NOM ET PRÉNOMS ✖ Roza Sasha Yukov ; DATE DE NAISSANCE ✖ 22 Mars 1988 ; LIEU DE NAISSANCE ✖ Moscou ; ORIENTATION SEXUELLE ✖ hétérosexuelle ; SITUATION PERSONNELLE ✖ divorcée ; ÉTUDES/MÉTIER ✖ Brigade anti-criminalité ; GROUPE ✖ i'm coming for youi ; CÉLÉBRITÉ ✖ Ashley Benson. ; CRÉDIT SIGN' ✖ /.

YOUR LIFE'S CODE Une blonde, voilà ce qu’on voit quand on me regarde rien de plus et rien de moins c’est la première chose qui vient à l’esprit que je suis une simple blondinette qui n’a rien dans le cerveau et au fond ça m’arrange. Beaucoup vont se demandé en quoi ça peut arranger de ne pas être pris au sérieux et d’être considéré comme une écervelé et bien dans ma vie ça m’a sauvé de nombreuse situation, les gens ne font pas attention quand ils vous pensent stupide et vous en apprenez beaucoup, et j’ai su user des choses dont la nature m’a doté pour me débrouiller. Je ne vais pas mentir la vie a été plutôt facile pour moi, déjà enfant j’avais tout ce que je souhaitais grâce à mon jolie minois et j’en profitais peut-être un peu trop, je jouais les godiches pour arriver à mes fins et même si ce n’est pas glorieux c’est ainsi. Je n’ai qu’une philosophie dans la vie, œil pour œil dent pour dent, je suis d’une extrême gentillesse mais j’ai ce qui s’appelle le complexe du héros et je suis obligée de toujours défendre les autres, et si on touche aux personnes que j’aime je peux redoubler d’effort pour me venger. J’ai des problèmes de confiance aussi, je n’ai pratiquement aucune estime de moi-même ce qui complique les choses pour faire confiance aux autres, je me suis construite une petite carapace comme les tortues pour éviter qu’on ne découvre mes failles, je suis tellement vulnérable et effrayer par le rapprochement humain que je fais que dans le superficielle en donnant deux ou trois détails sur moi mais sans plus, et je fais semblant d’être la personne qu’ils pensent que je suis mais au fond est-ce qu’une seule personne sait qui je suis vraiment ? J’en doute grandement. J’ai toujours tenté de grandir et d’évoluer seule, indépendante à mes yeux pour ma famille c’était plutôt une rébellion, pourtant au fond je savais que j’étais différente d’eux je ne savais juste pas à quel point. Je pensais connaître la liberté à ces moments-là, durant des années je croyais être un papillon qui fait ce qu’il veut mais je m’étais trompée, la liberté c’est assumé enfin qui l’on est. Malgré tous ces côtés peu reluisant j’en ai d’autre plus attrayant on va dire, enfin je crois ça dépend du point de vue de la personne face à moi, je suis sois d’une gentillesse extrême, soit une grande cynique qui va briser vos espoirs et vos rêves. J’ai deux facettes, la fille toujours heureuse et amusante mais je suis aussi froide et méchante. Je vous rassure généralement je suis toute marrante et mignonne voir un peu folle pour certains, dans des moments de stress ou quand je suis avec beaucoup de monde autour de moi je deviens la fille étincelante que j’ai été pendant longtemps, celle qui crois encore que tout le monde est beau et gentil. Car au fond je n’ai jamais perdu espoir même si je ne l’avoue pas, je crois aux secondes chances et je pense que les gens peuvent changer mais je suis déçue à chaque fois, pourtant je redonne encore une chance et je me fais avoir mais je suis comme ça que voulez-vous. J’ai longtemps fait confiance aveuglement et m’en suis mordue les doigts mais quand j’aime quelqu’un ce n’est pas à moitié mais les retombés et la réalité non plus malheureusement pour moi. J’encaisse la douleur enfin j’essaye, je tente de paraître forte mais parfois c’est tellement difficile et j’ai envie de craqué et tout laisser tomber mais je repense à tout ce que j’ai vécu, les choses pour lesquelles je me suis battue et je remonte la pente. C’est là que je me rends compte que même en étant dans la police on est pas parfait, on nous fait passer pour des héros car on tente de faire régner le bien mais au fond de nous on a cette partie anti-héros, cette blessure qui est différente pour chacun mais qu’on porte chaque jour en espérant pouvoir se lever le lendemain matin. Faire partie de la ‘loi’ ne fait pas de nous des êtres irréprochables bien au contraire mais c’est peut-être une façon de se racheter et c’est moins cher qu’un psychologue. Mais on porte tellement de chose sur nos épaules que ça m’a fait devenir une personne responsable et consciente du monde dans lequel je vis. Et malgré ce que l’on pense des blondes ou des policiers, enfin n’importe quel stéréotype je peux vous jurer qu’avec moi vous serez surpris car je déroge à toutes ses pseudos règles.

