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I didn't want to hurt you, I'm just a jealous guy. } Ezekiel

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Roza S. Yukov

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MessageSujet: I didn't want to hurt you, I'm just a jealous guy. } Ezekiel I didn't want to hurt you, I'm just a jealous guy. } Ezekiel EmptyJeu 16 Mai - 13:46

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Le retour à Rio avait été un peu difficile, dire adieu à ce petit bout de paradis qu’on s’était construit avec Ezekiel m’avait ramené à la réalité. On était rentré et depuis tout était tellement différent, on s’était promis de tout faire pour que notre histoire fonctionne une fois de retour dans cette ville et pourtant on ne s’était ni revu, ni reparler depuis qu’on était rentré. J’avais besoin de faire le point sur tout ça, durant ces trois jours je m’étais déconnectée de la réalité et en revenant il fallait bien que j’affronte mes démons. Dès mon retour j’étais retournée travailler, comme si de rien était alors que tout avait changé, moi aussi j’avais changé je ne voyais plus les choses de la même manière. J’étais prête à affronter ma famille enfin mon frère pour le coup, je ne comptais plus fuir même si parfois l’envie me prenait, j’avais toujours cette peur de retourner à Moscou et ne plus pouvoir décider de mes actes. Ezekiel y était pour beaucoup dans mon assurance, dans le fait que j’avais envie de me battre pour ma vie mais d’un autre côté j’étais effrayée de cette emprise qu’il avait sur moi. Ces deux jours loin de lui m’avait aidé à réaliser à quel point mes sentiments à son égard s’était décuplé, il me manquait et je me sentais tellement faible de ressentir ce genre de chose pour un homme que je connaissais au fond depuis si peu de temps. On ressemblait vraiment à un couple, ces petites attentions, ces moments de complicité c’était attendrissant mais d’un autre côté je savais que j’étais vulnérable avec lui, il devenait me point faible. Je ne pouvais pas me permettre d’avoir un point faible alors que mon frère me cherchait partout dans le pays, il saurait utiliser Ezekiel contre moi et c’était quelque chose que je ne voulais pas, je ne voulais pas qu’il soit mêlé à toute ces histoires de famille et qu’il soit blessé. Il était fort c’était une évidence mais face à la mafia Russe il ne faisait pas le poids. Dans tous les cas j’étais retournée travailler comme si de rien était, évidemment j’avais retrouvé ma couleur blonde pour ne pas éveiller de soupçon puis pour être honnête mes cheveux blond me manquait un peu. J’avais aussi retrouvé mes talons hauts pour mon plus grand plaisir. Après ce deuxième jour de reprise mon partenaire me proposa de sortir boire un verre, tout était comme avant et je me sentais bien de retour dans cette routine. J’enfilais alors un jean moulant et un haut plutôt décolleté ainsi que mes talons, je riais en me regardant dans la glace me rappelant ma tête quelques jours plus tôt. J’avais abandonné le short en jean et les converses même si d’un côté cette simplicité me rappelait Ezekiel, avec lui je n’avais pas eu besoin d’artifice, je n’avais jamais eu à jouer un rôle. Contrairement à mes relations avec le reste du monde, je me perdais parfois entre le faux et le vrai mais en un simple regard du jeune homme qui faisait battre mon cœur je me retrouvais.

J’étais enfin prête et je rejoignais alors mon partenaire dans un bar s’inspirant des pubs irlandais, l’endroit était sombre et pourtant l’ambiance qui régnait était vraiment sympathique. On se sentait presque en famille alors que je ne connaissais personne. Les verres défilaient sans que je fasse attention et visiblement mon partenaire en avait bu beaucoup plus que moi, il commençait à tenter certains rapprochements. Je me sentais mal à l’aise, Ezekiel et moi n’avions jamais parlé d’exclusivité ou de fidélité mais je me sentais comme obliger de repousser les avances de n’importe quel homme vu les sentiments que j’éprouvais. J’étais tranquillement assise sur un tabouret loin d’être des plus confortable et alors que je parlais avec le barman, Joaquin mon très cher partenaire passa sa main sur ma cuisse, je le repoussais gentiment en essayant de lui faire comprendre que je n’étais pas venue pour ça. C’est vrai qu’avant Ezekiel, quand on sortait boire un verre on savait très bien qu’on finirait la soirée ensemble, on buvait puis on se sentait seul et au final on passait la nuit dans les mêmes draps et le lendemain matin je partais de chez lui en douce. Mais tout était différent maintenant, je ne me sentais pas seule et pas désespérée pour finir avec lui, mais il ne l’entendait pas de cette oreille. Je décidais de partir du bar pour ne pas empirer la situation et Joaquin me rattrapa alors que j’étais à quelque mètre de la sortie. Il me prit le bras pour me ramener vers lui, je ne lui avais jamais résisté et il ne supportait surement pas ça. Mon visage se retrouvait à quelques centimètres du sien et il m’embrassa, à peine ses lèvres posées sur les miennes je le repoussais délicatement tout en restant assez proche de lui. « Pas ce soir s’il te plait Joaquin » Il me regarda déçu mais en même temps il ne pouvait pas me forcer, je lui souriais et passait ma main sur sa joue de façon affectueuse. Je ne voulais pas qu’il soit vexé et que notre travail d’équipe soit mis à mal pour une simple histoire de baiser. Je tournais alors la tête vers la sortie, pressée de sortir de cet endroit quand j’aperçu la dernière personne que je voulais voir. Ezekiel se tenait là, je ne savais pas depuis combien de temps et je ne savais pas ce qu’il avait vu mais il allait surement se faire des films vu que je lui avais confessé avoir déjà eu des relations sexuelles avec mon partenaire. Je soupirais légèrement, je ne savais pas trop quoi faire. Au final je me décidais à aller vers lui, s’il n’avait rien vu c’était la chose logique à faire, je lui adressais mon plus beau sourire pas très sûre de moi. « Salut tu vas bien ? » Vraiment c’était la seule chose que j’avais trouvé à dire, pathétique. « Je ne savais pas que tu aimais ce genre de bar. » Deuxième phrase inutile, puis vu le regard qu’il portait sur moi je me doutais qu’il avait aperçu le baiser échangé avec Joaquin un peu plus tôt. Je me mordais la lèvre inférieur, je me maudissais d’avoir accepté l’invitation de mon coéquipier et surtout je maudissais mon karma pour avoir fait en sorte qu’Ezekiel vienne dans ce bar juste ce soir.
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Ezekiel J. Guerrero

Ezekiel J. Guerrero


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MessageSujet: Re: I didn't want to hurt you, I'm just a jealous guy. } Ezekiel I didn't want to hurt you, I'm just a jealous guy. } Ezekiel EmptyJeu 16 Mai - 18:21



And right now its a steel knife in my windpipe...
Le goût du sang. Cela faisait un bout de temps que le jeune homme n’avait pas eu droit à ce genre de traitement particulier. A son propre compte, il était la cible idéale des nombreux cartels qui tentaient par tous les moyens possibles et inimaginables de se faire un nom à Rio. Un quart d’heure après l’affrontement, Ezekiel gisait toujours au fin fond d’une ruelle délabrée. Difficilement, il prit appuis contre le mur en brique afin de se relever tant bien que mal. L’une de ses mains exerçait une pression au niveau de l’une de ses côtes, probablement fracturée à l’heure actuelle. Un soupir lourd de sens lui échappa. Il y avait encore quelques jours de cela, il se trouvait à des centaines de kilomètres de cette ville taudis dans laquelle les démons se cachaient à chaque coin de rue. Mais comme dans tout conte de fée, il y avait eu une fin. Prenant des chemins différents menant à leur routine respective, les deux amants s’étaient quittés le cœur serrés, les tripes en vrac. La vérité c’était qu’elle lui manquait tellement qu’il avait envie de crever tellement ça faisait mal… Du liquide sirupeux et rougeâtre s’écoulait de sa lèvre inférieure anormalement gonflée par les nombreux coups qu’il avait reçus. Malgré l’acharnement des brutes épaisses, ayant pour seul cerveau un pauvre raison sec, Ezekiel ne pensait qu’à une fois. Face à cette douleur physique pourtant intense, d’autres maux le rongeait davantage. Titubant affreusement, la proximité de son loft soulagea l’esprit tourmenté de ce dernier qui rejoignit bien vite ses appartements. Les souvenirs hantaient chaque recoin de son antre baigné par la noirceur de la nuit qui envahissait les lieux. L’obscurité avait en son sens quelque chose de réconfortant, certains s’y sentaient mal à l’aise, mais l’ancien militaire se sentait enfin chez lui. Le jet d’eau brûlant attisa ses souffrances physiques, ce qu’il endura pourtant trop occuper à penser. Pour ne pas changer. Ses longs cheveux blonds ondulés… Son sourire éclatant… Ce parfum… Sa tête heurta le mur carrelé. C’était une torture. Son cerveau ne lui laissait aucun répit, l’assaillant de toute part à chaque heure du jour ou de la nuit, c’était insupportable. Ses moyens de défense se servaient à leur guise de ce flot de sentiment constant pour le faire plier et ainsi laisser place à un esprit cartésien pour qui l’amour n’était qu’une vulgaire réaction chimique. Frisant l’étouffement, il sortit de la douche au travers d’une épaisse buée. Il avait besoin de se changer les idées. Il fallait qu’il sorte. A la hâte, un jean noir légèrement huilé ainsi qu’une chemise en jean clair furent enfilés en un temps record, chaussé de ses bottines noire également, Ezekiel attrapa son casque et les clés de sa moto en prenant simplement soin de claquer derrière lui la porte blindée.

