille qui obéissait aux ordres et je ne le suis pas devenue avec l'âge. J'ai fraudé, enfreins la loi bien plus d'une fois. Disons que j'ai fait honneur à la réputation des O'Connor et avec pas mal de classe. Les autorités, elles n'ont jamais été capable de m'empêcher de faire ce que je voulais et je savais qu'elles n'en seront probablement jamais capable. De toute façon, la seule autorité que je reconnaisse c'est celle du parrain de ma mafia... Mais j'y pense, mon père n'étant plus, j'ai hérité de ce titre. Alors ma vie... ma vie je la vois avec Etan et pourquoi pas avec une famille un jour. Ma vie je la vois à m'occuper de ma fille, à tenir une gallerie d'art vu que c'est ce que j'ai toujours aimé. Peut-être qu'un jour, je pourrais voir ma vie à la tête de l'empire que mon père avait mis sur pied avant que l'on nous le vole. Mais je sais que ce n'est pas encore maintenant. Alors ma vie, j'essaye de me la reconstruire ici à Rio, abandonnant Boston et ma partie irlandaise dans l'histoire. Ma vie elle est avec Etan de toute façon.

LOSE YOURSELF « And then the cold came, the dark days when fear crept into my mind. »

PSEUDO ✖ MiniBouh mais appelez moi Lily ! ; AGE ✖ On demande pas l'âge d'une femme ! Je suis assez vieille pour dire toutes les conneries que je veux, vous verrez vite ! ; OU AS TU CONNU LE FORUM ? ✖ Dans la culotte de quelqu'un xD; UNE REMARQUE ? ✖ … J'ai pas de cerveau là xD ; CONNEXION ✖ 6/7.

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◘ Katie Cassidy [color=red]••[/color] E. Summer Williams

Un jour, tu auras mon âge, peut-être moins peut être plus, et tu comprendras. Oui tu comprendras pourquoi, ma Princesse. Tu comprendras tout. Je soupirais alors que cette phrase de mon père me revenait à l'esprit. Cette phrase qu'il m'avait dit alors que je n'avais que dix-sept ans et qu'on se prenait encore une fois la tête sans que je puisse me souvenir pour quelles raisons c'était cette fois ci. J'avais grandit depuis, tellement grandit et tellement vécu de choses. Et je crois que je comprenais. Je n'admettais peut être toujours pas certaines choses mais j'avais comprit. Et je lui avais tout pardonné. Comment n'aurais-je pas pu lui pardonner alors qu'il avait payer ce qu'il était de sa vie ? Tout en continuant de se battre pour ma sécurité, ce dont je lui serais éternellement reconnaissante. Comment pourrais-je continuer à lui en vouloir alors que je l'avais moi même privé de sa petite fille ? Comment lui en vouloir alors que je l'avais abandonné et que je ne m'étais même pas rendue à son enterrement ? Il y avait tellement de choses pour lesquels je m'en voulais que je ne pouvais plus lui jeter la pierre. Pourtant, aujourd'hui, je lui en voulais. Parce qu'aujourd'hui c'était l'anniversaire de sa mort, qui tombait le même jour que celui de la mort de ma mère. Aujourd'hui, c'était le jour où mes parents m'avaient laissée seule au monde. J'avais vingt-neuf ans mais au fond, je restais une enfant qui avait besoin de ses parents. Je regardais Etan qui dessinait, ou plutôt gribouillait, sur une feuille un peu plus loin et je souris tristement. Comment pouvais-je la priver de son père ? J'avais moi même connu l'absence de ma mère, morte quand j'avais sept ans. J'avais eu un père trop peu présent qui pourtant essayait tant bien que mal de combler l'absence par des marques d'affections. Et aujourd'hui, c'était moi qui me comportait comme eux. Mon père avait eu raison le jour où il m'avait dit que je finirais comme lui : je lui ressemblais déjà plus que je ne voulais bien l'admettre. Qu'est-ce qui m'avait mené à devenir comme ça ? Oui, je me souvenais.

