Il y a certains moments dans la vie qui restent graver en nous, on ne pourra jamais les oublier même si on tente d’y échapper. Heureusement pour moi je n’ai pas énormément de souvenir de mon enfance, j’imagine que j’étais plutôt heureux avec ma sœur bien que le manque de notre père se faisait sentir parfois et que j’assistais au malheur de ma mère chaque fois qu’Elena lui demandait ou était notre papa. Je n’ai jamais posé de question peut-être car je sentais déjà qu’il nous avait abandonné et j’en ai toujours voulu à ma mère qui au fond n’y était pour rien. Elle nous a tout donné mais je la blâmais pour ce manque, quand je voyais les autres garçons jouaient avec leurs pères je ne comprenais pas pourquoi moi je n’avais pas cette chance. Elena ma sœur jumelle posait simplement la question mais sans réfléchir plus alors que moi j’étais l’homme de la famille et je me devais de prendre soin de ma mère et ma sœur, enfin c’est ce que je pensais enfant et j’essayais de les protéger en vain car je n’étais qu’un enfant qui ne connait rien de la vie et du monde. Très tôt je me suis découvert une passion pour l’art, j’aimais refaire les toiles que j’avais pu admirer à la télé ou au musée lors des sorties scolaires.
C’était mon exutoire et je me sentais tellement bien, il n’y avait que moi et ma toile blanche, puis j'ai grandi gardant cette passion secrète, tentant de relever des défis de plus en plus fous. On vivait encore en Grèce à cette époque et je me baladais dans la rue tentant de vendre mes peintures, arnaquant quelques touristes, je pratiquais des tours de magie aussi et petit à petit je prenais mes habitudes et ainsi je contribuais à la maison à ma façon. Le plus étonnant est que ma mère ne m’a jamais demandé comment je ramenais cet argent, peut-être qu’elle le savait au fond d’elle que son fils tournerait mal et elle préférait se préoccuper de la douce et gentille Elena. D’ailleurs être le vilain petit canard contrairement à ce qu’on pense ne m’a pas fait haïr ma sœur, bien au contraire je comprenais toute cet amour et cette protection qu’on lui donnait, j’en faisais de même. J’essayais par tous les moyens de soutenir ma famille mais une partie de moi était ailleurs, je rêvais d’autre chose, d’un monde plus grand et plus vivant. J’avais l’impression de subir une certaine routine alors que j’étais si jeune, je voulais voir le monde et profiter de chaque merveille qu’il avait à m’offrir mais nous ne roulions pas sur l’or loin de là. Je ne désespérais pas et continuer mes petites arnaques adorant le moment ou les touristes arrivaient. Jusqu’au jour où on me remarqua moi le petit garçon des rues je devenais un homme petit à petit et je croisais le chemin de mauvaise personne, sauf qu’elles avaient tout ce dont je rêvais, cette vie trépidante qu’on ne lit que dans les romans et qu’on ne voit que dans les films. Je prenais des risques j’en étais conscient et le niveau de mes arnaques augmentaient d’un cran, je trainais avec ceux dont on a peur et moi le bâtard j’étais enfin devenu quelqu’un. Pour certains ce n’est pas une vie mais pour moi c’était le nirvana, les sommes que je recevais dépasser mes espérances et je pouvais avoir tout ce que je souhaitais, j’offrais des tonnes de cadeau à ma sœur qui écoutait mes histoires en s’inquiétant mais je ne voyais pas le danger. Je me sentais hors d’atteinte et personne ne pouvait rien contre moi. Petit à petit je rêvais de chose plus grande et je réfléchissais à l’idée de partir de cette petite île sur laquelle j’étouffais. Du jour au lendemain je m’étais enfuis n’en parlant qu’à ma sœur, je me souviendrais d’ailleurs toujours de ce moment à l’aéroport ou je l’ai laissé seule avec ses larmes. Je marchais sans regarder en arrière pour ne pas craquer en voyant son visage imprégné de larme, je partais le cœur lourd mais c’était la chose à faire. Je ne voulais pas finir pêcheur dans une ville ou certains s’enrichissent en ne rien faisant, je connaissais le monde de la mafia et je comptais bien me faire une petite place bien chaude dans ce monde grâce à mes talents d’arnaqueurs.