LOSE YOURSELF « Not really sure how to feel about it something in the way you move makes me feel like I can't live without you »

PSEUDO ✖ SleepyB ; AGE ✖ 21 ans ; OU AS TU CONNU LE FORUM ? ✖ Mon Zeze d'amour ( Ezekiel ) ; UNE REMARQUE ? ✖ Hum j'aime beaucoup le thème du fo' c'est différent et original j'adore. ; CONNEXION ✖ 6/7.

Code:

◘ Ashley Benson [color=red]••[/color] Roza S. Yukov

« La vie est un long fleuve tranquille » Celui qui a dit ça un jour devrait être pendu ou aller directement au bûcher car, personnellement, je ne vois pas la vie comme une autoroute sur laquelle les choses glissent mais plutôt comme ces petites routes de campagne pleines de bosses et qui rendent votre voiture tellement sale qu’on ne reconnait même plus la couleur. Vous crevant les pneus au passage. Bon d’accord, il y a des moments comme l’enfance généralement où on se laisse couler, ce fut mon cas. Je l’admets. J’ai fait la joie de mes parents en naissant, la première fille après quatre garçons et je réalise aujourd’hui que ma mère devait être la plus heureuse tandis que les hommes s’en fichaient royalement étant en majorité dans la maison. Pour être honnête, j’ai vraiment eu une enfance de rêve. J’avais tout ce dont je rêvais la nuit en me réveillant le matin, j’allais à l’école, je prenais des cours de danse et de judo, je vivais tranquillement comme vous pouvez le constater rien de fou, rien de spécial. Juste une petite fille ennuyante à mourir qui suit le cours des choses sans se poser de question. J’étais insouciante à cette époque-là et parfois ça me manque, je suis nostalgique de ces moments où je ne pensais pas au bien et au mal, où je ne voyais que mes barbies et ma star préférée du moment. Même si parfois je remarquais des choses étranges chez moi - mon plus grand frère rentrait dans des drôles d’états, pleins de gens venaient chez nous voir mon père - j’aurais sûrement dû me poser certaines questions… Bien sûr, je m’intéressais à ce qu’il se passait mais une partie de moi ne voulait pas réellement connaître la vérité à propos de ma famille.

