NOM ET PRÉNOMS ✖ à sa naissance elle se nommait Savannah Hayley Hewing, aujourd'hui Camilla Victoria Almeida ; DATE DE NAISSANCE ✖  ; 26 novembre 1987 LIEU DE NAISSANCE ✖ Detroit, États-Unis ; ORIENTATION SEXUELLE ✖ Hétéro ; SITUATION PERSONNELLE ✖ Célibataire ; ÉTUDES/MÉTIER ✖ Administratrice le jour, mauvaise fille la nuit.  ; GROUPE ✖ Never get in my way ; CÉLÉBRITÉ ✖ Odette Yustman ; CRÉDIT SIGN' ✖ Tumblr.

YOUR LIFE'S CODE La liberté se résume en un mot : Brésil ! On l’apprécie encore plus lorsqu’on a passé de nombreuses années sans l’avoir. La liberté, c’est de ne pas avoir peur à chaque seconde de notre vie, c’est de pouvoir penser à la journée de demain avec hâte, de pouvoir faire ce qu’on veut quand on le veut. J’ai été prise dans un cauchemar pendant deux ans donc aujourd’hui je profite de ma liberté, peut-être un peu trop même. Ça me rapporte bien souvent des conflits avec les autorités, mais je réussis pratiquement toujours a m’en sortir indemne. J’aime passer pour idiote, la fille de service qui a suivi aveuglement les mauvais garçons, c’est toujours elle qui s’en sort le mieux alors avec eux c’est ce que je prétends être alors qu’en réalité j’en mène une bonne partie. Je me suis d’ailleurs promis de ne plus jamais fréquenter quelqu’un des autorités.  La vie aujourd’hui est un terrain de jeu, je veux toujours plus de vitesse et toujours plus d’argent. J’ai besoin de cette dose d’adrénaline qui saisit mon corps à chaque fois qu’on s’apprête à faire un des nos coups. Je vole toujours à ceux qui n’ont pas besoin de cet argent, premièrement pour une question de principe, mais aussi parce que ce sont eux qui se protège le mieux et j’adore tenter de les déjouer.  J’ai rarement tué quelqu’un, lorsqu’on avait des rivaux en vue je m’organisais pour que quelqu’un d’autre puisse faire le travail à ma place. Il m’est quand même arrivé de ne pas avoir le choix, après tout soit un tire soit on se fait tirer.

LOSE YOURSELF « Whoever said that money doesn't buy happiness didn't know where to shop. »

PSEUDO ✖ PresleyCash ; AGE ✖ 22 bougies ; OU AS TU CONNU LE FORUM ? ✖ PRD ; UNE REMARQUE ? ✖ J'en chercher un de ce genre depuis un moment pour jouer le personnage qui me trotte dans la tête depuis un bon moment et je suis heureuse de l'avoir enfin trouvé ♥ ; CONNEXION ✖ 5/7.

Code:

◘ Odette Yustman [color=red]••[/color] C. Victoria Almaida

« Chérie… Qu’est-ce qu’il t'a fait ? » Je savais que ce n’était pas une bonne idée de venir les rejoindre près de la piscine, mais j’avais besoin de les voir. J’avais profité d’un moment où tout le monde était en grande conversation pour entrer dans la maison de mes parents, mais j’avais à peine fait quelques pas dans la cuisine que la voix de mon père s’élevait derrière moi. Le simple fait de me tenir droite et de prétendre que je ne comprenais pas de quoi il me parlait me faisais souffrir autant physiquement que psychologiquement. Cet élancement intense dans les côtes, directement là où mon mari m’avait frappé me donnait envie de grimacer de douleur. Habituellement, il s’organisait pour qu’aucune coupure ou ecchymose ne soit facilement dissimulable sous des vêtements, mais hier il avait encore plus perdu la tête qu’à l’habitude. Mon père se doutait de quelque chose depuis bien longtemps et de me voir refuser de mettre mon maillot et d’aller les rejoindre à la piscine alors que c’était ce que j’adorais le plus confirmait ce qu’il pensait. « Rien papa, je ne sais pas de quoi tu t'inquiètes, j'ai mes règles c'est tout ! » Malheureusement, mon père n'avait jamais été effrayé par cette excuse et plus je refusais de lui montrer ce que j'avais aux côtes, plus il s'approchait. « Montre-moi » Il arrivait à côté de moi et je gardais mes bras bien tendu le long de ma camisole. Après un moment, je n'eus pas d'autre choix que de le laisser apercevoir l'immense tache bleutée qui s'étendait le long de mes côtes droites. Il resta là à regarder sans rien dire. Je préférais également rester muette, mais je voyais bien dans son regard qu'il n'en resterait pas là. Je me préparais d'avance à le supplier de ne rien faire, car je savais bien qu'Oswald n'allait pas s'arrêter, au contraire.

