Plus l’opération approche, plus Luka flippe. Oui, parce qu’après tout, s’il y avait un souci avec la plaque la première fois, pourquoi pas celle-ci aussi hein ? Non mais sérieusement, il va tout devoir recommencer à zéro. Cette expression le tue. Elle l’habite depuis qu’on lui a annoncé la nouvelle. Tout recommencer à zéro. C’est tellement énorme, comme phrase, comme sous-entendu, que ça lui en donnerait la chair de poule. Heureusement qu’il avait Lena à ses côtés pour lui changer les idées. Parce que si elle n’était pas là, il savait pertinemment qu’il se morfondrait sur son épaule à longueur de journée. Luka avait tenté de se vêtir d’un banal tee-shirt, et il n’y était pas parvenu. Enfin, pas totalement en tout cas. Il se rendait bien compte que c’était… étrange, mal mit, de travers. Sauf que ça l’énervait tellement de ne plus savoir faire ce geste simple soi-même qu’il finissait toujours pas abandonner l’idée de parvenir à l’enfiler correctement. D’où le résultat. Le pire, c’est qu’à cause de cette frustration, il se faisait toujours un mal de chien. Frustré, il s’était alors dirigé vers la salle de bain ou Lena se trouvait. C’est en soupirant et en suppliant sa belle du regard qu’il se planta devant elle. « J’ai besoin d’aide. » Ca lui coutait de lui dire cette phrase cent cinquante mille fois par jour, et Luka était persuadé qu’à un moment donné elle se lasserait de son impotent de petit-ami. « Un t-shirt ? Par toi même ? Tu veux te faire opérer demain ou quoi ? Viens là que jt’arrange ça. » Ou qu’il l’exaspérerait, aussi. Non, il ne voulait pas se faire opérer demain. Encore que… Si ça pouvait avancer sa convalescence, peut-être… « Tu devrais essayer de t’habiller pendant une semaine de la main que tu n’utilises pas, pour voir. Au bout d’un moment, c’est frustrant de ne pas y arriver, d’être partiellement handicapé. » Il lui avait lancé la première phrase d’un air de défi. Si au début, quand c’était sortit, il n’avait pas été sérieux, à bien y réfléchir l’idée lui plaisait bien. Juste pour qu’elle comprenne un peu mieux combien c’était pénible, combien il était difficile de devoir systématiquement demander de l’aide pour les plus petits détails du quotidien. « Mais merci. » lâcha-t-il tandis qu’elle avait finit de l’arranger. « T’es pas doué mon coeur, tu devrais faire attention. Je comprends à quel point tu veux le faire seul, mais je suis là pour ça et si tu veux réutilise ta main et ton bras comme avant il va falloir t’y plier, pour de vrai. » Elle a raison, mais c’est plus facile à dire qu’à faire. Surtout pour un infirmier qui avait l’habitude d’utiliser sans arrêt ses mains pour aider les autres. Il n’était plus l’aidant, mais l’aidé, et ça, il avait du mal à le digérer. « J’ai juste l’impression que je vais finir par devenir dingue. » Quelques jours, il avait pu le supporter. Ca lui avait même fait du bien. Mais là… Ca commençait à être long. Et quand il imaginait ce qui l’attendait encore, il en avait des sueurs froides. Et en parlant de ça, ils avaient justement rendez-vous chez le médecin, et se mirent en route. Une fois arrivés, le médecin les reçoit rapidement, et dans la salle, Luka se met péniblement à se déshabiller tandis que le médecin l’ausculte. « Bon, sa main guérit bien, il ne pourra pas l’utiliser dès l’atèle enlevée mais la rééducation pourra se faire tranquillement je pense. Le problème étant que bouger sa main signifie bouger le bras, et bouger l’épaule, geste qu’il ne pourra pas faire avant un moment, ce qui devrait retarder la rééducation de sa main. Mais nous en reparlerons en temps voulu. » Bon, le point positif c’était sa main. Encore que ça demanderait de la