Paaaaaapa ? Oui ma princesse ? Ca veut dire quoi un mafieux ? Je regardais mon père et je vis la surprise ainsi qu'une certaine forme de colère se peindre sur son visage. Moi, je comprenais pas. J'avais que sept ans. Je venais de perdre ma mère quelques semaines plus tôt. J'étais perdue. Oui perdue. C'est une personne. Une mauvaise personne. Pourquoi ? Une mauvaise personne ? Ce n'était pas possible. Mon esprit d'enfant faisait des liens que je voulais ignorer. Je ne voulais pas comprendre. C'est un monsieur à l'école. Il a dit... Il a dit que c'était bien fait pour toi que maman soit morte. Il a dit que c'était parce que tu n'es qu'un sale mafieux. Les larmes me montaient aux yeux. J'avais du mal à contenir les sanglots qu'il y avait dans ma gorge. Il t'a menti. Une phrase, une seule. Et mon père qui se lève et se détourne de moi. Ce fut le début. Le début de tout. Plus d'école pour moi. Plus de contact avec l'extérieur. Et un père qui peu à peu se détournait de moi qui lui rappelait la réalité : sa femme était morte et au fond, il savait que c'était sa faute.

Je me déchaussais en arrivant dans le jardin. Il faisait nuit mais ce n'était pas nouveau ça. Elle était tombé y a tellement longtemps que bientôt, le soleil pointerait le bout de son nez. Je courais pied nu en rigolant à vois basse. J'adorais la sensation de l'herbe, refroidie par la nuit et coupée il y a à peine quelques jours. J'aimais la sensation de liberté que j'avais alors que je détachais mes cheveux pour que la brise se glisse dedans. J'aimais la sensation de liberté que j'avais à cet instant précis. Je finis tout de même par arrêter de chantonner en me rapprochant de la maison. J'étais sortie en faisant le mur hier soir, et j'aurais du être à cet instant bien au chaud au fond de mon lit et non en petite robe courte à me promener dans mon jardin. Je faisais le tour de la maison et attrapais la clef que j'avais accrochée au tour de mon coup. Je l'insérais dans la serrure de l'arrière cuisine. Je rentrais, et sortais au passage, toujours par ici quand je faisais le mur. Je refermais la porter derrière moi en soupirant de soulagement. J'avais toujours peur de ne pas réussir à passer pour je ne sais trop quelle raison. Après tout, mon père était un manique : il aurait bien pu faire changer toutes les serrures de la maison en une nuit. Et maintenant, au lit Erlina. Je passais une main dans mes cheveux, attrapais mes chaussures que j'avais posé le temps de fermé la porte et traversais la pièce pour arriver dans la cuisine. Je ne pris même pas la peine d'allumer la lumière, connaissant la maison dans laquelle je vivais depuis toujours comme ma poche. Hum, hum. Je sursautais, laissant tomber mes chaussures au passage. Je connais trop bien cette voix : celle de mon père. Je collais un sourire gêné sur mon visage et me tournais vers lui. Il était assis à côté de la table et d'un doigt alluma les lumières. Eeeerk, ça faisait mal aux yeux. Et on se croirait presque dans un film de mauvais goût. Effectivement, il serait temps d'aller dormir jeune fille. Peux-tu me dire ce que tu faisais dehors à une pareille heure dans une pareille tenue ? Bon ok, si j'assume plus ou moins de répondre ce que je faisais dehors à cette heure, pour la tenue j'avais rien à rétorquer. Non parce qu'il était vrai que ma robe n'était pas spécialement longue puisqu'elle m'arrivait même pas à mi-cuisse et qu'elle laissait de façon général pas beaucoup de place à l'imagination. Je sortais. Ce que font la plus part des personnes de mon âge. Mais ça tu ne dois pas le savoir. Mon ton se fait presque accusateur envers mon paternel. Et il le remarquait très bien. Erlina... Non. J'ai peut être fait le mur, je suis peut être sortie sans ton autorisation. Mais ce n'est pas moi qui garde l'autre enfermé dans une cage de verre, une jolie cage mais une cage tout de même, depuis son enfance. J'ai le droit de sortir, de vivre et de faire toutes les choses que font les jeunes à mon âge. Tu peux pas me priver de ça ! Et je quittais la pièce sans demander mon reste, passablement remontée après lui. Mon père était peut être le plus craint des parrains de la mafia de Boston mais à moi il ne me faisait pas peur. A vrai dire, j'étais surement la seule personne à lui tenir tête. Bien fait ! Bon, nos rapports ce sont largement amélioré après cet épisode, comme quoi... Lui aussi savait faire des compromis.