Mais alors que je marchais vers mon futur et surtout la porte d’embarquement des souvenirs me revinrent en mémoire, Elena et moi avions partagé tellement, on était soudés depuis tout petit. Mais alors qu’on était encore à l’école primaire des petites filles s’étaient moquées de ma sœur, lui disant qu’elle n’avait pas de père parce qu’elle était nulle et trop bête. Je l’avais retrouvé en larme dans son coin et alors que je m’approchais d’elle pour la consoler elle leva ses yeux remplis de larme vers moi. Mon cœur se brisa légèrement, elle n’avait pas encore compris pourquoi notre père n’était pas avec nous ma mère ayant toujours veillé à la protéger. Moi j’avais assisté malgré moi à des conversations d’adulte et je savais qu’il n’avait pas voulu de nous. Mais elle me regardait et je savais que la conversation qu’on allait avoir ne serait pas plaisante.
« C’est vrai que papa il est parti parce que je suis nulle ? » Je ne savais pas vraiment quoi lui répondre et j’avais envie d’aller tirer un peu les oreilles à ces gamines stupides. Mais je m’asseyais simplement à côté de ma sœur et je tentais de trouver une histoire qui lui changerait les idées.
« Toi nulle ? Jamais de la vie, regarde le frère que tu as, c’est impossible que tu sois nulle. » Je sortais de ma poche la seule photo que j’avais trouvé de ce père qu’on avait jamais connu, j’avais fouillé partout et je n’étais même pas sûr que c’était vraiment lui mais quelque part ça me rassurer d’avoir un visage sur ce qu’on appelle père même si ce n’était pas le vrai visage. Je tendais la photo à Elena, elle était en piteux état mais on voyait assez clairement la tête de l’homme qui se trouver dessus, ainsi que notre mère à ses côtés.
« Tu sais je pense que notre père est un agent secret qui a dû partir pour pas qu’on soit en danger … Et on n’est pas nul du coup, on est juste les enfants d’un héros. Et j’aime croire qu’il pense à nous et à tout ce qu’il a perdu en nous quittant car il aurait été fier d’avoir une fille comme toi parce que moi je suis fier de t’avoir comme sœur même si parfois t’es chiante. » Je souriais légèrement et on commença alors à s’imaginer les endroits que notre père avait visité, et les gens qu’il avait sauvé. On savait très bien que ce n’était pas vrai mais ça valait mieux que la vérité ou de penser qu’il ne voulait pas de nous. Je me souviens qu’on était resté des heures à s’imaginer des choses plus folles les unes que les autres, il a même fini astronaute et cowboy mais au moins les larmes sur le visage de ma petite sœur avait cessé de couler et c’est tout ce qui compté à mes yeux.
Je m’envolais alors vers une autre ville et je commençais par Paris, la ville de l’art et de l’amour. J’avais passé les premiers temps à visiter la ville, surtout la nuit et je me baladais pour m’imprégner de l’ambiance, pour réfléchir à ce que j’allais faire et devenir. Je me posais souvent sur un banc près de la Tour Eiffel et je laissais mon imagination faire le reste, je buvais des tonnes de café et je fumais des cigarettes pour faire comme les autres. Mais très vite j’ai eu besoin d’argent, je suivais des cours pour devenir architecte mais je m’ennuyais tellement, tout semblait trop simple et routinier. Je me suis alors mis à chercher un boulot pour me faire de l’argent facilement bien que je continuais à réaliser des petites arnaques sur les touristes. Je trouvais rapidement une place comme strip-teaseur, je sais pour un homme ce n’est pas le but d’une vie et ça peut paraître étrange mais je m’amusais tellement. Puis au fond le strip-tease n’est pas différent des arnaques car toutes ces jeunes femmes en chaleur sont facile à avoir, il suffisait d’enlever quelques habits et les billets coulaient à flot. On était une petite bande et le plus marrant c’est qu’il y avait deux boîtes l’une à côté de l’autre gérer par la même personne. Une pour les hommes et l’autre pour les femmes, on se retrouvait alors tous dans les vestiaires à rire et boire, à se demander quel genre de soirée on allait faire. Je me sentais dans mon univers bien que me mettre nu et danser dans une tenue de marin ou de pompier était parfois agaçant mais vu les sommes qu’on me donnait pour faire ça je n’allais pas me plaindre.