rééducation, qui ne pourra commencer qu’une fois son épaule guérie. Oui, autrement dit, il allait encore en avoir pour un moment… En temps voulu ? C’était dans combien de temps, ça ? Non parce que sérieusement, il allait devenir cinglé ! « Avez-vous du mal à bouger, à dormir. La douleur est elle supportable. Mademoiselle, pourriez vous sortir s’il vous plait. » Il allait dire qu’elle pouvait rester, mais Lena s’esquivait déjà. Bouger ? C’était une plaisanterie. Il avait l’air de pouvoir bouger ? C’est en soupirant qu’il répondit à ses questions, en essayant de garder son calme. « Alors, qu’est ce qu’il t’a demandé.. et qu’est ce que t’as répondu.. si tu penses que jveux pas tes réponses à ces questions tu te goure, fier ou pas jveux savoir si l’homme que j’aime dort la nuit..et souffre ou non. » dit-elle avant de l’embrasser. Oui, heureusement qu’elle est là, Lena. Sa Lena. « Ca va, je dors la nuit, ne t’en fais pas. » Pas forcément toujours bien, et toujours dans la même possible qui le rendait malade, mais il dormait, ce n’était pas un mensonge. « Et pour la douleur, inutile de te mentir, tu l’as déjà remarqué, j’ai mal. Et j’ai de nouveaux antidouleurs. » Plus forts que les précédents, mais il se garde bien de le lui dire. « Ca va Lena. Et puis bon, l’opération approche, d’ici-là, tout ira mieux, n’est-ce pas ? » lui demanda-t-il en la regardant plein d’espoir. Oui, il espérait vraiment que ce qu’il disait était vrai.

Plus les jours passaient, plus il devenait dingue. Un rien l’énervait. Il pouvait être de mauvaise humeur pendant une journée simplement parce qu’il avait passé trop de temps à s’habiller, pour parce qu’il avait malencontreusement dormit sur son épaule blessée. Ou parce qu’il n’arrivait pas à écrire de la main droite quelque chose d’important, qu’il faisait tomber ceci ou cela. Bref, Luka était irritable, et il ne lui en fallait vraiment pas beaucoup. « Je sais que je n’agresserais pas la personne qui s’occuperait de moi. Je le fais parce que j’en ai envie et que je tiens à toi mais si tu commences à me parler ainsi, crois moi tu retournes illico chez tes sœurs. Même Niko tient sa langue. Je ne t’ai jamais mis de baffe, si tu veux on commence aujourd’hui ? » Il n’avait pas voulu le dire de la manière dont s’était sortit. Loin de lui cette idée, en fait. Mais son irritation avait prit le dessus, et elle le lui faisait bien remarquer. « Désolé, je n’voulais pas… » dit-il en baissant aussi bien la voix que la tête. « C’est juste que… J’en sais rien, je deviens dingue. » Il devenait un autre, la pire version de lui-même en fait. C’était tellement difficile d’accepter ce qui lui arrivait. Parce que le fin fond du problème était là. Il n’acceptait pas sa blessure, son état qui n’évoluait pas et qui n’envisageait rien de bond. Pour un infirmier, c’était tout de même le comble, il fallait bien le souligner. « Je suis consciente que ce soit dur. Je sais à quel point ça t’énerves. Parce que tu es celui qui aide. Mais agresser les gens qui t’aident ne t’aideras pas. Dis toi que moins t’en fais, plus vite tu seras de retour, pleinement guéri. » C’était plus facile à dire qu’à faire, ils le savaient tous les deux. Mais c’était essentiel pour continuer ainsi. Autant pour lui que pour elle. « Je sais… C’est juste que j’arrive pas à accepter tout ça. » Et qu’il n’avait pas la moindre idée de comment s’y prendre pour ce faire. « Je suis désolé Lena, vraiment. C’était stupide, d’autant plus au vu de tout ce que tu fais pour moi. Pardon. » Il déposa un léger baiser sur son front, peu sûr qu’elle aurait accepté un baiser ailleurs, vu la façon dont il s’était comporté, avant de se mettre en route.

