NOM ET PRÉNOMS ✖ Andréa PASCHIERO ; DATE DE NAISSANCE ✖3 février 1984 ; LIEU DE NAISSANCE ✖ Rio De Janeiro ; ORIENTATION SEXUELLE ✖ hétérosexuel ; SITUATION PERSONNELLE ✖ Célibataire ; ÉTUDES/MÉTIER ✖ Inspecteur de police ; GROUPE ✖ i’m coming for you ; CÉLÉBRITÉ ✖ Colin O’Donoghue ; CRÉDIT SIGN' ✖ Tumblr.

YOUR LIFE'S CODE La liberté se mérite, si on nous en prive c’est bien pour une raison non ? Si tu ne mérites pas la tienne, soit sûr que je serais le premier à le remarquer et y remédier. Trop de de dossiers non classés, trop de morts inexpliquées, l’un de va pas sans l’autre, certains disent même que c’est ainsi que se forme l’équilibre. L’équilibre de qui, de quoi ? Le seul équilibre que je connaisse est celui du bien ou du mal, mais comme le prouve le Ying et le Yang, il n’y a pas de bien sans un peu de mal, c’est ainsi que je conçois mon métier, les règles sont là pour être respectées, mais il faut parfois savoir perdre pour gagner. Je suis fils de flic, les autorités sont tout ce que je n’ai jamais connu est respecté. La haine anti-flic semble être légion dans ces ghettos devenus zones de non droit, il faut savoir que mon seul combat dans la vie est de remédier à tout ça, je n’aurais jamais d’une seule vie, mais si elle peut contribuer à faire bouger les choses, c’est ce que mon père aurait voulu.

LOSE YOURSELF « Ne reste pas sur un échec, essaie encore, essaie mieux»

PSEUDO ✖ Lily ; AGE ✖ 21 ans ; OU AS TU CONNU LE FORUM ? ✖ Pub Facebook ; UNE REMARQUE ? ✖ Hâte de m’y mettre ! ; CONNEXION ✖ 5/7.

Code:

 ◘ Colin O’Donoghue [color=red]••[/color] Andréa Paschiero.

*** FLASH BACK ***
J’ai passé la nuit à imaginer ce que donnerait mon premier jour sur le terrain. Aujourd’hui je serais officiellement le petit officier de papa, c’est lui qui me l’a dit. Il n’arrête pas de m’appeler comme ça. Dès qu’il rentre, c’est son insigne que je demande à récupérer, pour jouer avec, même si j’en prends le plus grand soin. Je sais que leur vie d’immigré n’attire pas toujours la sympathie, surtout ici, mais il m’a toujours appris à rester fier de mes origines. Il se bat contre le crime, un peu comme Batman et Superman dont les produits dérivés qu’on me trouve au store du coin, décorent ma chambre. C’est ça que je voudrais être plus tard, super héros, et dans le monde commun, ça s’appelle des policiers.
J’ai pris un petit déjeuner de champion, maman n’arrête pas de me dire qu’il faut que je prenne des forces pour être efficace et tenir le coup si je dois courir. Je ne rêve que de ça !
Il est temps de partir, son arme à la ceinture, sa veste sur le dos, mon père embrasse ma mère, et quitte la maison en me sommant de monter dans la voiture.

- Tu vois fils, le plus important dans la vie d’un homme, c’est la femme qu’il s’empresse de retrouver le soir en fin de service.

Je tâcherais de le retenir, même si je suis encore trop petit pour prêter un quelconque intérêt aux filles. A mon âge, les filles c’est nul, ça pleure et ça ne joue pas au foot. Je changerais d’avis en grandissant selon lui. Je le crois volontiers, mon plus grand héros c’est lui.
Programme de la journée ? Patrouille en ville, c’est calme, on doit tourner depuis deux heures… A midi, papa m’offre une pause déjeuné dans le fastfood du coin. C’est un moment entre hommes comme il aime à le rappeler. Ma condition d’italien, immigré certes, mais italien quand même, fait que le machisme est partie prenante dans mes gènes.
Soudain, un appel, je sens la panique dans la voix de l’officier au travers du talki que mon père porte à la ceinture. Il me somme de remballer et de grimper dans la voiture le plus vite possible. Je ne suis plus que spectateur et un gamin terrifié à l’arrière d’une voiture de police. Plusieurs voitures nous suivent, ils parlent de traces retrouvées, de gros gibier, mais aussi d’homme armé. Le suspect est attrapé et menotté, juste à quelque mètres de moi, je trouve ça fascinant, encore mieux que ce que je m’imaginais. Je sors de la voiture, maintenant que tout danger est écarté. Mais c’est un coup de feu qui nous fait tous sursauter, une balle perdue, et juste le nom d’un gang que j’entends hurler au loin.
C’est le jour de mon dixième anniversaire, et mon père se vide de mon sang sous mes yeux…

*** FIN DU FLASH BACK ***

Je me réveille en sursaut, encore ce foutu cauchemar. Ça devient une habitude, même si ça annonce une journée d’une humeur massacrante. C’est souvent le premier détenu qui trinque, ou la première interpellation. Il en faut ! En nage, je me décide à prendre une douche, et je ne prête quasiment aucune attention à la créature qui dort à côté de moi. Enfin créature… Lennon. C’est censé être la femme de ma vie, c’est surtout mon frein pour le moment. Je suis odieux avec elle, je le sais, notre relation n’est faite que d’engueulades, mais au fond je sais que je l’aime, je ne lui montre pas assez, j’ai autre chose en tête.
Une douche plus tard, histoire de me réveiller, j’enfile un jogging pour aller courir et me vider la tête. Allumer une cigarette en sortant de chez soi est en totale contradiction avec ce genre d’activité physique, je le sais, mais je suis un paradoxe à moi tout seul depuis ce jour-là.
Ma crise d’ado n’a pas été de tout repos et c’est ma mère qui a pris le relais. Mon casier judiciaire ne s’est jamais composé que de violences, jamais rien d’autre qui se rapporte à l’illégalité, pas même un joint, je suis droit, mais plein de rage. Les petits cons que je démontais à coups de barre de fers étaient uniquement pour la justice. Je me considérais déjà flic, mais avec mes propres règles, faisant régner l’ordre par la force étant donné qu’il me manquait l’insigne.
Et puis j’ai eu 18 ans, et mon casier a été effacé, et j’ai ainsi décidé de consacrer ma vie à venger la mort de mon père en démantelant ce foutu gang. Peu importe le temps que ça prendra, je suis prêt à tout affronter, tous les sacrifices. Une famille, je n’en n’ai pas, ou plus. Ma mère a fini par abandonner, me voir rentrer dans la police était au-dessus de ses forces, je le conçois. Je n’ai même pas cherché à me justifier. Ma vie est décousue, comme toutes celles des flics qui rôdent ici. Nous sommes à Rio, pas dans un patelin tranquille où le shérif sert aussi de garde champêtre.
Sous mes allures de petit con, que j’entretiens bien évidemment, j’ai tendance à me laisser évader dans les nuits animées, je plais, je le sais, et je n’ai de cesse de draguer sans me lasser les petits bimbos des bas quartiers pour les faire parler. L’insigne que je porte fièrement à la ceinture était la seule femme de ma vie… Et Lennon m’est tombé dessus. Dois-je regretter le temps où elle était encore dans ses deals et ses trafics ? Je suis blessant, mais elle reste, elle l’accepte, mon côté torturé. Et c’est sûrement la seule raison pour laquelle elle s’est retournée sur moi…