Sans idée de lieu en particulier, le brésilien prit plaisir à conduire son bolide dont le moteur vrombissait horriblement dans les rues du centre-ville qu’il arpenter à une vitesse outrageusement élevé. Des éclats de rire ainsi que des tintements de verres le firent freiner dangereusement, sa roue arrière glissa légèrement ce qui occasionna un joli dérapage quasiment incontrôlable pour le conducteur surprit. Le bout rougissant de sa cigarette éclaira de manière éphémère le visage impassible du jeune homme. D’un pas nonchalant comme à son habitude, il se dirigea vers l’enseigne aux allures de vieux Pub Irlandais. Ses prunelles azuréennes se posèrent alors sur l’enseigne qui comportait un trèfle à quatre feuilles : O’connell. Evidemment. Son humeur exécrable n’arrangeait pas les traits déjà tirés de son visage tuméfié par la bagarre précédente. En poussant la porte du bar, il pu apercevoir l’atmosphère chaleureuse qui y régnait. Les effluves d’alcools vinrent chatouiller les narines du jeune homme assoiffé. Il avait besoin de boire. Il avait besoin d’une cuite. Maintenant. Alors qu’il s’avançait à peine, il se stoppa net. Ses pupilles fixèrent alors un couple. Une blonde et un type plus grand qu’elle ayant une musculature développée à outrance. Elle. Roza. Ici. Avec… Lui. Ses mâchoires se crispèrent instantanément, son sang ne fit qu’un tour et les jointures de ses mains blanchissaient sous la pression qu’effectuaient ses poings fermés. Une alarme stridente retentissait alors dans son cortex cérébral défaillant, vous savez cette petite voix qui vous hurlait de vous calmer avant l’irréparable ? Mais si pour vous ce n’était qu’une voix concernant un risque minime, pour Ezekiel c’était une alarme. Sauf que lorsque cette dernière retentissait, ça annonçait l’ultime annonce avant qu’un plomb ne saute et lui retire toute conscience. La scène se passait comme au ralenti, alors qu’elle lui faisait face son collègue l’attrapa par le bras pour la retourner et… Il l’embrassa. Sa veine temporale gonflait dangereusement. Malgré ses dons naturels pour la dissimulation et l’absence d’émotion, cette fois-ci la haine se lisait dans ses yeux et jusque dans les pores de sa peau ! Après ça, elle lui caressa tendrement la joue et reprit son chemin initial. Ses yeux s’écarquillèrent légèrement et elle marqua un temps d’arrêt avant de venir jusqu’à lui pour lui demander si il allait bien sur un ton détaché mais qui ne cachait en rien sa nervosité. Un pouffement tout aussi nerveux s’échappa de ses lèvres et il ne prit pas la peine de répondre à sa question, tout comme il ne prit pas la peine de lui adresser ne serais ce qu’un regard. A l’aide de sa main, il força Roza à se pousser sur le côté et rejoignit à grand pas l’ivrogne qui avait osé poser ses lèvres sur celles de la jolie blonde. Ezekiel empoigna le policier en civile par le col de son blouson, sa force se décuplait au fur et à mesure que sa rage augmentait. Des milliers de lames traversaient avec hargne le cœur déjà meurtris du brésilien qui jeta violement dehors le fameux partenaire qui, ce dernier, rencontra avec perte et fracas le goudron légèrement humide. L’ancien militaire tenait sa tête entre les mains en appuyant volontairement sur ses temps, il sentait la colère l’envahir. Sa vue se brouillait. Son sang semblait devenir de la lave brûlante. A plusieurs reprises, il marcha de long en large devant le saoulard surpris et effrayé qui observait l’apparent inconnu se comporter de manière étrange. Les dernières barrières sautèrent alors. Ses bras retombèrent lourdement le long de son corps, la commissure de ses lèvres s’étira en un sourire. Montant alors à califourchon sur le policier, il agrippait son tee-shirt et levait son poing vengeur qui s’abattit trois fois avant qu’il ne cesse. « La prochaine fois que tu la touches… Je te tue… » Chuchota-t-il à voix basse à son oreille. Il lâcha alors son haut, laissant ainsi le corps retomber violemment sur le sol, de nouveau debout il entreprit de rentrer boire plus de verre qu’il ne le supporterait. Il avait vraiment besoin d’une cuite.

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Roza S. Yukov

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MessageSujet: Re: I didn't want to hurt you, I'm just a jealous guy. } Ezekiel I didn't want to hurt you, I'm just a jealous guy. } Ezekiel EmptyJeu 16 Mai - 19:48

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Je me retrouvais le cul entre deux chaises pour le coup, d’un côté il y avait mon partenaire qui venait de m’embrasser, mouvement poussé par l’alcool certainement et d’un autre Ezekiel. Je regardais ce dernier un peu perdue, à son regard et sa façon de m’ignorer j’étais maintenant certaine qu’il avait vu la scène précédente. Cependant, je ne comprenais pas vraiment sa réaction on ne s’était jamais juré fidélité et il ne semblait pas vouloir d’une relation sérieuse alors pourquoi semblait-il aussi énervé. Bon j’avais ma petite idée en tête, si je l’avais vu embrasser une autre femme j’aurais probablement mal réagi aussi mais ce n’était pas lui qui se retrouvait en tort mais bien moi. Je n’avais même pas voulu de ce baiser, mais il ne pouvait pas le savoir vu que je n’avais pas repoussé violemment Joaquin, j’aurais peut-être dû mais je ne me doutais pas de ce qui allait se dérouler par la suite. Je restais là face à Ezekiel, sans savoir quoi dire ou faire jusqu’à ce qu’il me pousse, je le regardais étonner, il m’ignorait comme ça et préférait se diriger vers le bar. Mon cerveau mit quelques secondes à réagir, mais il était déjà trop tard, Ezekiel ne m’ignorait pas pour aller boire un verre mais pour agripper mon coéquipier par le col. Le temps que je réagisse il était déjà trop tard et tous les deux se trouvaient dehors, il y a des moments comme ceux-là ou je me maudissais vraiment. Je me dirigeais vers la sortie pour assister impuissante à la scène qui se déroulait, Ezekiel était juste en train de s’acharner sur Joaquin sans que ce dernier ne puisse répliquer. Je sais que le moment ne s’y portait pas mais sur le coup je trouvais Ezekiel vraiment sexy, c’était horrible de penser à une chose comme ça alors qu’un pauvre innocent se faisait frapper par ma faute et pourtant je ne pouvais me l’enlever de la tête. Seulement tout n’est pas si simple et ma fierté l’emporta, il n’avait pas le droit de se montrer aussi violent alors qu’il avait juste aperçu quelque chose, on est des êtres humains pas des animaux. Il avait fini son moment de colère et s’apprêtait à entrer de nouveau dans le bar mais je lui bloquais l’accès, me plaçant devant la porte. « Qu’est ce qui te prend là ? T’es complètement fou de frapper un agent de police. » Je n’arrivais même pas à le regarder droit dans les yeux et je me contentais d’observer l’état de Joaquin, son corps jonchait sur le sol et la colère monta en moi. « T’as vraiment un problème … On ne règle pas tout avec la violence faudrait peut-être que tu le réalises un jour. » Je portais enfin mon regard sur lui et il ne semblait pas désoler, ou même regretter son geste. Face à cette vision de sa différence je ne pouvais plus venir, qu’il ne ressente aucune émotion était une chose mais le réaliser en était une autre. J’avais face à moi ce même automate que j’avais rencontré, cette personne qui m’avait énervé le premier soir. J’étais impuissante vis-à-vis de ça, je ne pouvais rien dire qui changerait les choses. Je m’enlevais donc de la porte, signe d’abandon et je me dirigeais vers mon partenaire pour voir comment il allait. Je me penchais vers lui pour observer ses blessures, rien de bien grave il était surement anesthésié par l’alcool. « Je vais appeler un taxi ça va aller t’inquiète pas c’est juste quelques coups. » Je prenais sa main dans la mienne comme pour le rassurer, ignorant complètement Ezekiel et ses réactions. De toute façon il ne semblait pas s’en vouloir le moins du monde. J’aidais Joaquin à se relever, il ne semblait pas trop mal, il pourrait rentrer seul et je n’aurais pas à jouer les baby-sitters, je n’en avais pas la force, pas ce soir. Par chance un taxi passa près de nous assez vite et je l’arrêtais, Joaquin était assez conscient pour se débrouiller maintenant, je l’aidais simplement à rentrer dans le taxi.