Besoin d'aide Papa ? Je descendais quelques marches et débarquais dans son salon privé où il était en plain « conseil » avec certaines des grosses têtes de ses affaires. Je les vis tous se tourner vers moi un peu surpris. Oui j'étais pas censé être ici mais depuis quand écoutais-je ce que l'on me demandait. Attrapant un verre pour me servir un scotch, je pénétrais dans la pièce avec toute la classe que ma gouvernante m'avait appris à avoir. Mon père secouait la tête de lassitude. Oui, lui il s'en fichait que je débarque à vrai dire. Il savait très bien que j'en savais plus sur ses affaires que je ne le laissais croire et que je savais parfaitement ce qu'il risquait par exemple s'il était percé à jour. J'attrapais une des photos qui trônait sur la table. Un petit sourire se dessina sur mes lèvres. Votre prochaine cible ? Effectivement. Pourquoi donc ? Je portais délicatement le verre à mes lèvres en souriant. Bon Dieu, que j'aimais le scotch ! Mon père aimait moins que j'aime mais il avait céder sur ça , ainsi que sur mon droit à aller à la fac comme bon me semblait tant qu'il pouvait me coller un garde du corps. Il faut dire, j'avais céder de l'informer de mes sorties diverses et des personnes avec qui je les faisais alors, il n'avait pas trop le choix. Je le connais. Sale type, il se fait son fric sur le dos des étudiants en art. Et bien, quand nous aurons trouver le moyen de l'approcher, il ne gênera plus très longtemps tes camarades. Je souris en m'asseyant sur l'accoudoir de son fauteuil. Je reposais la photo, en attraper une autre pour l'observer. Je connais peut être un moyen. Je vis toutes les têtes se lever vers moi avec surprise. Je ne pus m'empêcher de sourire de leur réaction. Je suis étudiante en art moi aussi. J'écoutais pas les questions de mon père sur ce que ce type avait pu me proposer de faire et regardais les autres papiers sur la table. Je connais un moyen de l'approcher, vous avez besoin de ce moyen. Alors, arrête de poser des questions et dis moi ce qu'il vous faut. Tu es sure ? Moi ? Tu connais quelqu'un qui soit plus obstinée que ta fille ? Je me permis un petit sourire. Je savais ce que cela voulait dire si je commençais à rentrer dans les affaires de mon père. Je devenais un membre de la mafia. C'était ce que je voulais. C'était ce qu'il craignait sans pouvoir être contre parce que je savais qu'il serait fier que je prenne un jour la relève. Le tuer ? Je plantais mes yeux dans ceux de mon père. Et lui il se mit à sourire. Ca me gênait pas le moins du monde, il l'avait comprit. Comme il savait que je savais que je n'aurais pas à donner moi même le coup final. Que je le ferais sans le faire en quelque sorte. Je sais même comment... Si j'avais su ce jour là que je signais mon arrêt de mort... je crois que je l'aurais fait tout de même.