« J’ai deux choses à dire. La première, ne me reparle pas comme tu l’as fait plus tôt. Tu ne sais pas à quel point j’ai changé et crois moi, je suis bien moins conciliante que j’ai pu l’être. Je n’ai plus 15 ans Luka, oublie pas. » Il avait l’impression d’enchaîner les boulettes depuis quelques temps. Encore que ce n’était peut-être pas une impression, mais que c’était peut-être véritablement le cas. Il hocha la tête, honteux, tandis qu’elle parlait. Il fallait vraiment qu’il se reprenne. Sa blessure était l’une des pires choses qui lui soit arrivé, tandis que Lena était la plus belle. S’il continuait à se laisser aller comme ça, ça risquait de mal se terminer, et c’était la dernière chose dont il avait envie à ce moment. Il fallait qu’il se ressaisisse. Il se ressaisirait, oui. « Aide-moi à accepter, Lena. J’sais pas comment faire et ça me bouffe, et ça commence à nous bouffer aussi. » C’était loin d’être évident de lancer un tel appel à l’aide, mais c’était fait. Il avait besoin d’aide. Peut-être devrait-il songer à voir un psy ? Peut-être que ça lui ferait du bien, qu’il pourrait accepter et aller de l’avant également ? « Si tu devais analyser la situation de façon réaliste et avec ta vision de médecin et pas de patient. Dis moi la vérité, c’est encourageant ou non ce qu’il a dit ? Et ce que toi tu penses de tout ça. Et ton bras, tu le bouge pas parce que ça te fait mal, ou parce que tu perds de la mobilité ? » Peut-être que c’était ça le problème, peut-être que c’était parce qu’il travaillait dans le médical qu’il n’arrivait pas à accepter ce qui lui arrivait. Aussi, il n’était pas étonnant que le jeune homme se mette à fuir le regard de Lena. En même temps, il cherchait ses mots, cherchait la meilleure façon de s’exprimer, de lui expliquer. Il inspira profondément avant de se lancer. « En ce qui concerne le déroulement de l’opération oui. Restera plus qu’à espérer pour que cette fois ça marche. Mais ça n’a pas marché la première fois, et il y a des chances que ça se passe de la même manière cette fois. » Ouais, autrement dit, c’était loin d’être gagné. « Quant à mon bras… Les deux. Je perds de la mobilité… » Ce qui signifiait que son bras de serait de toute façon plus jamais dans le même état qu’auparavant. « Et la convalescence sera longue et… incertaine. » Incertain. Voilà le mot qui définissait bien tout ça. Voilà le mot qui exprimait au mieux cette idée de balance penchant plus d’un côté que de l'’utre mais ne pouvait trouver le juste équilibre. C’était ça.