Je me retournais alors et Ezekiel se tenait toujours là, je baissais la tête, toutes ces histoires me fatiguaient et je ne me sentais pas de taille à l’affronter maintenant. Tout ce qu’on avait partagé durant ces trois jours semblait avoir disparu au moment même où il avait frappé mon coéquipier. Je m’approchais de lui quand même, je relevais la tête mais je ne pouvais pas être avec quelqu’un qui régler ses problèmes ainsi. Je pouvais faire de gros efforts mais ce soir il m’avait prouvé qu’il n’était pas différent de l’homme que j’avais arrêté, j’avais tenté de me persuader qu’avec moi se serait différent vu les sentiments qu’on partageait mais une fois de plus je me rendais compte qu’un homme revient toujours à ses premiers travers. « Ça t’a fait du bien de te défouler sur lui ? Tu te sens beaucoup mieux maintenant j’espère, il ne faudrait pas que tu ais fait ça en vain. » L’amertume se sentait dans ma voix, on dirait qu’il n’avait pas réfléchi une seconde à ses actes, il avait juste agi sans même penser aux conséquences. S’en prendre à un membre des forces de l’ordre ainsi pouvait engendrer de lourde conséquence et même si d’un côté c’était plutôt une preuve de son attachement pour moi la seule chose que je pouvais voir c’était les traces sur ses poings, les traces de sang laissé par celui qui était mon partenaire. Même si je me sentais mal de lui faire des reproches vu que j’étais celle en tort, s’il avait seulement attendu que je lui explique rien de tout ceci ne serait arrivé, qui plus est je me sentais légèrement comme un jouet qu’il ne veut pas partager. Il avait marqué son territoire en me brandissant comme un simple objet qu’il voulait en sa possession et je ne pouvais pas accepter ça, pas après tout ce qui s’était passé entre nous. Je croyais qu’on se faisait confiance alors que visiblement ce n’était qu’à sens unique.
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Ezekiel J. Guerrero

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MessageSujet: Re: I didn't want to hurt you, I'm just a jealous guy. } Ezekiel I didn't want to hurt you, I'm just a jealous guy. } Ezekiel EmptyJeu 16 Mai - 20:39



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Les affres de la jalousie étaient un des pires maux de la Terre. Il comprenait à présent la réelle signification d’une telle souffrance intérieure. C’était pire que tout. Ce déchaînement de violence soulagea pour un temps les bas instincts du jeune homme. Ce cran de sécurité avait sauté et l’avait mené à commettre l’irréparable. Nulle trace de culpabilité ou du moindre remord ne filtrait au travers de cette façade d’insensibilité qu’il avait renfilé après cette flagrante déception. L’adrénaline s’insinuait dans chacune de ses veines avec une rare puissance, un brasier plus dangereux qu’une vaine passion venait de se déclencher dans les entrailles déchirées d’Ezekiel qui ne consentit pas à accorder un regard à Roza. Cette acte affligeant de barbarisme datant d’un siècle révolu découlait de cette colère dévastatrice qui avait réduit son humanité au silence le plus total. Il pouvait allégrement humer ce délicat parfum qui dans ses souvenirs était plus doux qu’à présent. Furieuse, elle infligea coups sur coups à l’homme meurtris qui se trouvait déjà au sol. Elle réanima en lui ses plus vieux démons, démons auxquels il avait tourné le dos durant son long séjour à l’armée qui lui avait inculqué la discipline pure et dure. Abandonnant bien vite le combat pour rejoindre le chevet de son collègue de travail, le brésilien laissa échapper un éclat de rire probablement nerveux avant d’entrer finalement dans l’enceinte du bar. Les chuchotements sur son passage n’eurent pas raison de lui, pas même les regards insistants, il prit place au comptoir en commandant au serveur un double whisky sec. S’acquittant de sa tâche avec une maladresse palpable, il déposa la bouteille au côté du jeune homme qui esquissa un semblant de signe de tête en guise de remerciement. Les deux premiers lui occasionnèrent de vives brûlures, signe des méfaits à venir. Le troisième glissa de manière divine le long de sa gorge avare de la moindre goutte d’alcool. Particulièrement amer, sa haine ne semblait pas désemplir malgré le réconfort du whisky ! Les conversations reprirent leur cour, balayant l’évènement d’un revers de manche à grand coup de bière et autres boissons alcoolisées. Que l’esprit humain pouvait être fascinant. Tel un enfant qui pleurait après avoir été victime d’une mauvaise chute et que l’on arrivait à faire rire simplement munit d’une vulgaire pomme, l’être humain réussissait à oublier en un claquement de doigt un fait marquant pourvu qu’il ait la distraction opportune. Ce glacial constat ne fit que confirmer sa vision noircit concernant les sentiments ou toute autre forme d’attachement éphémère. Une présence bien connue d’Ezekiel se présenta de nouveau à lui. Du coin de l’œil, il put à loisir se rendre compte de l’état de nervosité dans lequel se trouvait la demoiselle. « Je crois que j’en ai pas eu assez, mais entre cette après-midi et ce soir je pense avoir eu mon compte pour les dernières 24h. Mais merci de t’en soucier, c’est très altruiste de ta part Roza. » Affirma-t-il au travers d’un sarcasme mal dissimulé derrière son dédain. Son cœur s’emballait de nouveau, même si la source de ses palpitations était la même c’était un tout autre sentiment qu’il ressentait à son égard. L’image de ce baiser s’installa confortablement devant les yeux du jeune homme, impuissant face à ce dégoût immense qui lui crevait le ventre. Le quatrième verre fut nécessaire au contrôle de son orgueil vivace. Le combat avait repris de plus belle. « Au fait, je suis désolé j’ai interrompu quelque chose. Je m’en voudrais si tu as dû remettre votre baise quotidienne à un autre soir par ma faute. » Répliqua-t-il avant même qu’elle ne commence une phrase pleine de reproches latents. En fouillant dans sa poche, il sortit deux billets de cinquante dollars que l’ancien militaire fit glisser sur le comptoir en direction du serveur. Ezekiel s’empara de sa bouteille, non sans en boire une rasade au passage, et il entreprit de finir sa soirée ailleurs. Ou, en tout cas, loin d’elle. Très loin d’elle.

L’air frais gifla la peau glaciale du jeune homme qui apprécia tout de même le contact. Malgré tous ses efforts pour oublier les minutes qui venaient de s’écouler, son cortex cérébral ne semblait pas prêt à laisser en paix l’âme dévastée qui hurlait intérieurement. Accroupit, il s’accrochait à la bouteille telle une bouée de sauvetage, son autre main s’étant crispé à l’endroit où se trouvait son cœur. Cette souffrance lui donnait littéralement le tournis ainsi que des nausées à répétition. Un hurlement déchira le silence environnant, ce cri de rage, de douleur, provenait du jeune homme qui n’obtenait pas de réponses à ses questions qui traversaient de part en part l’esprit malade du protagoniste. Sa moto lui servit d’appui pour se retrouver de nouveau sur ses deux jambes et ainsi avaler ce qu’il fallait d’alcool pour se sentir suffisamment fort pour affronter Roza qui ne semblait pas vouloir le lâcher. En écartant les bras, il se retourna pour lui faire face en penchant la tête sur le côté. « J’ai pas envie de jouer là. Retourne t’amuser ou rentres chez toi, fais ce que tu veux je m’en fous mais barre toi. Rien que de te voir ça me… » Sa mâchoire se crispa à nouveau. Une cigarette lui ferait du bien, les pires vices seraient les bienvenues dans cette soirée qui s’annonçait… Mal. Très mal. « Ca fait trois jours que j’ai pas de nouvelles et là tu me colles ?! Et après c’est moi qui aie un problème. » Il avait haussé la voix et la colère déguisée en humour était mal dissimulée. Tout s’embrouillait dans sa tête sans qu’il n’ait les moyens d’y remédier convenablement. Tout partait en live et il n’avait qu’une envie : prendre sa moto et conduire le plus loin possible de cet endroit sinistre. De cette ville. Loin du moindre souvenir de Roza.