Mademoiselle, vous allez bien ? Je relevais la tête et restais sans voix. Le jeune homme qui me tendait la main pour m'aider à me relever était du genre qui ne passe pas inaperçu. Il était magnifique. Il avait un visage doux, aux traits harmonieux. Il était grand, musclé pourtant sans être qu'une grosse baraque à muscle et son costard le mettait particulièrement bien en valeur. Hum, ok il faudrait vraiment que je l'habitude à fréquenter des hommes pour ne pas réagir de façon aussi... passive et à la fois toute bouillonne à l'intérieur dès que je voyais un homme. Même si je réagissais rarement comme cela. J'attrapais sa main et me mettais doucement debout. Ou plutôt j'essayais car une violente douleur aux côtes manqua de me jeter à terre. Mais des bras se glissèrent doucement au tour de moi et je me retrouvais soudainement collée contre lui, le nez contre son torse. Dieu, il sentait bon. Pas si bien que cela je crois. Je grimaçais : mon père allait péter un cable. Mais qui aurait pu prévoir que la fichue mafieuse que j'étais allée se faire attaquer en sortant d'une vente aux enchères dont elle avait choisi la collection ? Dire que si je venais de me faire tabasser ce n'était même pas parce que je faisais des choses pas légale à côté. Et c'était ce bel homme qui avait volé à mon secours, se débarrassant de mes agresseurs qui avaient réussi à me mettre à terre et à me prendre mon collier en or. Attendez. Je sentis qu'il me lâchait quelque peu... avant de sentir un de ses bras se glisser sous mes jambes et l'autre dans mon dos. Il me portait comme une princesse. Merci. Ce n'est rien. De toute façon, je crains que vous ne puissiez pas marcher pour le moment. En espérant que vos côtes ne soient pas cassées, ou autre chose. Je n'entendis pas la suite de ses explications : je plongeais peu à peu dans l'inconscience. Il s'en rendit compte. Il ne faut pas. Restez éveillée, je vous en prie. Je sais même pas votre prénom. Je souris. Ce type venait d'un autre temps ce n'était pas possible autrement. Erlina... Enchanté alors Erlina. Je suis Thomas. Ce fut la dernière chose que j'entendis.

Bonjour, la belle au bois dormant. Je sursautais en entendant cette voix. Moi qui me croyait confortablement installée dans mon lit, quoique pour une fois moins confortable que d'habitude, en train de me réveiller lentement et là j'entendais une voix qui n'était clairement pas celle de mon père... Oui, j'avouais avoir eu peur sans aucun problème. Je sursautais et une douleur sourde mais moins violente que j'aurais pu croire me ramena à la réalité. La vente, l'agression qui suivit, Thomas... J'ouvris les yeux et me relevais difficilement. J'étais donc dans un canapé, visiblement dans un appartement et au bruit je dirais pas loin du centre de Boston. Et en face de moi, assis sur sa table basse, parce que si c'était pas la sienne ça devenait inquiétant, se trouvait Thomas. Thomas en torse nu qui me regardait avec un petit sourire que j'aurais qualifié de moqueur. Tu as essayé le baiser ? Ca marche plutôt bien chez les disney. Je me laissais retomber, ayant vu ce que j'avais à voir : une possibilité de sortie par la fenêtre ou encore par la porte de façon plus simple. Je suis restée inconsciente longtemps ? Bientôt seize heure. QUOI ? Je me relevais à nouveau. Bon ok, j'étais ridicule là. Bref, le drap avec lequel il m'avait gentiment recouvert glissait, me laissant comprendre que j'étais en sous vêtement. Pervers. Hum, où en étais-je ? Ah oui, seize heure ! Je le regardais et visiblement il se payait pas ma tronche. Mon père va me tuer. [color=gold]Un peu plus et c'était dans la ruelle que l'on t'aurait tué.