Puis j’ai grandi, j’ai été confronté à la réalité de la vie et je me suis rendue compte que sur cette planète les gens sont loin d’être tout beaux, tout gentils et que les bisounours n’étaient qu’une invention de mon cerveau. Mais qui dit grandir quand on est enfant, dit entrer dans l’adolescence. Un moment tellement difficile. On passe son temps à se poser des questions, à vouloir être comme tout le monde et pourtant on veut se faire remarquer dans la foule. C’est un moment de contradiction : on ne sait pas qui on est, qui on veut être et on essaye de devenir quelqu’un. J’aurais tellement aimé que ma vie soit un film ou une série télévisée où l’héroïne devient la personne la plus appréciée car elle a un grand cœur et qu’en plus on l’a relooke pour être la plus belle. A cette époque-là, j’aurais voulu être la personne à qui on veut ressembler, avec qui on veut être ami. Mais en réalité ce genre de chose n’existe pas. On essais juste de survivre tous autant qu’on est, on espère juste être populaire… Ce n’était que des rêves car j’étais la fille Yukov et je n’avais pas encore saisi ce que cela impliquait. Je pensais que ma vie suivrait son cours simplement comme depuis toujours mais je ne savais même pas qui j’étais alors que tout le monde semblait être au courant dans mon lycée. On m’évitait sans cesse, que ce soit dans les couloirs ou en classe, à la cafétéria on avait même peur de manger à la même table que moi. Je dois l’avouer ce n’était pas facile. Je ne comprenais pas le pourquoi du comment les gens agissaient ainsi à mon égard, même mes professeurs semblaient être effrayés en ma présence… Je mettais ça sur le compte de mes grands-frères qui étaient des élèves turbulents mais je trouvais dommage qu’on n’apprenne pas à me connaître moi. Jusqu’au jour où j’entendis une conversation entre deux élèves dans les toilettes… « T’as vu le dernier meurtre qu’il y a eu ? Les Yukov s’en prennent vraiment à tout le monde, ma mère m’oblige à rentrer directement après les cours juste parce que leur fille est dans notre lycée. » Je ne reconnaissais pas la voix de la jeune fille mais apparemment ce n’était pas réciproque puisque cette dernière venait tout juste de prononcer mon nom de famille. Je sortais des toilettes, ne sachant pas si je devais tenter une confrontation ou faire comme si je n’avais rien entendu… J’optais en quelque sorte pour les deux options. Je me dirigeais vers un lavabo et tout en me regardant dans le miroir je lui dis d’un air froid. « Ça fait un peu vieilles grand-mères qui commèrent vos rendez-vous dans les toilettes. » Je prenais un papier pour m’essuyer les mains et en le jetant je ne réussis pas à me retenir. « Fais attention aux rides, elles arrivent avec la méchanceté. » Agacée, je sortais de cette pièce et du lycée afin de rentrer au plus vite et ainsi demander quelques explications au principal concerné. Marchant en direction d’un vaste bureau, j’y retrouvais mon père avec l’envie tenace de découvrir pourquoi les gens disaient ce genre de chose derrière mon dos. Essoufflée, et priant pour que ce que ces pimbêches avaient raconté ne soient que des mensonges, je m’asseyais face à lui. Ce dernier ne comprenait pas ma présence ici de si bonne heure mais c’était un bon père qui avait toujours été présent pour ses enfants à n’importe quel moment. Un papa comme ça ne pouvait pas être un tueur, n’est-ce pas ? Puis elles avaient parlé ‘ Des Yukov ‘ et j’aurais remarqué si j’étais entourée de sociopathes non ? A moins que j’en soi une sans le savoir, me complaisant dans notre vie de famille sociopathique… Non, ce n’était pas possible. Je n’avais jamais eu envie de tuer personne. « Papa, pourquoi tout le monde me fuit au lycée ? Aujourd’hui j’ai entendu deux filles parler et elles ont dit qu’on avait tué quelqu’un. » Bon, je vous l’accorde, en parler à mon père n’était pas la meilleure décision que j’avais prise, mais à ce moment-là je pensais qu’il était le seul qui me dirait la vérité. « Ne les écoute pas ma chérie, ce sont des jaloux qui inventent des histoires pour se rendre important. Et si les gens te fuient au lycée c’est parce qu’ils n’ont pas compris à quel point tu es fantastique. » Voilà les seules explications auxquelles j’eus droit. Je n’ai pas cherché à en savoir plus certainement par peur d’apprendre la vérité. Je n’étais pas encore prête à l’entendre, à être confronter à la réalité de ce qu’était ma famille… Cependant, au fond de moi, je savais que ces deux filles n’avaient pas totalement tort. Je ne savais simplement pas ce que représentaient les Yukov aux yeux des autres et je ne voulais pas chercher plus loin.