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Roza S. Yukov

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MessageSujet: Re: I didn't want to hurt you, I'm just a jealous guy. } Ezekiel I didn't want to hurt you, I'm just a jealous guy. } Ezekiel EmptyJeu 16 Mai - 21:15

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Je me retrouvais face à cet automate qui ne semblait en avoir rien à faire de moi, l’effet fut rapide et brutale, telle une lame qui s’enfonçait droit dans mon cœur. Je comprenais parfaitement qu’il ait mal pris ce qu’il avait vu mais il ne cherchait pas d’explication, comme s’il s’y attendait. J’avais l’impression qu’il se doutait que j’allais finir par embrasser quelqu’un d’autre le délaissant au passage alors que ce n’était pas ça, je n’en avais rien à faire de mon partenaire et encore moins de ses baisers. Je me retrouvais perdue dans une spirale qui n’apporterait que du mauvais. Je savais que je ferais mieux de partir de cet endroit et pourtant je restais bloquer là, incapable de le laisser m’échapper. Mes sentiments prenaient le dessus sur cette envie de le fuir, puis je n’avais pas envie de me laisser insulter sans rien dire, je n’étais pas comme toutes ces bimbos sans cervelle qu’il avait eu auparavant et je comptais bien lui prouver. Je le regardais simplement boire sans avoir la chance de parler, il me traitait de fille facile pour s’en aller deux secondes après. Je restais figer sur place, j’essayais de me reprendre et de ne pas laisser les émotions me submergeaient. S’il pensait ça de moi alors peut-être qu’on avait rien à faire ensemble, peut-être que ces quelques jours en dehors de Rio n’était qu’un fantasme, un rêve qui ne pouvait pas durer. Je me remémorais ces quelques jours, me rappelant du bonheur que j’avais ressenti, ces souvenirs semblaient si lointains, j’essayais de les garder mais ils tentaient de s’enfuir pour laisser place à cette scène de violence à la place. Je réussissais à sortir de cet endroit en passant entre tous ces gens qui avaient réussi à reprendre le cours de leurs conversation comme si de rien était alors que moi je n’avais pas réussi encore à m’enlever ses images de la tête. Je réussissais enfin à sortir et il était là par terre avec sa bouteille, comme si l’alcool, la drogue ou je ne sais quoi allait réussir à l’aider. Il avait peut-être raison au fond, je n’étais surement pas prête à vivre dans ces ténèbres qu’il m’offrait. C’était surement trop pour moi, il en savait plus sur moi que n’importe qui sur la terre, je lui avais offert tellement de chose, il ne se rendait pas compte du mal qu’il venait de me faire. En une soirée on avait réussi à briser le peu de chose qu’on avait construit, on était destructeur l’un pour l’autre et pourtant je n’arrivais pas à imaginer ma vie sans lui. Il est si facile de passer de l’amour à la haine que s’en est déroutant, mais ce soir c’était ce qui était arrivé sans qu’aucun de nous ne s’y attende. « Tu croyais quoi ? Que j’allais te laisser me parler comme ça et partir ? » Je le regardais continuer à se détruire et à jouer avec le feu, détruisant encore plus notre histoire alors qu’il avait promis quelques jours auparavant de tout faire pour la maintenir. « Rien que de me voir ça te fait quoi ? Dis-moi vu que visiblement je ne suis qu’une fille facile qui n’attend qu’une chose aller coucher avec son partenaire. » Le ton était monté d’un cran sans que je puisse me contrôler, il faisait ressortir en moi ce que je haïssais le plus. Je n’aimais pas crier et faire des scènes et pourtant j’y étais obligée pour qu’il m’écoute ne serait-ce qu’un peu. On se toisait du regard, se demandant lequel lâcherait l’affaire en premier mais on ne semblait pas enclin à laisser tomber notre fierté. On voulait chacun avoir le dernier mot ce qui généralement n’envisage rien de bon. « Je n’ai pas eu de nouvelle non plus… Alors que je ne suis pas celle qui a promis de tout faire pour que cette histoire fonctionne. » Je le mettais face à ses paroles, ces choses qu’on s’était confié l’un à l’autre ressortait pour faire mal. Je m’en voulais sur le coup d’utiliser ses mots contre lui mais je ne savais pas quoi faire ou dire d’autre, j’étais au pied du mur. « Tu as une drôle de façon de faire fonctionner notre relation … A coup de poing je suis sûre qu’on restera ensemble pendant des années. » Je soupirais, trouvant la situation complètement ridicule, je ne savais même pas pourquoi je me battais alors qu’il ne voudrait rien entendre et que chaque parole le blesserait et ne ferait qu’empirer la situation. Mais je ne pouvais pas m’empêcher de lui dire ce que j’avais sur le cœur, j’étais peut-être en tort mais au fond je n’avais jamais su comment agir avec lui. Il m’avait repoussé pratiquement à chaque fois que je me rapprochais de lui. Une fois de plus il fuyait toute confrontation pour continuer à vivre sa vie destructrice. « Alors quoi la prochaine fois que je fais quelque chose de travers c’est moi que tu vas frapper ? Parce que très franchement j’aurais préféré ... » Je me mordais l’intérieur de la joue pour retenir toute émotion et ne rien laisser transparaître mais ça devenait de plus en plus difficile alors que je le voyais tout détruire comme si je n’étais rien, comme si ce qu’on avait partagé n’était jamais arrivé. Il balayait tous ces souvenirs sans même se poser de question, sans même tenter de sauver le plus de chose possible. « On ne s’est jamais juré fidélité je te rappelle … T’as déjà eu du mal à t’engager dans cette histoire alors ne m’en demande pas trop. » Je ne sais pas pourquoi je tentais de le provoquer de cette façon, surtout que je n’avais jamais voulu le tromper et embrasser Joaquin, je l’avais même repoussé mais je n’arrivais pas à l’admettre devant Ezekiel qui de toute façon c’était déjà fait son idée sur la situation. Alors la seule chose qui me restait c’était le provoquer et tout faire pour savoir s’il y avait quelque chose à sauver entre nous ou si c’était peine perdue. Le feu et la glace était en train de s’affronter et j’avais bien peur qu’aucun des deux ne s’en remettent.
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Ezekiel J. Guerrero

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MessageSujet: Re: I didn't want to hurt you, I'm just a jealous guy. } Ezekiel I didn't want to hurt you, I'm just a jealous guy. } Ezekiel EmptyVen 17 Mai - 13:33