[/colro] Est-ce qu'il avait réellement faux ? Je craignais que non. Je savais que non. Je connaissais ce genre de type, je les fréquentais assez souvent en tant que bon lieutenant de mon père. Je savais que quand ils avaient une victime, toujours des femmes plus ou moins sans défense, celle-ci s'en sortait rarement bien. Quand on la retrouvait avant qu'elle ne se vide de son sang. J'étais peut être réellement pas passée loin des très très gros problèmes. Merci. Pour ça et... t'être occupé de moi. Il haussa les épaules comme si de rien n'était et me tendis mon sac à main. Tiens, va rassurer ton père. J'attrapais mon téléphone et regardais rapidement. Oulà, neuf appels en absence et plusieurs messages. Je tapais rapidement un sms, mentant allègrement sur les raisons de mon absence longée. J'en rajoutais une couche pour le cas où je ne rentrerais pas immédiatement. Tu n'appelles pas ? Il semblait surpris. J'ai plus l'âge de finir privée de dessert parce que je suis pas rentrée le soir. Visiblement cela le faisait rire. Moi ça me faisait assez peu rire d'avoir encore l'impression de vivre sous une magnifique cloche en verre. Une prison, une jolie prison mais bon... Je vois. Vraiment ? Je sortais mes pieds du canapé et prenais appui sur mes bras pour me lever. Lui il était parti dans une autre pièce alors je le suivais. Oui, je suis un bon mouton, je suis les gens. Je me retrouvais en sous-vêtement dans sa cuisine. Définitif, mon père va me tuer. J'aurais une fille comme toi, je la garderais bien à l'abri également. Je vis son regard dévier et je me rapprochais un peu plus de lui. Pourquoi donc ? Ma main se posait sur son torse nu que je caressais doucement . Il frissonnait. Je me sentais plutôt bien alors que je me collais à lui au tant que je pouvais pour continuer à faire mon petit manège. Pour que personne n'ait des envies comme les miennes à cet instant. Oh oh. Je pris un air choquée avant d'aller coller mes lèvres sur sa joue, glissant peu à peu dans son cou. Avant qu'il ne m'attrape le menton pour m'embrasser à pleine bouche. Ouh, j'aimais la tournure que prenez les évènements. Je laissais mes mains courir sur son torse, descendre petit à petit jusqu'à sa ceinture. Je défis celle-ci alors que je relevais la tête en sentant sa bouche glissait sur la naissance de ma poitrine. Tout d'un coup, je sentais une de ses mains sur mes hanches et l'autre attrapait mes cuisses alors qu'il me portait. Et tu me portes où comme ça ? Devine... Le canapé. Je m'accrochais à son coup, ou plutôt également à sa bouche avec la mienne, mes bras crochetés à son coup. Je noyais mes jambes au tour de sa taille. Je ressentais une sacré douleur aux côtes en faisant ce cirque mais le jeu en valait la chandelle. Avec Thomas, le jeu en a toujours valu la chandelle.

Ou est-ce que tu m'emmènes ? Chuuut ! On est presque arrivés. Je soupirais et serrais sa main un peu plus fort. Il avait intérêt à ce que je passe une bonne soirée lui... Non parce que je savais pas quelle inspiration l'avait prise de me bander les yeux à peine s'était-on retrouvé en début de soirée. Premièrement, ça m'avait mise de possiblement mauvaise humeur et en plus, je m'étais cognée le genoux en marchant, faute de voir où j'allais. Bon, heureusement pour lui d'ailleurs, il me tenait fermement et me parlait pour faire passer le temps. Tu as déjà visité le musée de Boston d... Je lui donnais une tape dans le ventre. Bien entendu que j'ai visité le musée de Boston. J'ai visité des dizaines et des dizaines de musée grand crétin ! Non mais il pense parler à qui ? Outre le fait que mon père soit un des hommes les plus riches de Boston, j'étais assez portée sur l'art, n'ayant connue comme sortie que les musée jusqu'à la fin de l'adolescence. Il riait l'autre et m'embrassa du bout des lèvres. Je sais mais si tu m'avais laissé finir, tu aurais su que je te demandais si tu avais déjà visité le musée de Boston de nuit... Il retira le bout de tissu de devant mes yeux et j'ouvrais ces derniers grands d'étonnement. Le musée de Boston, de nuit... Il était tout aussi magnifique que d'habitude, pas de doute là dessus. Je souris et me retournais pour l'embrasser. Merci. De rien... Aller viens, j'ai envie d'aller voir les momies. Ca casse tout le truc ça ! Je rigolais et me laissais entrainer par la main dans les corridors.