Je vivais ma vie entre les cours et les soirées de boulot, les petites arnaques et mes petites virées nocturnes, tout était parfait et je ne pensais même plus à ce que j’avais abandonné en Grèce, j’étais dans un autre monde, toujours perché à cause de toutes sortes de drogue ou de l’alcool. Je faisais ce que j’avais envie sans personne pour me dicter ma conduite. Puis très rapidement un des patrons me remarqua, il m’avait vu dans la rue arnaquer les touristes et il avait une place pour moi dans un tout autre registre que le strip-tease. J’étais tellement curieux, je voulais savoir ce qu’il avait pour moi et je me suis donc lancé sans réfléchir. Et voilà alors la deuxième fois que je me mêlais à la mafia, c’était un tout autre niveau mais heureusement pour moi je travaillais seul, j’avais bien fait comprendre que j’étais meilleur dans ces conditions, j’avais mon petit réseau à moi en cas de besoin. Et je commençais alors à faire des arnaques un peu plus grosses, on s’attaquait aux musées, puis à des particuliers très riches et j’excellais dans mon domaine. Cependant j’avais un pseudonyme pour ne pas qu’on me retrouve en cas de problème, je n’étais plus Niko Kostas dans ce monde-là mais : Roderick Lewis. Tout se passait bien même si je commençais à être fatiguer de cette vie, je ne dormais plus beaucoup, je faisais la fête à n’en plus finir en plus de mes cours. Je pensais être invincible mais mon corps me rappela à l’ordre le jour où je suis tombé dans le coma, trop d’alcool d’après les médecins mais au fond je savais très bien que c’était trop de tout. Je m’étais cru intouchable alors qu’au fond je n’étais qu’un être humain, je suis resté dans le coma seulement quelques jours, le temps à mon corps de se remettre de mes abus. Puis je me suis réveillé, totalement perdu et surtout incroyablement seul, je n’avais personne en fait et même si j’avais essayé de me persuader que ça m’allait en me réveillant j’avais su que je n’étais pas totalement comblé.
Sur ce lit d’hôpital alors que j’étais seul je me rappelais de ma famille et surtout de ma petite sœur, elle me manquait tellement. Même lorsqu’elle critiquait mes choix de vie je l’aimais et je me souvenais de notre première vraie dispute. On était des adolescents et je commençais à trainer avec les mauvaises personnes. Je lui racontais alors toute mes histoires que je trouvais fabuleuse mais un jour elle se tourna vers moi l’air sérieux.
« Et tu crois que ça suffira à ton bonheur ? Arnaquer et faire peur aux gens ce n’est pas une vie quand est-ce que tu réaliseras ça ? » Je commençais alors à rire, on était tellement différent et c’était d’ailleurs étrange que deux enfants nés des mêmes parents puissent être à l’opposé l’un de l’autre ainsi.
« Qu’est ce qui te fait rire ? » Je pouvais sentir au ton de sa voix qu’elle était vexée, mais moi je souriais encore ne pouvant m’empêcher de remarquer la jeune femme qu’elle était devenue alors que pour moi elle serait toujours ma sœur que je consolais.
