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Run. Run baby girl. Bitch&Pat.

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Patrick Douglas

Patrick Douglas


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MessageSujet: Run. Run baby girl. Bitch&Pat. Run. Run baby girl. Bitch&Pat. EmptyMar 7 Mai - 23:30



run. Run baby girl
« Je te signale que tu devais prendre mes gardes Pat. Ma petite amie va péter une durite. » Je le regarde. Arque un sourcil. Je me stoppe, choqué, outré, ou juste blasé. Parfois je sais plus. Je passe ma main dans mon cou, puis sur mes cheveux. « T’es en train de me faire chier…pour des heures de garde ? T’es pas sérieux ? Oh désolé je croyais qu’on sauvait des vies ici. Vas y je m’arrangerais. Et j’espère que ta « copine » est consciente qu’elle aura peut-être empêché quelqu’un d’être sauvé ce soir. » Parfois je me demande ce que certains – bons en plus – foutent là. Ils se font chier c’est ça ? Ils se dont dit un jour, pris d’une envie de pisser, jvais sauver des vies, de temps en temps entre midi et deux. Ce job, c’est du 24/24. Pas du quand tu veux. T’as pas de vie mais c’est un choix pour en sauver d’autres. Je lâche mon air de « t’es con » et je le laisse se barrer. Ce qui veut dire que miss Lennon m’attendra. Et qu’elle ne me pète pas une durite ou jla fous dans un ravin. Qu’elle se fasse sa tapette brune et qu’elle ne me fasse pas chier. Je file prendre mes consultation et comme chaque fois je tombe sur des cas sociaux. « Vous toussez. C’est un généraliste que vous devez voir. Je suis chirurgien. Je ne guéris pas des rhumes.» Mon chef me chope juste après. «Tu pourrais au moins prétendre faire ton boulot correctement. » Je le regarde. La moutarde monte. Il se fout de ma gueule. « Quand mes collègues feront les leurs, prendront ce foutu job au sérieux, et que les patients auront deux neurones, pas de souci. Mais on sait tous que c’est pas près d’arriver. » Il se tait. Il sait que j’ai pas tort. Que la moitié des abrutis d’ici cherchent à refiler les consult entre eux. Tout est bon pour ne pas se les faire.

Je déteste quand on me prend pour un con. Je regarde ma montre. Presque l’heure. J’envoie un sms de suite. Je continue, dors un peu dans un coin de la salle du personnel puis reprends ma garde. Je finis par enfin être libéré, je dis aurevoir à ceux qui restent et je pars en direction de ma moto. Voiture ? Pas le truc pour la rejoindre. Parce que personne ne sait vraiment et qu’on trouve toujours le chic pour se retrouver n’importe où. Surtout elle. Cette fois ci, la forêt. Mais sérieux, cette fille a un grain. Et pas qu’un petit. Pourquoi je l’écoute toujours tut de même ? Son p’tit cul moulé et ses mains baladeuses.. Oui oui je me la paye entre midi et deux. Façon de parler, évidemment. On le fait à la lumière de la lune parce que madame veut pas choisi entre un canon et une vieille tapette à deux balles. Enfin du moment que je sais qui de nous deux a la classe. J’arrive enfin, je gare ma moto et aperçois madame impatiente. J’ai presque envie de faire demi-tour. Elle est déjà chiante, mais de mauvaise humeur, tas juste envie de lui en mettre une. Je m’approche, attrape ses hanches, embrasse con cou, jue de mes mains.. « Je t’aurais manqué peut être ? » Dis-je tout en me marrant. Tout ce que je veux ce soir, passer du bon temps. Si elle gueule, je la fous dans le fossé et me casse.

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Lennon Meadow-Johns

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MessageSujet: Re: Run. Run baby girl. Bitch&Pat. Run. Run baby girl. Bitch&Pat. EmptyJeu 9 Mai - 17:26



patrick & lennon ~ run. run baby girl.
Everything is more beautiful because we’re doomed.