Cela devait bien faire trois fois que quelqu'un frappait à la porte, mais j'étais incapable de me lever et d'aller enlever le verrou. Je ne savais pas qui se trouvait de l'autre côté de la porte et j'étais bien trop effrayée pour me risquer et aller voir. Je criais de surprise en voyant un visage apparaitre à la fenêtre qui se trouvait près de moi. Je vivais cachée dans un motel délabré depuis déjà un mois. Les fédéraux m'y avait installé pour être certains que je ne sois pas en danger jusqu'au procès de mon mari. Je savais que quand ce serait réglé j'allais enfin pouvoir arrêter de l'appeler ainsi et son nom allait disparaitre du mien. J'entendis un trousseau de clés et l'agent fédéral habituel pénétra dans la chambre et vint s'asseoir près de moi. « Le procès est demain, vous vous sentez prête ? » J'hochais doucement la tête et je saisissais le papier qu'il tendait vers moi sur lequel était inscrit tout ce que j'allais dire. « Pratiquons un peu… ça va vous aider a être en confiance » J’avais les lèvres sèches et je savais bien que ce serait beaucoup plus difficile demain qu’aujourd’hui. Mais en même temps il n’y avait rien que je souhaitais le plus que de me débarrasser de cette ancienne vie, la seule chose qui terrifiait était de laisser ma mère et mes frères ici, j’avais peur qu’il se venge sur eux. « Le 17 juillet 2010 je me suis rendue chez mes parents afin d’avoir du réconfort. La veille Oswald m’avais frappé de plusieurs coups de poing et d’un coup de pied dans les côtes comme il considérait que j’étais revenue d’une soirée entre fille trop tard. Je marchais en titubant et le fait que je refuse d’enfiler mon maillot pour venir me baigner avait confirmé à mon père que les soupçons qu’il avait sur Oswald étaient vrai, j’ai fini par le laisser voir ma blessure et lui ai fait promettre de ne rien faire. C’était la dernière discussion que j’ai eu avec mon père avant sa mort suspecte. » Je sentais la rage et la tristesse m'envahir en racontant cette partie de mon témoignage. Je me rappelais quand j'avais appris la mort de mon père et l'expression de fausse peine que je lisais sur le visage d'Oswald. À ce moment j'avais décidé de ne plus avoir peur de lui, il ne pouvait rien me faire de pire que de s'en prendre à mon père alors je fis comme si je ne comprenais pas que c'était lui et ne broncha pas lorsqu'il me prit dans ses bras. Le lendemain à la première occasion je contactais les fédéraux et décidais que c'était assez. Je n'avais plus peur qu'il me tue. Je contactais l'agent Clyde comme il m'avait lui-même approché il y a quelques années de cela comme il menait une enquête sur les autres nombreuses activités hors-la-loi d'Oswald. Les fédéraux s'en occupait comme mon mari était le dirigeant de la police locale. J'avais senti le bonheur dans sa voix lorsqu'il avait compris que j'allais l'aider à faire mettre cette crapule en prison pour le reste de sa vie. Après près de cinq mois d'enquêtes approfondies et la déclaration de culpabilité d'Oswald, nous étions presque certains qu'il écoperait de prison à vie. Je lu le reste de ma déclaration avec plus de confiance que lorsque j'avais commencée. « Nous allons l'avoir et demain vous serez libre et divorcée Mme Camilla Victoria Almaida » Il me tendit en même temps une partie de ma nouvelle identité. Je souris en apprenant la destination où j'allais être envoyée après le procès, le Brésil. Le programme fédéral de protection des témoins des États-Unis était pour moi la garantie d'une nouvelle vie meilleure. L'agent Clyde se leva alors et se dirigea vers la porte. « Je veillerai personnellement à ce que votre famille soit en sécurité. On se voit demain. » Il amenait avec lui un immense poids qui pesait sur mes épaules. Il allait m'être difficile de me couper totalement de ma famille, mais en sachant que quelqu'un allait veiller à leur bien, je me sentais plus légère.


« Almaida » Je tends la main en direction de Calbra qui me donne une lettre. J'attends qu'il soit parti avant de l'ouvrir et de voir trois petits mots inscrit Tout va bien Je souris comprenant que c'est Clyde qui me confirme que ma famille se porte toujours à merveille. Cela fait maintenant un peu plus de deux ans que je vis au Brésil et ma vie est complètement différente de celle que j'avais avant tout simplement parce que j'ai décidé de vivre. Je dirige un hôtel afin de blanchir l'argent que je gagne en commettant mille et un vols tous plus amusants les uns que les autres avec mes complices. Les courses de rue sont devenues ma drogue et j'y passe une bonne partie de mes nuits. La simple pensée me fait regarder l'heure sur l'horloge de mon bureau et je décide de quitter l'hôtel plus tôt aujourd'hui. En fermant à clé mon bureau je jette un coup d'oeil vers Calbra et lui fais un signe de tête pour lui demander de me suivre. « N'oublie pas de bien fermer à clé » Une phrase que les employés trouvent normal et anodine, mais il s'agit de la confirmation qu'une visite à Favelas s'annonce ce soir pour lui. J'y ai de nombreux contacts, mais j'ai toujours adorée faire faire le sale boulot par d'autre, car les importants savent bien qui commande, mon but est seulement de flouer ceux qui pourraient être délateurs et sachant que Calbra est loyal je sais que s'il se fait arrêter il ne me vendra pas et puis avec toutes les horreurs qu'il a commises dans sa vie, ça ne me dérange pas qu'il soit derrière les barreaux... J'adore cette nouvelle vie.