Je me laissais tomber sur mon lit, sentant trop bien la crise de larme arriver. Crise de larme qui ne tarda vraiment pas, faisant couler mon maquillage sur mes joues et probablement également sur le couvre-lit. Je m'en moquais. Je m'en moquais de ressembler à rien après que qu'un ouragan de larme digne de Katrina soit passé par là. De toute façon, il n'y avait personne à la maison autre que mon père, quelques uns de ses hommes et moi même. Et je ne comptais pas mettre un pied dehors ce soir. Je restais ainsi, prostrée sur mon lit à pleurer un petit moment. Je ne saurais évalué si cela avait duré une minute ou une heure mais ça me parut être une éternité. Puis, je me sentis comme traversée d'une décharge et je me relevais prestement, ayant pris une décision qui je pensais aller changer ma vie. J'avais pas encore idée de combien elle allait le faire. J'attrapais d'une geste de la main la valise qui se trouvait sous mon lit et la balançais sur ce dernier en l'ouvrant. De façon un peu frénétique, je mettais dedans des vêtements attrapés plus ou moins au hasard. Oui, je sais normalement on jette dedans les vêtements mais j'étais trop bien élevée pour faire ça. J'attrapais une paire d'escarpin que je jetais sans ménagement cette fois-ci, puis des ballerines, puis une veste puis... Je m'écroulais à nouveau en pleurant. Qu'est-ce qui t'arrive Erlina ? Mais je savais bien ce qui m'arrivait de toute façon. Je me relevais, bien décidée à ne rien laissé se mettre en travers de ma décision. Je me dirigeais vers la salle de bain, attrapais mon vanity et commençais à fourrer dedans toutes mes affaires de toilette. J'attrapais une serviette de bain que je posais en travers de mon épaule. Mon gel douche dans une main, j'ouvris de l'autre mon placard. Et là mes yeux se posèrent sur ma pharmacie personnelle dedans. Je me mis à trembler, lâchant tout ce que j'avais dans les mains. La facilité... C'était pas comme si ej savais comment ça se passerait. J'allais me sentir mal au début, puis bien très bien, trop bien et là je commencerais à perdre la tête. Après il paraît qu'il n'y a plus rien mais on m'avait arrêté avant. Ce serait tellement plus simple. J'avais murmurée cette phrase en caressant du bout des doigts une boite de médicaments. Soudain un bruit à la porte de ma chambre me fit sursauter. Erlina, ca va ? J'ai entendu un gros bruit, qu'est-ce qui se passe ? Je respirais difficilement et me penchais pour ramasser mes affaires étalées au sol. C'est rien ! J'ai juste fait tomber mon vanity ! Tu sais, j'ai pas mal de trucs dedans. Je refermais d'un coup de fesses la porte de mon armoire, mettant mes médicaments et mes possibles envies suicidaires loin de mes yeux. D'accord. Le repas sera servit dans dix minutes. Et bah, j'avais dix minutes pour finir ma valise... enfin mes, tout ce dont j'avais envie et besoin ne rentrerait probablement pas dans une seule.

Thomas, c'est Erlina. Faut que je te parle. Rappelle moi, vite. Je raccrochais en espérant qu'il ne tarde pas à me rappeler et ce même si mon père détestait que je réponde au téléphone quand nous étions à table. Je descendis les dernières marches en me tenant à la rampe, espérant que j'avais réussi à maquiller les traces de ma crise de la larme. Je saluais le garde qui se trouvait en bas de celui ci et il me le rendis en s'inclinant. Je préférais l'ancien garde, il avait une bonne conversation et me parlait d'égal à égal. Il était mort y a deux jours. J'avais mis une robe que mon père m'avait offert. Et je vis tout de suite qu'il avait comprit ce que cela voulait dire : je voulais le mettre de bonne humeur car j'avais quelque chose à lui dire. Tu es splendide. Je le remerciais et allais m'installer à table. Papa ? Il remarque l'utilisation de ce mot plutôt que « Père ». Mais il ne me laissa pas finir. Tu t'es enfin décidée à m'écouter et tu quittes la ville pour te mettre en sécurité ? J'ouvris de grands yeux. D'accord, ça faisait plusieurs semaines qu'il me sommait de me mère à l'abri. Depuis que des gens avaient commencé à éliminer un par un les membres de notre mafia, sans qu'on puisse les arrêter ou même savoir qui ils sont. Visiblement, s'il ne comptait pas quitter son empire comme cela, il voulait que sa fille le fasse. Ce qui était parfaitement injuste. Jusqu'à ce que j'ai envie de partir par moi-même. Comment tu as deviné ? Le bruit dans ta salle de bain, entre autre. Je levais les yeux au ciel. Laissez moi deviner, il avait placé une caméra je sais pas trop où dans cette putain de baraque. Mais quitte à contrarier tes plans, tu partiras seule... QUOI ? Je manquais de recracher mon verre d'eau dans mon assiette de poulet. Comment ça seule ? Bon qu'il sache que j'avais l'intention d'emmener Thomas s'il le voulait bien m'étonner peu mais qu'il me l'interdise. Doucement, il me tendit un dossier. Ma vie a basculé, encore une fois ai-je envie de dire.