« Et tu penses que je le vis bien peut être ? Ne pas savoir quoi dire ou faire pour te faire te sentir mieux.. M’en prendre plein la tronche dès que j’essaye de t’aider. Sauf que si je le fais, c’est pour t’éviter de souffrir encore plus. L’opération arrive Luka, il faut que tu sois patient, et je suis là pour ça.. Si tu me repousses, un jour tu risques de te réveiller seul. » C’était vrai qu’il se montrait égoïste à réagir comme ça. Il la malmenait sans raison alors qu’elle était là pour lui, et que c’était tout aussi compliqué pour elle, de le voir comme ça, d’accepter ce qui lui arrivait. Patient, c’était difficile de l’être quand rien n’était sûr. Parce que non, il n’avait aucune certitude concernant l’opération à venir, concernant sa convalescence prochaine, son avenir, leur avenir. Il fallait être honnête, c’était effrayant. Serait-il capable de retravailler ? Et si oui, quand ? Retrouvera-t-il toute sa mobilité ? Tant de questions, si peu de réponses. Honteux, Luka ne répondit rien à Lena. Il se contenta de baisser la tête. « Je sais bébé, mais on doit se serrer les coudes ok ? » Il déposa un baiser sur son crâne tandis qu’il l’attirait un peu plus contre lui de son bras valide. « Merci d’être là et de supporter l'abruti que je suis. » murmura-t-il à son oreille avant qu’elle ne se recule et que leur conversation se poursuive sur une note beaucoup moins joyeuse. Parce que c’était le moment de lui dire ce qu’impliquait l’opération. C’était le moment de lui avouer que rien n’était certain. « Donc il y a une possibilité que tu perdes l’usage de ton bras et que ton épaule ne se remette jamais Luka ? Même si je m’en doutais, tu aurais du me le dire. Je sais ce que ça implique bébé. Je sais que ça te terrorise. Mais on est une équipe ok. You jump, I jump remember ? » Sa première question le tétanisa. Dit comme ça, c’était encore plus effrayant, encore plus insupportable. Non, ça ne pourrait pas arriver. Ca ne devait pas arriver. Mentalement, Luka prit quelques instants pour réciter ce mantra. Il était impossible qu’il en arrive là, n’est-ce pas ? Pas lui, non. Un infirmier qui adorait son métier ne pouvait pas se retrouver avec un tel handicap. Impossible. « C’est possible… » réussit-il à articuler, cependant difficilement. « Mais ça n’arrivera pas, n’est-ce pas ? Ca ne doit pas arriver. » Voila que son moral était en chute libre. « Ce serait horrible, je pourrais pas le supporter. Pour moi, et pour toi. Parce que ça voudrait dire que j’aurais besoin d’un minimum d’aide toute ma vie, et que cette aide sera la tienne. Ca peut pas arriver, ce serait injuste de t’enchainer comme ça. On est une équipe, oui, mais ça impliquerait tellement de choses…» Ca les enchaînerait, il n’y avait pas d’autre mot. « Ca n’arrivera pas. » dit-il en tentant de se convaincre lui-même plus qu’en voulant la convaincre elle. Ils s’installèrent alors sur le canapé, et elle l’attira vers lui pour l’embrasser. Leurs mains se font baladeuses. Les doigts de la jeune femme caressent son épaule, tandis que les siens se déplacent le long de son dos pour finir par se poser sur sa chute de reins. Elle lui ôta sa chemise, l’envoyant valdinguer à l’autre bout de la pièce, avant qu’il ne replace une mèche de ses cheveux derrière son oreille tandis qu’elle déposait de tendres baisers sur son torse. Mais qu’est-ce qu’il ferait bien sans elle ? Leurs lèvres se trouvent à nouveau, tout comme leurs langues. Petit à petit, les vêtements se font superflus. « Laisse moi deviner, tu préfère que jte déshabille hein.. » Un petit sourire s’esquissa alors sur le visage du jeune homme. « C’est plus sexy que si j’essayais de le faire. » lâcha-t-il avant de se diriger vers ses lèvres. Elle le poussa contre le dossier du canapé, tandis qu’elle se mit à califourchon sur lui, et que la main valide de Luka vint tout naturellement se poser sur sa hanche pendant qu’ils s’embrassaient. La baiser terminé, les lèvres du jeune homme vinrent se poser dans le cou de la jeune femme, et les doigts de sa main valide lui caressèrent lentement la nuque, avant de continuer leur descente.