Une journée de détente. Sans transport de marchandises, sans pêche aux infos, sans regard par dessus mon épaule. Une journée d'une banalité salvatrice. Jogging sur la plage, longue baignade à l'aube, avec quelques surfeurs matinaux pour seule compagnie, et le reste de mon temps libre à travailler sur la beauté qui dort dans mon garage depuis trop longtemps. Les mains dans le cambouis, éclairée par la lanterne accrochée au dessus du moteur, un air de Grand Funk Railroad résonnant dans la pièce, je me sens comme si rien de mal ne pouvait arriver, j'en oublie même l'épée de damoclès toujours suspendue au dessus de ma tête. Niño, le plus jeune de mes frères accourt, une boite à outils sous le bras, trop content de rendre service et d'apprendre les rudiments de la mécanique. Avec tout ce qui m'est tombé dessus ces derniers temps, j'en avais oublié la saveur de la simplicité, d'un moment en famille aussi commun qu'agréable. J'observe mon petit frère en grand dilemme entre plusieurs tailles de clés. Du haut de ses neuf ans, avec son teint mat et ses cheveux noir de jais, il est le stéréotype même du gamin brésilien. Mais il a hérité des traits fins de ma mère, des similitudes que l'on retrouve dans mon visage, et qui prouve indubitablement notre ascendance commune. Je m'approche de lui et lui explique l'organisation de mes outils. Après une remarque sur l'invraisemblance de ma logique, il attrape un tournevis et et va se planter devant le pare-choc, m'arrachant un rire. - Qu'est-ce que tu comptes faire avec ça mi cielo ? que je lance en riant, remplaçant l'objet qu'il a dans la main par quelque chose d'adéquat. Je me penche vers le moteur et commence à lui montrer les bases.

Après l'après-midi avec Niño, d'autres membres de ma famille se sont invités en apprenant que je ne travaillais pas et que, pour une fois, ils allaient pouvoir prendre soin de moi. Mes cadets se sont amusés à inverser les rôles, me faisant perdre le compte des heures, perdue dans une bulle de bonheur immense. La sonnerie de mon téléphone me rappelle à l'ordre. Patrick. J'avais complètement zappé notre petit rendez-vous. Mon sourire en coin fait s'interroger Alejandro, qui saisit mon téléphone et s'en va en courant. Une menace plus tard il me tend mon cellulaire avec un air penaud. Je me lève du canapé et ébouriffe ses cheveux en me marrant. - Je dois y aller. Que mon appartement soit toujours debout quand je rentrerais. que je préviens en quittant la pièce. Le retard de Patrick tombe plutôt bien, ça me laisse le temps de me doucher et de me changer avant de filer vers Tijuca.

- Je t'ai attendu. que je lance à l'intention de Patrick alors qu'il retire son casque, une fausse intonation de reproche dans la voix. Appuyée sur le capot de ma voiture, je ne suis arrivée que quelques minutes avant lui, mais je ne peux pas m'empêcher d'afficher une moue boudeuse alors qu'il vient déposer ses lèvres dans le creux de mon cou. Une tornade de désir me fait frissonner, mais je ne compte pas m'abandonner à lui aussi facilement. On sait très bien comment ça va finir, mais ce genre de préliminaires ont toujours un goût particulier. - Easy tiger. que je lance en riant, pourtant pas le moins du monde gênée par son élan, mais ça m'amuse, oh oui, ça m'amuse toujours de le faire languir. Je pose mes deux mains, que je sais froides, sur sa nuque, me délectant de la chair de poule qui se dessine sur la peau de son cou. S'il m'a manqué ? - Oh, je ne peux pas vivre sans toi. dis-je en tentant de rester sérieusement, mais c'est peine perdue, je ris à gorge déployée dans le silence de la forêt. Pourquoi cet endroit ? Je ne me souviens même plus ce qui m'est passé par la tête. Peut-être était-ce pour confronter sa motivation. Je ne me lasse pas de ce petit jeu. Surement parce que c'est plus facile que de faire face à la réalité, parce que c'est plus facile de continuer à ne pas aller voir Andrea quand j'en ai l'occasion, plus simple de retrouver Patrick dans les ténèbres d'une forêt que de jouer à la lumière du jour. Je me rapproche de lui, effaçant la distance entre nos deux corps, déposant un baiser sur sa clavicule avant de m'éloigner soudainement, me retournant vers lui en souriant. J'observe sa moto, gardant pour moi les commentaires concernant les réglages que je peux voir, même dans la pénombre. - Je ne pensais pas que tu viendrais. Je ne t'imaginais pas quitter le confort de ton hôpital. Je me régale de mes moqueries, mordant ma lèvre inférieure dans un sourire charmeur. - Tu es plus téméraire que je ne me l'imaginais. Et beaucoup plus séduisant sans ta blouse blanche. je continue de rire, le jaugeant à la lumière de la lune, appréciant sa silhouette dans l'obscurité.