La vie a repris son cours. Ma vie plongée dans un brouillard dont j’avais été la seule instigatrice. Pourtant, des tas de choses changèrent. J’entamais ma dernière année de lycée, j’avais dix-huit ans et je me sentais plus libre que jamais. Je cherchais déjà ce que j’allais faire dans l’avenir, je découvrais enfin la personne que j’étais, j’avais l’impression que je pouvais faire ce que je voulais tel un papillon qui sort de son cocon. Je pouvais prendre des décisions égoïstes si l’envie me prenait, je m’octroyais même le droit de faire des bêtises ! Puis il a fallu que je rencontre un garçon. Parce qu’il y a toujours un garçon dans chaque histoire, celui qui vous a bouleversé et qui a complètement changé votre univers. Il était plus vieux, semblait mystérieux et inaccessible, est-ce que j’ai besoin d’en dire plus ? On craque toujours pour ceux-là alors que l’on sait pertinemment qu’on ne devrait pas, tout le monde autour de nous pense qu’on devrait arrêter… C’est justement ce qui nous donne envie de continuer en plus de l’amour qu’on peut porter à l’autre. Je lui ai tout donné : mon cœur, ma virginité, ma confiance et tellement d’autres choses. Le plus fou c’est qu’au premier regard j’ai su que j’allais tomber amoureuse de lui, c’était plus fort que moi… J’étais irrémédiablement attirée. On s’était rencontrés un jour où je rentrais du lycée, sa moto était garée sur le trottoir et je l’ai un peu emboutie sans faire exprès. Si j’avais su la vérité à ce moment-là les choses auraient peut-être été différentes… Et je me serais surtout enfuie en courant ! On a échangé nos coordonnés, on a commencé à se voir autour d’un café puis les choses se sont faites naturellement. Il m’a embrassé un soir, le début d’une belle histoire enfin… C’est ce que je pensais. Je me sentais vivre peut-être pour la première fois depuis longtemps. Il était comme la brise d’été fraiche qui vous fait du bien le soir, comme un saut à l’élastique ou comme le froid revigorant de l’hiver. J’en suis tombée amoureuse presque à la minute où je l’avais aperçu. Autant être honnête. Mais je me disais que je n’étais pas assez bien pour lui, il semblait être un esprit libre, un voyageur dans l’âme et surtout pas quelqu’un qui s’attache. Pourtant j’espérais vainement être l’exception de sa vie. J’avais l’impression que l’on se comprenait et qu’on avait besoin de rien d’autre que l’un et l’autre, il m’a même demandé de l’épouser ! Juste nous deux, sans le dire à personne pour pouvoir vivre réellement ensemble sans rencontrer de réticences quelconques. J’étais tellement aveuglée par l’amour que je lui ai dit oui et je me suis retrouvée mariée à dix-neuf ans. La plus grosse erreur de ma vie. Je ne me souviens même plus ce qui m’a pris lorsque j’avais prononcé ce ‘oui’ fatidique et lourd de conséquence. J’étais dans l’euphorie de l’amour - ou quelque chose du genre - mais je vous rassure, le moment où je l’ai appris à mes parents je suis vite revenue sur terre. Je m’en souviens comme si c’était hier, on est entrés dans la maison main dans la main, nos alliances sur nos annuaires gauches, toute ma famille était réunie dans le salon et d’une voix surexcitée j’avais lâché le morceau : « On s’est mariés ! » Les visages de ma famille se décomposèrent un à un, je me doutais qu’ils n’allaient pas se réjouir pour moi mais ne serait-ce qu’un petit effort aurait été appréciable. Mon père se leva et attrapa mon nouveau mari par le bras pour l’amener dans son bureau. Loin d’être rassurée, je les suivais tout en sachant que je n’en avais pas le droit. Posant mon oreille contre le bois de la porte, je tentais d’écouter ce qu’il se disait à l’intérieur… « Tu devais surveiller ma fille pas profité de son innocence ! Je te rappelle qu’on n’est pas chez les enfants de chœur ici et que tu risques ta vie en faisant ce que tu viens de faire… » Je ne comprenais pas. Incrédule, je ne bougeais pas d’un poil écoutant mon père qui ne laissait même pas Damian s’exprimer. « Je devrais te couper la langue pour ce que tu as fait et les jambes aussi, mais je pense que je vais commencer par ton annulaire gauche afin de te montrer ce qu’implique le mariage… Comment as-tu osé toucher à ma fille ?! » Sans plus de cérémonie, n’y tenant plus, j’entrais dans le bureau. Aujourd’hui, c’était le jour ou jamais pour savoir ce qui se passait. Ce dont je n’étais pas consciente, c’était que ce jour marquerait la fin de tout ce en quoi je croyais jusqu’ici. « Comment ça il devait me surveiller ? » Mon père me regarda sévèrement, je ne l’avais jamais vu dans cet état. « Ce ne sont pas tes histoires ! Retourne immédiatement dans le salon avec ta mère. » Je restais pourtant planter là, toutes ses années j’avais fui la vérité mais cette-fois c’était différent… Mes sentiments rentraient en ligne de compte, et pas qu’un peu. J’avais accordé ma confiance à quelqu’un pour la première fois, veillant à ne mettre entre nous aucune barrière, alors je méritais de savoir de quoi il en retournait. C’est alors que Damian se leva et prit mes mains dans les siennes. « Ta famille n’est pas ce que tu crois et je pense qu’il est temps pour toi de mettre des mots sur tes doutes. Je sais qu’au fond de toi tu sais tout, il faut juste que tu l’admettes. » Et c’est ainsi que toute ma vie défila devant mes yeux. Tentant de comprendre pourquoi les autres avaient toujours eu peur de moi, pourquoi notre nom était parfois sur le journal, pourquoi des gens allaient et venaient dans ma maison. Je comprenais aussi la phrase de mon père : Damian devait me surveiller… C’était sa mission. Les nerfs lâchèrent et de ce fait je ressentis une terrible envie de rire sans que la situation s’y prête. Ce n’était pas possible. Un cauchemar. C’était un véritable cauchemar. Je partais m’enfermer dans ma chambre ne réussissant pas à voir la vérité en face. Désabusée, en larme, mes doigts virevoltèrent au-dessus du clavier de mon ordinateur. J’effectuais une simple recherche en tapant tout juste mon nom de famille. Mafia. Le nom était écrit noir sur blanc. C’était donc ça : j’étais la fille d’un mafieux, la sœur d’autre mafieux et la femme d’un de leur employé. Je m’allongeais dans mon lit réfléchissant à tout ça, je n’étais pas une fille parfaite moralement mais je ne voulais pas faire partie de tout ça, ce n’était pas moi. Je me regardais dans un miroir et je ne voyais pas comment je pouvais faire partie de tout ça. Après une nuit blanche à réfléchir, pleurer et vouloir tuer l’ensemble des personnes à qui j’avais accordé ma confiance, j’établis un plan. J’avais l’intime conviction d’enfin savoir qui j’étais dorénavant et surtout ce que je voulais devenir.