And right now its a steel knife in my windpipe...
Son sang bouillonnait au fur et à mesure que ce brasier sans fin n’avait de cesse d’amplifier au fil des minutes qui défilaient au ralentit semblait-il. L’orgueil d’un mâle blessé pouvait donner libre cours à une bestialité passant inaperçu en règle général. Ces nombreux couteaux qui traversaient l’organe meurtris du jeune homme à genoux, impuissant face à ses démons bien plus forts qu’il ne le serait jamais. Jamais auparavant il n’avait ressenti une telle souffrance. Elle avait le don de balayer de façon déconcertante toutes nos plus puissantes convictions aussi importantes étaient elles à nos yeux. C’était pire que tout. Pire qu’un père assénant coup sur coup un enfant sans moyen de défense. Pire qu’une mère suicidaire et dépressive qui ne sortait jamais de sa chambre. Pire qu’une guerre où tombaient nos amis, nos frères. Pire que ce vide immense qui engloutissait toujours plus cette part d’humanité si difficile à trouver. Pire que les ténèbres dans lesquels il s’était enfermé depuis sans doute le premier jour de sa vie. Il avait tellement mal… Un mal qui le rongeait avec ferveur en ayant pour seul but d’attiser sa colère destructrice. Roza ne se rendait sans doute pas compte de ce qu’elle venait involontairement de briser en lui, ni même de mal qu’il ressentait face à ce qu’il vivait comme une trahison. Elle revint alors à la charge, comme l’ange de la mort appliquant son ultime sentence. Il accueillit la demoiselle avec le sourire d’un homme brisé essayant de sauver le peu de dignité qui n’avait pas littéralement foutu le camp. Cette violence latente qu’il y avait en lui était l’un de ses pires côtés avait lequel il devait vivre chaque jour dans l’appréhension. La jeune femme ne pouvait imaginer ce à quoi il se devait de faire face sans jamais ciller, il ne s’en donnait pas le droit. Jamais. Autrefois acclamé comme un héros de guerre dont la bravoure faisait frémir les plus téméraires et qui avait reçu bon nombre de médaille, se voyait réduire à néant à cause de… Ses sentiments pour cette femme orgueilleuse qui se tenait fièrement droite devant l’épave qu’il était. Plié en deux dans l’obscurité de la nuit tel un enfant en proie au pire cauchemar qu’il lui était donné de vivre. L’ensemble de ses muscles s’était tendu rendant le moindre de ses mouvements particulièrement douloureux. Vaillamment, il se remit debout pour finalement choisir l’affrontement à la fuite. Puisqu’elle en avait décidé ainsi. « Tu oses retourner mes propres paroles contre moi ? Je dois m’attendre à d’autres coups bas ? Je n’avais aucune idée du thème de la soirée, si j’avais su je serais venu accompagné. » Le ton était donné. Les pires bassesses ne tarderaient pas à faire surface comme leurs pires ressentis leur causant plus de tord qu’ils n’étaient prêt à endurer. Ce fut tel qu’il l’avait imaginé, tel qu’il le redoutait, et Ezekiel encaissait les coups sans ciller mais avec une tristesse palpable assombrie par cette haine qui se déchaînait sans qu’il n’en soit maître ou instigateur. Il la haïssait autant qu’il… Autant qu’il l’aimait. Foudroyé par une vérité pénible à admettre, le brésilien accusa l’énième coup. « J’ai été assez con pour tenter d’êtyre le mec compréhensif qui comprend l’absence de nouvelle dû à un quotidien difficile lorsqu’on est flic ! J’ai cru que t’avais besoin de temps pour régler tes soucis, reprendre le cours de ta vie, et que lorsque tu serais prête tu me ferais signe ! Je te retrouve dans les bras de ton coéquipier et je suis celui qui est à blâmer ?! Va te faire foutre ! » Hurla-t-il du plus profond de son âme blessée. Tirant nerveusement sur sa cigarette qui se consumait à une vitesse folle, un flot d’émotions surgit l’assaillant de toute part et le laissant seul victime de ses propres erreurs. Ses membres supérieurs se mirent à trembler dangereusement, comme annonciateur d’un déferlement de violence futur. Son esprit ne lui laissait aucun répit, ses vieux travers refaisaient surface et contre lesquels il ne pouvait rien faire. Il se battait contre lui-même, contre cette autre lui qu’il avait construit au fil des années pour se protéger. La jeune femme ne l’aidait pas vraiment dans cette tâche et affligea le coup de grâce avec une facilité déconcertante. Un rire particulièrement cynique de la part d’Ezekiel retentit alors dans l’étroite ruelle dans laquelle il se trouvait. « Je suis vraiment désolé d’avoir touché une personne qui avait tant d’importance pour toi. Ne t’en fais pas t’auras tout le temps de te faire pardonner comme bon te semble. » Sous-entendit-il en évoquant à demi mu leurs parties de jambes en l’air passée qui ne semblait pas être si loin que ça du quotidien de Roza. A la seule évocation mentale des ébats de la jolie blonde et de son partenaire, le jeune homme ferma les yeux en proie à une série d’image plus horribles les unes que les autres pour l’ancien militaire meurtri. Difficilement, son regard se porta sur la cause réelle de son mal être actuel. « Je n’ai jamais lever la main sur femme. Jamais. Et peu importe ce que tu diras, ou ce que tu feras, je ne te toucherai jamais. » Affirma-t-il le plus sérieusement du monde, sans une once d’humour noir. Il n’en pouvait plus de tout ça. C’était bien trop dur. Ca faisait bien trop mal. Le jeu n’avait plus l’air d’en valoir la chandelle et les mots devenaient plus acerbe au fil du temps qui passé, s’ils s’évertuaient à s’aventurait sur ce chemin ils n’en sortiraient pas indemne. N’affichant aucun signe d’une éventuelle retraite, les anciens amants s’affrontaient avec les pires armes, surenchérissant toujours plus chacun leur tour. Ils restaient debout envers et contre tous, à présent se serait à celui ou celle qui resterait le plus longtemps debout. « Autant pour moi. J’avais pas lu les petites lignes tout en bas du contrat ! Fallait le dire plutôt que t’avais rien contre la polygamie, j’aurais pu largement m’amuser durant ses trois derniers jours si j’avais su ! » Osa-t-il avec un affront persuasif. « Je croyais que tu voulais vivre dans les ténèbres avec moi ? Alors bienvenue chez moi ! » Cria-t-il en écartant les bras avant d’avancer le goulot de la bouteille contre ses lèvres avides des effets nocifs qui s’en suivraient rapidement. Avalant goulûment le liquide jaunâtre, il posa ensuite l’objet tant convoité à ses pieds pour se rallumer une autre cigarette qui n’aurait bien évidement aucun effet sur sa colère grandissante.

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Roza S. Yukov

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MessageSujet: Re: I didn't want to hurt you, I'm just a jealous guy. } Ezekiel I didn't want to hurt you, I'm just a jealous guy. } Ezekiel EmptyVen 17 Mai - 15:02