Dernière édition par Lennon Meadow-Johns le Mer 22 Mai - 14:12, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: Run. Run baby girl. Bitch&Pat. Run. Run baby girl. Bitch&Pat. EmptySam 11 Mai - 17:55



run. Run baby girl
Lennon ou l’art de vous souler en deux temps trois mouvements. L’art également de vous faire comprendre que son ptit cul vous appartient mais pas trop. En bref cette fille peut vous faire monter ou descendre en un battement de cil. Elle m’a attendu. Pauvre petite. Je la plaindrai presque. » Jpeux repartir si tu préfères ? » Dis-je d’un air malicieux. Envie de partir ? Aucune chance. Elle peut me dire tout un tas de conneries, mais pas qu’elle s’en fout. Elle se targue d’être insondable et pourtant, elle est loin de l’être. Un véritable livre ouvert. Enfin, pour ceux qui savent lire ce genre de langage. I do. Vision d’extase, une belle brune adossée à sa caisse. Elle sait comment m’attirer dans ses filets celle-là. Elle a toujours su après tout. Entre un truc tordu passionné et étrange. On a su se trouver. Elle essaye d’apaiser mes ardeurs, mais ce faisant elle les attise, comme toujours. She plays me. Elle sait ce qui me pousse ou non à agir et elle actionne chaque interrupteur de ses doigts fins.. Elle pose ses mains froides sur mon cou. Je frissonne légèrement. « Tu as beau en rire. Je le sais déjà. » On a besoin de ça. Pour ne pas se dire que notre vie ressemble à un champ dévasté. Nous ne savons tout l’un sur l’autre, et on s’en accommode. On ne préfère pas savoir. Peut-être est-ce plus facile. Peut-être s’en moque-t-on. Elle dépose ses lèvres sur mon épaule et je souris. Je sais que derrière ses airs de grande se cache une gamine qui en a vu. Et c’est peut-être pour ça, que j’ai envie d’être, le type qui la rejoint ici. Peut-être que je la protège. De quoi, je n’en sais foutrement rien. « Je viens toujours. » Dis-je d’un air plus détaché qu’avant. Je sais certains aspects d’elle, certains de ses secrets, mais elle reste parfois une énigme quant à ses mobiles. « Confort ? On ne parle pas du même endroit. » Elle commence à me séduire, elle joue. Elle sourit, elle est le chat, je suis la souris, parfois l’inverse. On ne se courre pas vraiment après, on est ni ensemble ni séparés, ni même liés pas un sentiment qu’on nomme amour. Juste deux êtres qui mue par un désir accru de ne faire qu’un, se retrouve là, et agit. On se brulera un jour. A Force de jouer, on sait tout ce qu’il advient des protagonistes trop fiers, trop arrogants, pour ne voir l’inévitable piège tendu. « Ah oui ? Je pensais que tu me préférais..sans aucun.. Enfin tu vois. Non ? » Irrémédiablement stupides. Inéluctablement si proches et si lointains. Je la retrouve, la serrant d’un geste contre moi, l’embrassant de nouveau, sur ses lèvres, comme pour marque au fer ce qui ne m’appartient pas. Je joue de mes doigts sur sa peau, je regarde avec envie ses formes qui se dévoilent à moi. « Ta journée ? » Une partie de moi ne veut pas savoir. L’autre est curieuse. C’est toujours celle-là qui gagne dans la lutte de pouvoir de mon cerveau. J’aime sa façon de prendre les choses comme elle vienne et là, j’espère bien que ce soit moi. Je caresse sa joue, l’attrape, la presse de nouveau contre moi. Lui chuchote des mots loin des mots d’amours que les amants se disent. « On marche ? » dis-je soudain. Soucieux sans doute de ne pas m’éterniser ici. Je sais qu’elle a deux incroyables gardes du corps qui tenteraient de me buter si je me faisais voir. « Il va peut-être falloir espacer nos.. Enfin. Tu vois. » Non elle ne voit pas ou ne veut pas voir, parce que ça signifie que je ne me bats pas. Mais pourquoi se battre pour une lubie, un jeu, un loisir ?