Le lendemain, je me retrouvais une énième fois dans le bureau de mon géniteur qui était accompagné de mon cher et tendre époux. Dans l’optique de leur parler, à chacun d’entre eux, j’allais demander le divorce car je ne pouvais pas rester marier à quelqu’un que je ne connaissais pas réellement. Ce fut difficile mais Damian accepta. Sûrement par peur des éventuelles représailles que mon père n’hésiterait pas à lui faire subir j’imagine ! Ce dernier quant à lui semblait content que je retrouve le droit chemin. D’un commun accord, la procédure de divorce ne mit pas longtemps à aboutir et au bout de quelques mois j’étais de nouveau libre. Ce fut difficile je ne vais pas mentir, remettre en question une histoire en laquelle je croyais, voir sa confiance être trahie de cette façon, se rendre compte que toute votre vie n’a été que mensonge… J’avais pris une autre décision, plus secrète celle-ci puisque pas âme qui vive n’était au courant en dehors de moi bien évidemment. Je ne pouvais décemment plus rester dans cette ville auprès d’eux, cette vie ne m’appartenait plus. J’avais besoin de changer d’air, de partir le plus loin possible… Ce fut dans cette optique que je m’envolais vers le Brésil. Cela semblait être la destination parfaite d’autant plus que ce pays dénotait totalement de la Russie, ne serait-ce qu’au niveau température. Je prenais la fuite vers ma nouvelle vie !
Après plusieurs escales et de nombreuses heures de vol, j’arrivais enfin à destination. Cette décision de tout quitter me permis de trouver ma vocation professionnelle : faire partie de la police. Ainsi, j’avais le sentiment de pouvoir racheter les fautes de ma famille, montré que j’étais différente d’eux et que je pouvais faire le bien autour de moi. Tous les tests furent réussis avec succès et j’entrais dans la police, me créant un tout nouvel univers où l’on fait régner la loi. Enfin c’est ce que je pensais au départ, j’étais fière de faire partie des gentils même si pour une femme ce fut plus difficile. Je n’étais que très rarement prise au sérieux et on me surnommait ‘ la secrétaire’, cependant le fait d’avoir vécu avec quatre frères fut un avantage et une chance pour, petit à petit, faire ma place dans cet univers masculin. Jouant de temps à autre de mes atouts de femme qui peuvent parfois être utile même face aux hommes et leurs gros bras. Me débrouillant plutôt bien je me dirigeais rapidement vers un autre service, celui de la brigade anti-criminalité et plus spécialement le trafic de drogue et d’armes. C’était encore un monde différent, je pensais que pour faire partie de la police il fallait être honnête mais la réalité est tout autre. Même si on veut faire les choses bien, il survient un moment où l’on doit choisir son camp… Commettre ou non une bavure. Aller ou non à l’encontre des lois que nous sommes censés défendre. J’essayais de faire du mieux… Parfois, j’ai peur que mes gênes reprennent le dessus et qu’au final je me rende compte que je suis comme le reste de ma famille. La tentation peut-être tellement forte, je cherche le moyen d’y résister chaque jour. Pour l’instant je m’en sors bien mais dans la vie tout peut basculer sans que l’on s’y attende j’en ai eu la preuve de nombreuses fois dans ma vie.