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La confrontation était inévitable, je l’avais cherché en même temps et je ne pouvais plus fuir tout ça, il était trop tard pour changer d’avis. Je me retrouvais face au mur, partagée entre l’amour que je lui portais et mes principes, il pensait pouvoir régler les problèmes avec la violence alors qu’à mes yeux c’était la pire chose. On n’obtient pas des gens ce qu’on veut en les frappant mais nos opinions sur cette question était à l’opposé l’une de l’autre. L’amour avait fait place à la haine en si peu de temps, il avait suffi de quelques secondes pour que notre idylle soit un lointain souvenir. La douleur que provoquait cette dispute était presque insoutenable pour moi, l’émotion me submergeait et j’étais simplement bloquée dans ce cercle vicieux dont on ne pourrait pas sortir indemne. On s’affrontait et pas seulement à l’aide de jouxtes verbales mais avec les yeux, comme pour voir en l’autre ce qu’il se passait sauf que notre vue était embrouillée par la fureur et la rage qu’on éprouvait à cet instant l’un pour l’autre. J’étais en tort, je le savais et pourtant sa réaction était démesurée face à ce qui s’était passé. Puis au fond on ne se connaissait que depuis quelques temps et la discussion sur l’exclusivité de notre relation n’avait jamais été soulevée. Sauf que là on aurait clairement dit une dispute de couple et mon fort intérieur m’empêchait d’envisager les choses comme ça. Les sentiments que j’éprouvais à son égard étaient clairs mais je ne nous imaginais pas vraiment comme un couple gentillet qui vive l’un pour l’autre. S’il avait voulu une réelle histoire il aurait dû me le dire le soir ou je lui ai posé la question, question à laquelle il n’avait pas répondu enfin pas d’une manière très précise, il avait préféré me dire qu’il ferait tout pour que ça fonctionne et là il gâchait tout à peine de retour à Rio. « Je ne retourne pas tes mots contre toi je te les rappelle simplement. Je voulais que tu te souviennes de cette promesse que tu m’as fait et que visiblement tu ne comptes pas honorer. » Je préférais ne pas relever sa remarque sur le fait qu’il aurait pu ramener quelqu’un ce soir, rien que l’imaginer avec une autre faisait naître en moi une jalousie que je ne voulais pas. C’était peut-être stupide mais le fait qu’il me montre son attachement en frappant mon coéquipier n’avait fait que m’effrayer. Bien sûr c’était très sexy mais d’un autre côté je m’étais pris en plein visage les sentiments qu’on ressentait l’un pour l’autre, des sentiments bien trop important. Une part de moi prenait peur, il était devenu important dans ma vie ce qui était le signe d’une faiblesse et de vulnérabilité pour moi, il m’avait tellement manqué depuis notre retour que s’en était effrayant. J’avais connu l’amour auparavant mais ce n’était en rien semblable à ce que j’éprouvais à l’égard d’Ezekiel, il n’en avait pas la moindre idée d’ailleurs, c’était peut-être mieux ainsi. « Je n’ai jamais dit que tu étais à blâmer mais me retrouver dans les bras d’un autre n’implique pas forcément que tu doives le frapper… Surtout quand tu ne sais même pas ce qui s’est passé. » Cette dispute n’était que le résultat d’un quiproquo, Ezekiel était tellement persuadé que j’avais une quelconque envie de me retrouver avec mon partenaire qu’il n’avait pas pensé une seule seconde au fait que j’ai pu le repousser. Il avait été aveuglé par je ne sais pas trop quel sentiment et j’étais dorénavant impuissante. Il avait toujours pensé que je méritais mieux que lui alors qu’au fond c’était peut-être l’inverse, la preuve étant que je lui faisais beaucoup de mal. Je culpabilisais, je n’avais pas donné de nouvelle, je n’avais pas tenté de m’excuser pour la scène qu’il avait vue et je n’avais même pas essayé de le calmer. J’étais dévastatrice pour lui et au fond il serait surement mieux s’il ne m’avait pas rencontré. Je baissais les bras, je n’allais pas lui courir après encore une fois ou essayer de recoller les morceaux, j’étais fatiguée. Je ne sais pas qui on avait voulu leurrer en démarrant cette histoire, il était clair qu’aucun de nous deux était prêt à faire des efforts pour que ça fonctionne. « A ton avis je devrais me faire pardonner en jouant les infirmières sexy ou plutôt garder mon uniforme de police ? » Il voulait jouer les cyniques j’allais lui donner de quoi faire, je commençais même à croire qu’il ne me connaissait pas vraiment pour penser que je pourrais aller au chevet de mon partenaire avec la seule idée de coucher avec lui. Je me sentais trahi, je lui avais confié tant de chose pour qu’il puisse comprendre qui j’étais que le fait qu’il me pense être une simple fille facile qui se fout de lui me briser. Mon cœur avait connu des blessures par le passé mais aucune similaire à celle que m’infligeait cette conversation, je m’étais livrée à lui et c’était comme s’il balayait tout ça, il oubliait nos moments passés ensemble loin de Rio alors que moi je tentais de me raccrocher à ces souvenirs, seule trace de nos sentiments. J’écoutais ses derniers reproches sans rien dire, si à ses yeux j’étais ce genre de fille c’est qu’on avait rien à faire ensemble, il ne cherchait même pas une explication et la seule chose qu’il trouvait à me dire c’était qu’il aurait dû en profiter. Je baissais les yeux, il était en train de briser le peu de chose qui restait entre nous et j’étais impuissante face à cette destruction. Vivre dans les ténèbres avec lui, je me rappelais alors cette soirée qui représenter notre premier rendez-vous, on s’était lancé sans filets dans cette histoire et la chute était douloureuse. Je m’approchais simplement de lui comme pour préserver le peu d’intimité qu’il y avait entre nous et éviter que toute la ville soit témoin de la tournure de notre histoire. « Tu sais quoi j’ai essayé, j’ai fait des efforts à chaque fois et toi tu n’as rien vu. Tu crois que tu es destiné à vivre dans les ténèbres alors que tu es le seul qui t’y plonge. » Je le défiais du regard, ce que j’allais dire aller peut-être finir de détruire le peu qu’il restait entre nous mais je n’avais plus rien à perdre au fond, je l’avais déjà perdu lui à cause d’une histoire débile. « Tu crois que c’est à cause de ta différence que tu ne te lies pas aux autres mais c’est des conneries, tu repousses simplement n’importe quelle personne qui s’approche de toi. » Les mots étaient lancés, il n’y avait plus de retour possible et de toute façon je n’en voulais pas. Il avait été jaloux, je pouvais le comprendre mais ce n’est pas parce qu’on se sent tromper qu’il faut courir se détruire avec l’alcool ou d’autres choses. « Alors tu peux me traiter de fille facile ou polygame mais on sait tous les deux que tu aurais trouvé n’importe quelle raison pour m’éloigner de toi parce que tu ne peux pas faire face à ce que tu ressens. » J’étais consciente que je n’étais pas un ange dans cette histoire, sauf que j’avais repoussé mon coéquipier sans même réfléchir, ça avait été instinctif car j’étais amoureuse d’Ezekiel, peu importe ce qu’il pouvait dire. Pour lui je ne m’étais pas enfuie et ça voulait dire beaucoup. Pour l’instant je ne me rendais pas compte des conséquences de cette dispute, mais si elle était décisive pour notre histoire et bien il ne me resterait qu’une chose à faire, disparaître encore une fois en espérant oublier le souvenir de ce qu’on avait partagé car je ne l’oublierais jamais.
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MessageSujet: Re: I didn't want to hurt you, I'm just a jealous guy. } Ezekiel I didn't want to hurt you, I'm just a jealous guy. } Ezekiel EmptyVen 17 Mai - 16:42



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Destructeur, il avait dans l’optique d’écourter rapidement cette conversation inutile et qui ne mènerait nulle part, pour se retrouver chez lui cuvant son alcool et consommant toutes sortes de psychotropes pour s’enlever de l’esprit les images plus douloureuses les unes des autres qui lui passaient inlassablement en tête. La vision de ce baiser qu’ils avaient échangé, l’avait littéralement mortifié et pour sortir de ce tourment sans fin il ne possédait aucune solution valable. Une plaie béant déchirait son cœur de part en autre, les cicatrices du passé se réveillant dans l’unique but d’achever l’homme déjà à terre. Les souvenirs de leur séjour paradisiaque aux allures d’un premier flirt amoureux s’éteignaient peu à peu pour laisser place à une rage nouvelle, un élan de haine. Détestable, il lui crachait des horreurs en plein visage dans l’espoir qu’elle s’enfuit le plus loin possible de lui. Ezekiel la repoussait dans ses retranchements, il appuyait là où cela ferait le plus mal mais Roza disposait des mêmes armes qu’elle utilisait à sa guise blessant chaque fois un peu plus le brésilien impuissant. Son propre système défensif se retournait contre lui, vivant ainsi ce moment empli d’absurdité comme une ultime leçon qu’il devrait retenir pour le futur. Ne jamais s’attacher. A quiconque. Avoir fait confiance à son cœur au lieu d’écouter sa raison lui valait un combat dont personne ne sortirait vainqueur. Les deux protagonistes se toisaient intensément, aucun d’eux n’ayant l’intention de détourner le regard. Les mots pouvaient être plus dévastateurs que n’importe quel coup de poing. L’altercation ne tournait plus qu’autour de cette infidélité, c’était bien plus profond que ça et ils se mettaient mutuellement face à leurs peurs respectives comme pour tester l’autre. « Encore faudrait il que tu m’ais laissé le temps de l’honorer ! J’ai toujours tenu mes promesses. Je suis peut être le plus gros enfoiré que la terre ait jamais porté mais je n’ai qu’une parole ! » Loin d’être indifférent aux reproches qu’elle lui faisait, Ezekiel tenait le choc malgré la dureté des paroles qu’elle prononçait. Prit dans un tourbillon sans fin, ils s’affrontaient tant bien que mal. La scène passait et repassait en boucle, lui offrant une torture mentale à la hauteur de cette douleur qui s’emparait de l’être torturé qu’il était. Le jeune éclata alors de rire lorsqu’elle lui demanda son avis quant à la tenue la plus adéquate pour tenir compagnie à son partenaire amoché. Il planta alors son regard acier dans celui de Roza, il voulait qu’elle ne perde pas une miette de ce qui s’y passerait lorsqu’il lui jetterait en pleine figure une réplique bien plus acerbe que précédemment. « J’en sais rien, je dirais qu’un short en jean et des converses lui suffirait tout aussi bien ! » Affirma-t-il en haussant légèrement les sourcils pour appuyer sa phrase déjà lourde de sous-entendu. La provocation était de mise et les deux y allaient bon train. Il n’avait pas relevé la remarque précédente, jugeant bien trop inutile de poser une quelconque question concernant ce fameux baiser qui le hantait à présent. Harcelant son cerveau défaillant et qui ne cherchait absolument pas à repousser ce flash back incessant. Aucune explication ne serait assez convaincante pour calmer les émois du jeune homme perdu entre ses sentiments criants qu’il éprouvait à son égard et ce sursaut d’orgueil dû à cette peine immense qui le submergeait. Il n’y avait aucune issue favorable à leur jouxte verbale. Il n’y avait aucune lumière au bout du tunnel et peut être était-il venu le temps de s’enfermer une bonne fois pour toutes dans cette obscurité si rassurante à ses yeux. Ezekiel se répétait intérieurement d’être fort mais c’était bien trop demandé, en réalité il était épuisé. Il n’était pas prêt à vivre tout ça, s’en était trop pour lui. Il n’avait pas la carrure pour assumer cette relation, la preuve en était de cette jalousie ravageuse qui lui avait fait commettre l’irréparable. Ne regrettant en rien son geste, certes impulsif, mais justifié par l’amour qu’il portait silencieusement à la jeune femme qui avait osé laisser d’autres lèvres que celles du brésilien se poser sur les siennes. Inacceptable. Ce n’était en rien sa propriété qu’il défendait, mais elle avait salit leur idylle. Il n’arrivait pas à y faire face, tout ce chamboulement qui s’opérait aux tréfonds de ses entrailles le détruisait à petit feu. « Je t’avais prévenu, je ne veux pas être sauver et je ne peux pas l’être quoique tu en penses, quoique tu en dises. Je t’ai demandé si tu étais prête à vivre dans les enfers avec moi et tu as accepté. Tu peux te trouver un tas d’excuses qui m’accable pour justifier tes tords mais la vérité c’est que tu n’es pas de taille à affronter ça ! » Lui cracha-t-il au visage avec dédain. La partie était grandement commencée, le tout était de savoir comment tout ceci se terminerait et nul doute que la conclusion serait amère pour l’un comme pour l’autre. Il ne pouvait en aucun cas blâmer l’appréhension qu’elle pouvait ressentir à l’idée de devoir assumer une telle relation et que la difficulté de la tâche la faisait reculer, mais elle avait prit ses engagements sans pouvoir les tenir à présent. « T’es certainement une experte en la question, toit contrairement à moi tu ne repousses personnes hein Roza ! » Affirma-t-il en rapport avec l’intimité qu’elle avait partagée avec son coéquipier. Le sujet revenait constamment sur le tapis et pour cause, c’était le point de départ de cette absurde conversation ! Mais c’était aussi la raison de ce mal être qui ne le lâchait pas. Ezekiel avait été au mauvais endroit, au mauvais moment. S’il n’avait pas voulu sortir se changer les idées dans l’attente d’un signe de la part de son amante, tout deux n’en seraient pas ici. L’échange buccal cependant n’était pas nécessaire pour améliorer leur relation ! L’incompréhension les liait comme au premier jour, ils se retrouvaient à nouveau perdu entre leur sentiment d’insécurité et cet amour naissant et dévastateur qui leur jouait le pire des tours. « Ce que je ressens ?! Parlons en de ce que je ressens ! J’ai l’impression d’avoir été trahis, je me sens vide comme jamais auparavant ! Je suis en colère ! En colère contre toi, contre moi, contre ce que je ressens pour toi ! Je t’aime putain ! J’en crève et toi tu me regardes dans les yeux en me disant que j’essaie de t’éloigner ?! Tu ne sais pas à quel point tu as pu me manquer, je me sentais mort et je me morfondais en t’attendant ! Je te retrouve dans les bras d’un autre et toi tu me parles de fidélité dont on n’aurait pas parlé ?! Si toi tu m’avais vu embrasser une autre, comment aurais-tu réagis hein ?! » Hurla-t-il en se rapprochant un peu plus d’elle, l’impact des mots était aussi fort que les décibels qui sortaient de sa bouche. Il venait d’avouer ce qu’il ressentait vraiment en mettant de véritables mots dessus. Plus de retour en arrière possible, seule la souffrance persistait.