« C’est juste qu’après toutes ses années tu n’as toujours pas compris, je ne veux pas d’une vie simple et banale comme celle qu’on a. Je ne veux pas d’une gentille femme et de trois enfants qui me pourriront la vie. » Je regardais par la fenêtre de ma chambre, cette même fenêtre au j’avais passé toute mon enfance à rêver.
« Je veux vivre des aventures, je veux devenir quelqu’un d’exceptionnel … Je ne veux pas finir comme maman à avoir des regrets sur une vie que j’aurais pu avoir et que je n’aurais jamais. » J’avais toujours eu l’impression d’avoir subi cette vie en même temps que ma mère, elle avait surement eu des rêves mais elle avait dû les mettre de côté pour ses enfants et je ne voulais jamais vivre ça. L’amour n’était qu’un vague sentiment dont j’avais entendu parler et je n’en avais donc pas besoin si j’avais réussi à vivre jusqu’à aujourd’hui sans aimer quelqu’un. Puis ma sœur elle ferait sa vie un jour et elle serait toute gentille et toute rangé, j’aurais simplement à être le tonton marrant qu’on ne sait jamais quand on va le voir. Ma sœur croyant surement au prince charmant et au fait qu’une vie de famille peut-être heureuse alors que moi j’étais déjà blasé de tout ça, sachant que je perpétuerais les erreurs de mon père et de ma mère. Elena quitta simplement la pièce en me traitant d’abruti et moi je continuais à regarder par ma fenêtre. Tout comme à ce moment-là à l’hôpital, j’avais les yeux rivé sur le ciel bleu, il faisait beau ces derniers temps et moi j’étais coincé sur ce lit d’hôpital me rendant compte que je n’avais toujours rien accompli. J’étais bien décidé à passer à la vitesse supérieure et profiter vraiment de ma vie.
Deux mois c’est le temps qu’il m’a fallu pour me remettre totalement de ce petit coma et aussi le temps pour préparer mon nouveau futur. J’avais pris la décision de m’envoler de nouveau, j’avais fait le tour de Paris et j’avais envie de voir autre chose, j’étais enfin diplômé et dans la logique j’aurais dû être simplement un architecte. C’était sans compter mes contacts dans la mafia qui m’ont introduit dans le milieu avant même que j’arrive à ma nouvelle destination. Ma destination était un peu plus exotique on va dire, je partais direction Rio, une ville où il fait toujours beau, ou les filles se baladent à moitié nue, ou les criminels règnent. Je prenais une nouvelle fois l’avion pressé de voir les nouvelles aventures qui allaient m’arriver, à peine descendu de l’avion un homme en costard m’attendait et je compris que j’étais dans la cour des grands maintenant. Il m’amena jusqu’à une limousine ou je rencontrai l’un des plus grand mafieux de la ville, il avait entendu parler de moi en bien et il voulait m’embaucher pour faire des arnaques. Je posais tous de suite mais condition, je travaille seul un point c’est tout. J’avais d’ailleurs un atout par rapport à tous les autres, personne ne pouvait faire pression sur ma famille ou mes amis pour m’atteindre étant donné que j’étais seul au monde à leurs yeux. Souvent je pensais à Elena, elle était surement en train de mener sa vie tranquillement et j’espérais qu’elle était heureuse. Je menais ma vie tranquillement moi aussi, je me faisais petit à petit une place dans ce monde peu reluisant aux yeux de certaines personnes tout en gardant un boulot d’architecte comme couverture. Je montais des arnaques et mes plans étaient simplement farfelus et risqué mais il ne m’ait rien arrivé par rapport à ça aussi étonnant que ça puisse paraître. Les seules fois où j’ai atterri à l’hôpital c’était à cause de chose totalement éloigné de ma double vie.