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MessageSujet: Re: Run. Run baby girl. Bitch&Pat. Run. Run baby girl. Bitch&Pat. EmptySam 25 Mai - 18:24



patrick & lennon ~ run. run baby girl.
No rules, don't you remember ? No rules.
C'est une ronde. On tourne encore et encore, embarqué par le rythme, et on accélère, on tourbillonne. Enhardis par la force de notre idiotie, on continue, à perdre haleine. Ça ne s'arrête que lorsque l'on est trop étourdi pour résister à la gravité et alors on s'écroule lourdement, on regrette, on se dit qu'on aurait du freiner quand notre tête a commencé à tourner. Sauf qu'on ne retient jamais l'enseignement, parce que c'est délicieux de frôler la chute, parce que ça nous rend terriblement vivants de déraper au bord du gouffre, tant et si bien qu'on en oublie la fatalité qui nous attend, affamée de nos douleurs, au fond du trou.
Patrick. Il est mon gouffre, mon tourbillon.
Patrick saisit mes hanches et joue avec mes sens, il me nourrit de cette tendresse mesurée, de cette vulgarité que ne connaisse que les amants, les joueurs, les grands idiots. Il torture mes résistants, titillant mes désirs. Il sait exactement ce qu'il faut faire pour que je cède, c'en est presque gênant. Je souris. J'apprécie ses mots crus murmurés à mon oreille, déposés du bout de la langue dans l'obscurité, sait-on jamais, si les arbres pouvaient entendre. C'est honteusement érotique, ce rendez-vous secret dans les ténèbres, comme si l'on croquait à pleines dents dans l'interdit. Alors qu'il n'en est rien. On se cache à nous-mêmes, parce qu'on est trop aveugle.


Sa question me surprend, on n'est pas du genre à s'interroger sur nos vies. Mes traits se détendent, pendant un instant, les lieux résonnent d'une simplicité désarmante. Un sourire franc sur le visage, je me remémore ma journée puis le regarde dans les yeux. - En famille. Ça faisait longtemps que je n'avais pas passé du temps avec eux. Mes frères et sœurs, mes raisons de vivre, ces bouts de vie auxquels j'ai dédié la mienne. - On marche ? La scène pourrait presque être idyllique, il ne manquerait plus que sa main dans la mienne et on ressemblerait à un couple d'amoureux. Le cauchemar ! - Qu'on espace nos... tu vois. - Qu'est-ce qui t'arrive Rick, t'es entrain de tomber amoureux ? que je lance en riant, me tournant vers lui. - Tu as peur ? Ou bien tu te lasses ? puis réalisant ce que je viens de dire, je ne peux décidement pas manquer d'en rajouter une couche. - Tu as peur. Je tire sur son bras, le remenant contre moi. - Alors si tu arrêtais de te prendre la tête peut-être qu'on pourrait ce pourquoi on est venu. Mon ton se veut suave, tentateur, je veux qu'il engage notre étreinte, même si chacun de mes membres frétillent d'excitation, je veux qu'il cède le premier, qu'il explore ma peau du bout des lèvres, qu'il parcourt le bas de mon dos du bout des doigts, que l'on se perde dans un délicieux corps à corps jusqu'à en avoir le tournis.