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MessageSujet: Re: I didn't want to hurt you, I'm just a jealous guy. } Ezekiel I didn't want to hurt you, I'm just a jealous guy. } Ezekiel EmptyVen 17 Mai - 19:54

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Je n’avais pas imaginé que ma soirée se terminerait ainsi, pourtant il fallait que je fasse face à mes choix. Je ne voulais pas vraiment sortir boire un verre au départ mais je m’y étais allée pour faire comme si de rien était, comme si rien n’avait changé et surtout pas moi alors que c’était le cas. Depuis quelques temps j’étais une différente personne, j’avais tout pour être heureuse et pourtant je n’arrivais pas à accepter ce bonheur et vivre avec. J’avais cette peur enfui au fond de mes tripes, cette sensation que le bonheur n’était pas fait pour moi et qu’à chaque fois que j’y goutais, quelqu’un allait me l’enlever. Au fond j’étais la seule qui refusée de se laisser aller mais c’était tellement plus simple de voir le mauvais chez les autres plutôt que chez soi. Du coup je me retrouvais coincer dans cette rue à balancer les pires horreurs à la personne qui comptait le plus pour moi aujourd’hui, la seule personne qui me connaissait réellement sans tous ses mensonges. On se blessait à tour de rôle comme si ça enlèverait la peine qu’on ressentait, mais au fond ça ne faisait que l’attiser. Chaque mot, chaque regard me briser un peu plus et je n’étais pas sûre de pouvoir me relever. On a tous notre lot de déception, chaque personne qui se balade dans Rio a son passé plus ou moins glorieux, on a nos blessures secrètes et personne avec qui les partager. C’était mon cas, jusqu’à ce que je rencontre Ezekiel, je ne pouvais pas sortir indemne de cette conversation, j’espérais simplement que les dégâts ne soient pas trop conséquent. Je serais les dents pour ne surtout pas me montrer faible face à lui, je l’avais été une fois déjà et il semblait oublier ce que j’avais traversé. Les torts étaient partagés mais au fond ce petit écart de ma part était une bonne chose, ça nous permettrait d’avancer le seul hic c’est que ça ne serait pas dans la même direction vu la tournure de notre conversation. Alors qu’il répondait à ma question qui n’en était pas vraiment une à propos de la tenue approprié je ne savais plus ou me mettre, il avait voulu me jeter sa en pleine face et me regardant droit dans les yeux. Je fermais alors les yeux pour tenter de me reprendre. Je ne savais pas ce qu’il attendait de moi, peut-être que je parte et que je le laisse s’enfermer dans son malheur, c’est ce que j’aurais dû faire mais je ne pouvais pas. La seule idée de partir loin de lui après ce qu’on s’était dit me tuait. Je me rendais compte que quoi que je dise ça ne serait jamais assez, il était plus fort ce jeu-là que moi, je n’arrivais pas à me montrer aussi froide que lui. Le plus étonnant c’était qu’il se montrait froid avec moi alors qu’il m’avait prouvé son amour en allant frapper mon partenaire, mais ce n’était pas le genre de preuve d’amour que j’affectionnais ou que je souhaitais. On rêve tous de ce genre d’amour, enfin chaque fille surtout, ce genre d’amour fou et passionnel qui nous fera découvrir de nouvelle sensation et émotion mais au fond c’est un rêve stupide car ce genre d’amour n’apporte que du malheur. Il y a parfois des happy ending, une fois que les deux personnes ont grandi et peuvent réellement se retrouver mais tout est différent. Je me sentais pourtant irrémédiablement attirer par lui, par ce qu’il était, nos sentiments étaient indéniables et dès la première seconde on avait tous les deux su que l’autre était différent. Mais même si on rencontre son grand amour, ça ne veut pas dire qu’on peut être ensemble. On ne peut pas choisir qui on aime mais on peut choisir comment on aime une personne et parfois il s’avère que la seule façon d’aimer quelqu’un c’est de ne pas être avec. C’était peut-être notre cas à Ezekiel et moi, même si ça me déchirait le cœur je ne voyais pas d’autres raisons à notre incessant combat, car ce ne serait surement pas le dernier et au fond une vie à s’aimer et se déchirer je ne sais pas si c’est vraiment la meilleure chose. « Si tu ne veux pas être sauvé alors pourquoi tu es parti de Rio avec moi ? Pourquoi tu étais une toute autre personne là-bas et pourquoi tu es redevenu un salaud ici. » Je le regardais perdue, il était même totalement différent du Ezekiel que j’avais rencontré, quelque chose c’était brisé par ma faute et je n’étais pas sure de pouvoir réparer les dommages. « Tu crois que je ne suis pas de taille mais je t’ai rattrapé le premier soir n’oublie pas ça, je t’ai rattrapé alors que j’ai passé ma vie à fuir. » Je ne savais pas vraiment si lui rappeler ces anciens souvenirs aideraient à faire avancer les choses, il n’y avait peut-être rien à faire avancer et on voulait juste ce jeter nos quatre vérités en face, pour se faire souffrir ou peut-être simplement comme seul moyen de défense face à l’arrivée de l’autre dans notre cœur. « Je l’ai repoussé » J’avais crié ces quelques mots comme pour qu’il comprenne enfin, qu’il comprenne que je n’en avais rien à faire des autres et qu’il n’y avait eu que lui-même s’il ne me croyait pas. « Tu ne crois pas qu’il m’aurait suivi sinon ? Je n’arrive même pas à croire que tu es pu penser une seconde que j’avais voulu de ce baiser … Je pensais que tu me connaissais mieux que ça. » J’étais à bout de souffle comme si j’avais couru un cent mètres à toute vitesse alors qu’il n’en était rien, ce combat me mettait à bout et je ne voyais plus d’issu, même pas une de secours.