Vous savez il y a des catastrophes parfois et je crois que mon karma a voulu me montrer que je n’étais pas invincible encore une fois, à chaque fois il venait me rappeler à l’ordre dès que je me sentais au-dessus de tout. Je me retrouvais dans une forêt pour voir l’un de mes patrons, il était dans un délire chasse ou je ne sais pas trop quoi, je crois bien qu’il chassait les rivaux plus que les ours. Mais alors que je partais de la ville j’avais un mauvais pressentiment, je savais que cette nuit n’allait pas être parfaite, je mettais pourtant mes idées farfelues de côté et je me rendais à ce rendez-vous mais alors que je garais ma voiture et me dirigeais vers l’endroit en question tout explosa. Je me souviens simplement d’avoir volé et d’avoir souffert lorsque mon corps retomba par terre, cette chute me coupa le souffle durant quelques secondes et la seule vision que j’eus avant de m’évanouir fut Luka, il était étendu pas très loin de moi et après c’est le trou noir. Je me suis réveillé au bruit des sirènes, des hommes étaient au-dessus de moi et je tentais de me relever sauf qu’ils ne me laissèrent pas le faire. Sans pouvoir en placer une je me retrouvais dans une ambulance puis à l’hôpital, on m’ausculta et je ne comprenais pas ce qui s’était produit, je me rappelais simplement de la chaleur qui m’avait envahi. J’avais quelques blessures mais rien de très grave, ils voulaient me garder en observation. Je commençais à m’impatienter et râler je n’avais qu’une seule envie partir de cette hôpital mais quelqu’un m’amena un téléphone en me disant que c’était ma sœur. Je ne lui avais pas reparlé depuis tellement longtemps, elle ma sœur jumelle, mon double je l’avais éloigné de moi et de mes mauvaises fréquentations mais à cause de cette explosion elle m’avait retrouvé. Je mettais le téléphone à mon oreille sans rien dire.
« Niko t’es là ? Tu vas bien ? J’ai vu ce qui était arrivé aux infos et il y avait ton nom et celui de Luka. » Je prenais une grande inspiration et je tentais de contrôler mes émotions, ma sœur était ma seule faiblesse et l’avait toujours été. Entendre sa voix me rappelait tous ces souvenirs qu’on avait et la Grèce me manqua pour la première fois.
« Oui … Je vais bien ne t’inquiète pas » J’entendais des sanglots dans sa voix et je m’en voulais de lui faire subir tout ça, elle devait être morte d’inquiétude.
« Niko tu me manques. » Je baissais les yeux comme si elle était devant moi et comme si elle pouvait voir à quel point j’étais touché en entendant ces simples mots.
« Tu me manques aussi … » Je l’entendais continuer à parler mais j’étais comme déconnecté, je me levais du lit d’hôpital et je disais simplement à l’infirmière de lui donner mon numéro en lui tendant un bout de papier, je n’arrivais pas à lui parler après tout ce que je lui avais fait mais je ne voulais pas réduire ses efforts à néant. Je quittais la pièce prétextant vouloir voir Luka un ami et je partais de l’hôpital sans me faire repérer. Quelques temps après j’apprenais l’arrivé de ma moitié à Rio et je ne savais pas comment aller se passer les retrouvailles, j’espérais être à la hauteur de ce qu’elle attendait simplement. J’étais effrayé que quelqu’un se serve d’elle contre moi mais mon envie de la voir prenait le dessus et je préférais mettre de côté mes idées noires durant quelques temps
Le truc c’est que je ne veux pas vivre ma vie avec des souvenirs, je veux simplement la vivre totalement quitte à me tuer mais j’aurais profité jusqu’au bout. Il y en a qui sont fait pour être comptable, être marier avec deux enfants et une grande maison et puis il y a les gens comme moi qui ne se contentent pas d’une vie simple, qui préfèrent prendre les chemins interdits. Je ne sais pas lequel de ces deux types de personne est le plus heureux ou à le moins de regret, mais je peux vous dire une chose, moi je m’éclate et je suis heureux je ne pense pas que vous puissiez tous en dire autant !