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MessageSujet: Re: Run. Run baby girl. Bitch&Pat. Run. Run baby girl. Bitch&Pat. EmptyLun 27 Mai - 0:39



run. Run baby girl
Je me demande si tous savent ce qu’est l’amour. Aimer. Comment aimer. Ne pas blesser. Avancer. Croire. La seule personne que j’ai su aimer, c’est ma sœur. Ma toute petite sœur. Celle qui fait battre mon cœur, sans artifices, sans forcer, juste se laisser aller, aimer, se faire aimer. Mais la famille, facile me direz-vous. Quand il s’agit des femmes, c’est plus dur. Bien plus dur. On pourrait me qualifier de cœur de pierre, si on ne savait ce qui brule en moi. Je n’ai jamais pensé que je serais de ceux qui trouvait la femme, l’épousait, aurait une maison et finirait avec un chien des gosses et surtout la petite barrière blanche. Nan j’étais de ces vieux de la vieilles, qui finissait par mourir seul, dans leur vieille maison pourrie jusqu’au trognon, un verre de whisky à la main, et un fusil dans la bouche. Le pire, c’est que c’était l’image que les gens avaient de moi également, et je ne leur donnais pas tort. Certes je sauvais des vies, mais je laissais la mienne s’enliser sans faire un geste. Lennon dans tout ça était le moment, où j’oubliais qui j’étais, où seul le jeu avait de l’importance, seules mes lèvres sur les siennes en fait. Ou mes mains sur ses haches, ou ailleurs. Ses lèvres disaient fous le camp, ses mains disaient encore, son corps frémissant disait reste. Il ne fallait jamais se fier aux mots. Ils n’étaient qu’un fatras de mensonge, un lot de conneries qu’on fait gober aux gens, et au final, à nous-mêmes. Une énorme illusion que notre stupidité alimentait sans réserve. Et pourtant, nous savions les utiliser, sans y prendre garde, ils finissaient par nous utiliser à leur tour. Je ne fis pas vraiment attention à sa réponse. J’ignorais si j’avais posé la question pour en savoir plus ou par pure politesse, même si entre nous, ce n’était pas vraiment utile. Parce que si nous commencions à poser les vraies questions, nous n’aurions pas envie d’y répondre. Elle cherche à provoquer en moi des sensations, des envies, un désir. Et il est là, il brule, il me consume, mais ce dont j’ai envie de parler n’est pas forcément le sujet

Voilà qu’elle me parle d’amour, et que je commence à sentir mes jambes me démanger. Pourquoi faut-il penser au pire de suite. Ce n’est pas pour cela que je veux qu’on estompe. Je n’aime pas l’idée qu’on se mente à nous même. Ce n’est pas nous ça, on ne va nulle part, on se berce d’illusion et on aime ça. Puis elle ajoute que j’ai peur. Je fronce les sourcils et m’écarte. « Peur ? Non je doute fortement que la peur soit présente ici. Je pense qu’on va droit dans le mur. Qu’on pense que c’est amusant, jusqu’à ce que ce ne le soit plus. Je ne suis pas amoureux Lennon. Mais tu es plus qu’une aventure d’une nuit et ça, je ne peux pas me le permettre. Ce n’est juste pas moi. » Je me doute qu’elle ne va pas aimer. Qu’elle le montre, ou non, le jeu a monté d’un cran et nous avons beau prétendre, il n’est plus besoin de le faire. Nous savons. Elle peut mentir, elle peut faire semblant, mais son hypocrisie n’aura aucun sens, puisque je ne veux plus être ainsi. Alors je décide d’en finir, de me stopper là et advienne que pourra. « J’espère que tu comprendras » Dis-je en m’écartant complètement et en me dirigeant vers ma voiture. Si j’avais eu une âme, j’aurais pleuré. Si j’avais eu un cœur, je me serais tourné. Si j’avais su ce qu’est l’amour, je serais resté


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