« Tu n’es pas stupide bébé. Juste, que tu n’en peux plus.. Je sais, mais j’aimerai tellement savoir ce que je dois faire.. » Oh si, il l'était. Se montrer aussi égoïste et ne penser qu'aux répercussions que cet accident avait eu sur lui, en oubliant ce que Lena pouvait ressentir, en la maltraitant de la sorte. Si, il était définitivement stupide. Mais elle avait raison quand elle disait qu'il n'en pouvait plus. Le pire, c'était qu'il sentait que ce n'était pas près de s'arranger. En fait, c'était une drôle d'impression, mais un mauvais pressentiment l'habitait depuis qu'on lui avait parler d'une nouvelle opération. Luka n'arrivait pas à être optimiste. Il devait pourtant l'être, sinon il deviendrait encore plus fou qu'il ne l'était à l'heure actuelle. Mais c'était impossible pour le moment. « Tu en fais déjà bien assez. C'est moi qui vais devoir ouvrir les yeux et accepter tout ça. » Ce serait compliqué, et ça allait lui prendre du temps, mais s'il voulait que les choses se passent bien avec Lena, il devait vraiment ouvrir les yeux, afin de ne pas la perdre une seconde fois. Et accepter la situation lui éviterait de se comporter en « perfect jackass » une nouvelle fois. Cela commençait par lui dire les diverses éventualités qui pourraient se produire suite à la nouvelle opération. « On va faire tout pour que ça n’arrive pas. Tu dois connaitre de très bon chirurgien non de toute façon ? » Des brillants chirurgiens, il en connaissait en paquet. Mais la plupart se trouvaient à Chicago, et pas à Rio. Non pas qu'il n'ait pas confiance aux chirurgiens ici, mais... C'était différent. Enfin, il y avait de très bons chirurgiens ici aussi. Voilà qu'il s'enfonçait dans ses propres pensées. C'était grave. Il soupira avant d'ouvrir la bouche. « Ca reposera sur les mains du chirurgien, il n'y a rien qu'on puisse faire de plus. » A part croiser les doigts et/ou prier, il ne voyait pas ce qu'ils pouvaient faire. « Hey je t’interdis de dire ça Bébé ok ? Je t’aime, je VEUX être avec toi et peu importe si ça incluse t’aider jusqu’à ce que j’en crève. Je détesterais de toute façon que quiconque te touche si ce n’est moi. L'idée qu’une autre femme pourrait prendre soin de toi me rendrait malade. Si je tombais malade ou autre. Tu aimerais que quelqu’un d’autre prenne soin de moi ? Et aurais-tu envie d’arrêter tout, par peur que je devienne un fardeau ? Je ne te vois pas comme ça. Tu me crois j’espère ? » Les paroles d'Elena lui mirent du baume au cœur. « Je t'aime aussi Lena, énormément, c'est pas ça le problème. C'est pour ça que je veux que tu te rendes compte de ce qu'il arrivera si l'opération ne se déroule pas au mieux, de ce que ça impliquera... Et je voulais juste te faire savoir que je comprendrais totalement si tu n'en avais pas envie... Si... Ca t'effrayais comme ça m'effrayes. » Parce que oui, il avait peur de ce qui allait se passer par la suite, parce que rien n'était certain, et que cette incertitude le tuait. Il aimait que les choses soient claires et nettes, même si tout ne pouvait être planifier. L'incertain l'effrayait, c'était aussi simple que ça. « Et si ça ne t'effrayes pas, c'est tant mieux, parce que j'aurais vraiment besoin de toi. Comme jamais auparavant. Parce que je ne pourrais pas gérer ça tout seul. J'aurais besoin de ta force, de celle que tu me procures. » Il s'interrompit une nouvelle fois, en poussant un petit soupire. « Je veux que tu sois là. » Et bientôt les mots laissèrent place aux actes, à leur attraction, leur passion, et tout l'amour qu'ils se portèrent. Des caresses, tendres par moment, plus pressantes par la suite. Une belle alchimie, sans conteste. Une fusion, tout simplement. Et beaucoup de passion, et d'intensité. « Je t’aime Luka. N'en doute jamais. » Un petit sourire naquit sur son visage, avant qu'il ne s'approche pour l'embrasser une nouvelle fois. Non, il ne s'en lasserait vraiment pas. Jamais. « Je n'en n'ai jamais douté, et ce n'est pas près d'arriver, crois-moi. » Leurs doigts s'entrelacèrent. « Tout comme je t'aimerais toujours, quoi qu'il arrive. Et je le pense sincèrement. C'est pas juste une phrase bateau. »