Il faudra que tu ailles à la galerie principale. Là, tu descends dans les caves. Je crois que tu as toujours les clefs ? Je hochais simplement la tête, la bouche pleine de la fin de mon repas alors que mon père m'expliquait comment j'allais quitter la ville. Ce soir. Je voulais faire ça ce soir. Avant que Thomas ne me recontacte et que je cède, encore amoureuse de lui. Avant que Thomas ne me contacte car je refusais de tomber à nouveau dans les bras d'un homme qui m'avait juste utilisé comme un moyen d'atteindre ma famille, mon père, ma vie toute entière. Je fuyais et si mon coeur pleurait encore mon amour, ma tête elle pleurait mon père qui refusait de venir avec moi comme j'avais d'abord refuser de partir. Il avait grandit à Boston, il avait fait sa vie entière à Boston, il ne la quitterait pas comme ça. Moi, j'étais encore jeune qu'il disait. Dans mon bureau, son le siège du secrétaire, il y a une boite. Dedans tu as des faux papiers pour pouvoir quitter le coin et si possible le pays et de quoi en faire de nouveaux pour te prendre une identité que personne ne connaîtra ici. Et toi alors ? Comment... comment tu sauras où je suis ? Comment pourra-t-on se parler Père ? On pourra pas, tu le sais bien. Je déglutis difficilement et cachais mon trouble en buvant une gorgée de mon verre. Papa, il y a quelque chose que je dois te dire... Oui ? Il avait un pli soucieux sur le front, pensant que j'allais renoncer à partir, ce que je craignais de faire également. J'ouvris la bouche pour lui donner une information qui risquait de changer bien des choses. Mais je n'eus pas le temps de parler que l'on entendit un bruit de détonation. C'est quoi ça ? Une petite vague de panique s'empara de moi. Je perdais trop facilement le contrôle de mes émotions. Un garde débarqua en courant. Monsieur, on est attaqué. Gregory et Adam sont morts. Gregory et Adam... Je les connaissais tous deux. Adam avait été longtemps mon garde du corps avant que je réussisse à persuader mon père que me coller quelqu'un aux fesses quand j'allais voir mon copain était une mauvaise idée. Et Gregory travaillait pour nous depuis des années. Mon père se tourna vers moi alors qu'un nouveau coup de feu se faisait entendre et que je poussais un cri de filette apeuré qui me ressemblait assez peu. Va chercher tes affaires et retrouve moi à l'arrière. Tout de suite ! Je ne me le fis pas dire deux fois. Je quittais la table, courrais jusqu'à ma chambre comme je pouvais. La je me séparais de mes escarpins, je les aimais pas de toute façon et je glissais à mes pieds une paire de ballerines. J'attrapais l'arme à feu qui se trouvait dans ma table de nuit et la glissais dans la ceinture de ma robe. Je pris mon sac de voyage sur une épaule, ma valise au bout de l'autre main et moins de deux minutes après que mon père m'ait dit ça j'étais à côté de l'arrière cuisine. Mon père m'y attendait. Il me colla dans les mains des clefs de voitures. Tu as dix mètres jusqu'à la rue, la voiture est garée juste devant la porte. On te couvre. Pars, vite et loin. Je commençais à pleurer et sursautais alors que les coups de feu se faisaient plus proche. Papa... Il me prit rapidement dans ses bras et m'embrassa sur le front. Fais le, Princess. Je hochais la tête. Je voulais pas partir. Il me poussa gentiment et je me dirigeais vers la porte. Presque arrivée à celle-ci je me retournais pour voir mon père, arme à la main, prêt à quitter la pièce et rejoindre ses hommes. Papa ! Je voulais te dire tout à l'heure. Je... je suis enceinte Papa. Il me sourit et, résolue à pas laisser passer ma chance de partir élevée mon enfant quelque part plutôt que mourir ici ce soir, je poussais la porte. Dix mètres. Je sortis mon arme, la tenant d'une main alors que l'autre tirait ma valise. Dix mètres pour avoir la vie sauve. Ca n'avait pas de prix.

Je berçais Etan, ma fille d'à peine quelques mois, dans mes bras, la serrant tout contre moi. Ma fille... A cette simple pensait, une sourire naissait sur mes lèvres. Elle avait déboulée dans ma vie de façon plutôt chaotique, il fallait le dire mais elle en était l'une des plus belles choses, si ce n'était la plus belle. Depuis qu'elle était là, quand elle n'était pas à portée de mes yeux, je paniquais. Je me réveillais paniquée en pleine nuit alors qu'elle dormait tranquillement dans son berceau. Je paniquais quand j'allais seulement me laver, ou cuisiner et que je ne pouvais la garder dans mes bras. Je l'emmenais au travail avec moi. Il faut dire, je venais tout juste d'acheter un bâtiment avec l'argent de mon père et j'étais entrain de le remettre à neuf, surtout la peinture puisqu'il n'était en pas trop mauvais état, alors je pouvais la garder à l'oeil. Puis, comment pourrais-je faire confiance à une nourrice pour le moment ? J'étais à Rio depuis si peu de temps ! Toujours était-il qu'en berçant ma fille qui dormait depuis une bonne demi-heure déjà, j'attrapais la télécommande et allumais ma télé, me tenant à être au courant de ce qui se passait dans mon pays d'origine. Non pas l'Irlande, bien que je me renseigne aussi dessus, mais les Etats-Unis et tout plus particulièrement Boston... L'identité du corps retrouvait dans les docks de Boston a ce matin été confirmée par la police. Il s'agit bien de Liam O'Connor, le célèb... Je me retournais brusquement en entendant le nom de mon père. Mes yeux se portèrent sur l'image de son corps, visiblement sans vie, mais que je reconnaissais pourtant, attaché à un poteau. Des larmes envahirent ma vision alors que je me tenais pour aller m'assoir dans un fauteuil, sous le choc de l'information qui venait de monter au cerveau. Il semblerait que cette guerre entre l'ancienne et la nouvelle mafia de Boston n'est pas finie de faire parler d'elle. Effectivement, si elle a été vraisemblablement démanteler, l'organisation de O'Connor compte encore quelques membres importants en vie tels que Owen O'Cleary, son supposé bras droit. Si la nouvelle me détruisait, je réussis à être soulagée de savoir que Owen, père d'une famille de quatre enfants, était encore officiellement en vie. Je savais bien qu'on pouvait seulement ne pas encore avoir retrouvé son corps. Ainsi que sa fille, Erlina O'Connor, connue pour gérer les affaires en art de son père, dont la tête aurait été mise à prix, et cher. J'étains la télé en entendant cela, comme si j'avais peur de ne pas être la seule à entendre. Je regardais au tour de moi, serrant Etan contre mon coeur. Et quand je vis que j'étais bien seule, ce fut pas le soulagement qui m'envahit mais la détresse et je me laissais aller à une crise de larme sans nom comme je n'avais connue qu'au cours de ma grossesse. Mon père... mon cher père... Il ne connaitrait jamais sa petite fille. Je ne le verrais plus jamais sourire, je ne l'entendrais plus jamais me donner de conseils. Je l'avais perdu. J'avais tout perdu et ce même si j'héritais de tout. J'étais perdue. Non pas perdue : j'avais Etan.