On était coincé à se haïr simplement pour un faux pas, s’il avait seulement voulu parler au lui de réagir ainsi, tout aurait été différent mais comme il l’avait dit, je ne pouvais pas le changer. Je n’avais jamais voulu qu’il soit une différente personne, juste qu’il me fasse confiance mais c’était surement trop pour lui. J’écoutais son laïus et mon cœur se brisa d’autant plus lorsqu’il prononça ces trois mots que je n’avais pas eu la force de dire encore. Il l’avait dit et rien ne pourrait effacer son je t’aime, je n’osais même pas le regarder. C’était peut-être trop pour moi je ne sais pas vraiment, mais ces mots aussi anodin soit ils pour certaines personnes me donnait qu’une envie, fuir le plus loin possible. J’étais heureuse de nouveau, simplement d’avoir entendu ces mots et je savais qu’on m’enlèverait ce bonheur d’ici peu. Je restais alors là immobile, comme figer sans savoir quelle réaction avoir. Mais sa dernière question me débloqua, je le regardais dans les yeux comme pour lui montrer que j’étais sure de moi. « Je t’aurais parlé, j’aurais tenté de savoir ce que ça voulait dire et pourquoi tu m’aurais fait ça. » Je ne savais pas vraiment si c’était la réaction que j’aurais eu mais dans tous les cas je n’aurais pas frappé cette autre fille, enfin je ne pense pas. Même si j’essayais d’oublier son je t’aime, il résonnait dans ma tête et mon cerveau avait gardé prisonnier ces quelques mots pour me les rappeler sans cesse. « Après ces quelques jours hors de Rio avec toi j’étais censée partir, je devais m’enfuir de nouveau pour échapper à mon frère mais à la place la première chose que j’ai fait en rentrant ça a été de défaire ma valise. Je n’avais jamais défait cette valise depuis que j’étais arrivée … » Je baissais les yeux, ayant du mal à avouer les choses en ayant ses yeux dans les miens, c’était trop difficile. « Si je ne t’ai pas appelé c’est parce que je devais régler cette histoire alors tu peux être en colère contre moi ou contre tout ce que tu veux je n’en ai plus rien à faire maintenant. » Je relevais la tête pour l’affronter puis j’haussais les épaules, comme pour lui montrer à quel point je me fichais de tout ça, en le perdant lui je venais de tout perdre, j’aurais au moins eu droit à un peu de bonheur avant de tout reperdre. « Et oui je te regarde dans les yeux en te disant que t’essaye de m’éloigner car à cet instant c’est ce que tu fais, avant même qu’on commence cette conversation t’espérais seulement que je parte et que je t’abandonne alors je vais te donner ce que tu veux. » Je m’éloignais de lui, nos corps s’étant rapproché afin de mieux crier l’un sur l’autre surement. « De toute façon tu n’as jamais cru en nous alors ça ne devrait pas trop de faire de mal que je disparaisse. » Notre conversation mouvementée ne pouvait avoir qu’une conclusion comme celle-ci, à moins qu’il ait de nouveau des choses à me dire sur le fait que je m’en fichais de lui et que je me jetais dans les bras du premier abruti venu. Je ne savais pas ce qu’on pouvait se dire de plus, le mal était déjà fait et même si il m’avait dit qu’il m’aimait, je n’étais pas sûre que son amour pour moi ait survécu à cette nuit.
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Ezekiel J. Guerrero

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MessageSujet: Re: I didn't want to hurt you, I'm just a jealous guy. } Ezekiel I didn't want to hurt you, I'm just a jealous guy. } Ezekiel EmptySam 18 Mai - 11:58



And right now its a steel knife in my windpipe...
Leurs hurlements respectifs résonnaient au fin fond de cette ruelle habituellement calme, seulement rythmée par les rires et les verres qui s’entrechoquaient, mais ce soir cette dispute brisait cette apparente paisibilité. Tels des gladiateurs plongeaient dans un arène de laquelle un seul d’entre eux sortirait vivant, ils s’affrontaient et toisant perpétuellement son adversaire. Son tempérament d’ancien guerrier l’obligeait à ne jamais ciller, il ne pouvait pas se le permettre. S’il n’avait pas périt sous les balles, s’il avait survécu à plusieurs missions suicides, Ezekiel réussirait à outrepasser tout ça. Simplement le fait de sortir vainqueur laisserait une amertume encore inconnue jusqu’ici et qui le poursuivrait certainement toute sa vie. Tout se jouait ce soir. A nouveau, les cris avaient remplacé les éclats de rire passés. Une simple partie de poker allait sceller leur avenir relationnel à tout jamais. Les deux protagonistes abattaient leurs cartes tour à tour et plus les minutes défilaient, plus les discours semblaient violents. Le jeune homme accusait le coup sans pour autant montrer le moindre signe d’affaiblissement, pareil à un arbre que l’on essaie d’abattre, il faisait front en puisant dans des ressources insoupçonnées pour tenir bon. Si en apparence il semblait aussi sûr de lui qu’à l’accoutumer, le brésilien n’en menait en réalité pas large. L’extérieur de sa personne contrastait totalement avec le chaos qui régnait intérieurement, sa défaillance prenait peu à peu le relais malgré les charges incessantes de ses émotions qui n’avaient pas l’intention de se taire. Pour le plus grand désarroi d’Ezekiel qui se consumait littéralement. Ses organes internes se tordaient dans tout les sens, lui infligeant ainsi une douleur supplémentaire mais tout de même incomparable aux affres de son cœur balafré. Le nombre impressionnant de ses cicatrices de guerre n’était rien en comparaison avec ce qu’il ressentait à ce moment précis. En perdition total, il tenait debout grâce à un aplomb insoupçonnable. L’alcool précédemment ingurgité commençait tout juste à faire effet et s’il annihilait complètement ses blessures physiques, notamment celle de sa main vengeresse, cela ne faisait en réalité qu’amplifier son mal être grandissant et cette irrémédiable envie de régurgiter. Cette envie de vomir tenace résultait d’un dégoût hors norme éprouvait à la seule image de Roza embrassant son coéquipier. Harcelé moralement par cette vision dégradante, il n’arrivait plus à fermer les yeux sous peine de revoir fatalement ce moment gravé en lui par des décennies. Pour la première fois, il se rendait véritablement compte de la teneur de ses sentiments pour la jeune femme qui cédait sous le poids d’une culpabilité certaine mais aussi, et surtout, face à cette dispute particulièrement douloureuse pour chacun d’eux. Une série de question auxquelles il n’avait pas de réponse apparente fut mise sur le tapis, il allait devoir à nouveau trouver une pirouette digne de ce nom. Chose peu facile dans l’état actuelle des choses. « Je t’ai mise en garde plusieurs fois, je ne suis pas quelqu’un de bien et tu as dis ne pas vouloir me changer si je me rappelle bien ? Je suis ce que je suis, c’est à prendre ou à laisser. » Lâcha-t-il sans honte. Il avait dû accepter cet état de fait lorsqu’il fut assez grand pour comprendre sa différence et des années furent nécessaires à l’élaboration d’une technique visant à faire de sa faiblesse, une force. A présent, le brésilien devait se contenter de vivre le mieux possible avec et il devait également accepter les failles dont il était pourvus. C’était ainsi et pas autrement. Si ce qu’elle ressentait à son égard n’était pas suffisant pour surmonter cela, alors elle devait s’éloigner au plus vite de lui… Il en mourait sûrement de l’avoir perdu. Il retrouverait la solitude avec une certaine affection pour cette dernière qui avait été la seule à l’accompagner durant sa longue traversée du désert… « Tu ne sais pas ce que c’est de vivre dans mon monde, tu n’en as eu qu’un aperçu et tout à l’heure tu m’as regardé comme si j’étais un monstre. Mais c’est ce que je suis Roza ! C’est dans ma nature et tu n’es pas prête à l’accepter alors arrêtes de te convaincre du contraire ! » Soupira-t-il à bout de force, dépasser par les évènements, épuiser par ces trois jours horriblement long sans elle et qui avait laissé des traces indélébiles. Le pire dans tout ça, c’était que son absence n’était pas mise en cause et qu’il ne lui en voulait en rien son besoin d’arranger les choses de son côté pour mieux se retrouver par la suite, l’esprit léger. Mais elle avait préféré boire un verre avec son partenaire plutôt que de passer un moment avec lui et ça c’était… C’était intolérable dans l’esprit tourmenté du jeune homme qui se battait contre lui-même sans en voir la fin. Le cri déchirant de Roza fit reculer d’un pas Ezekiel surprit par tant d’emportement de sa part. Sans piper mot, il l’écouta. Plutôt convaincante, un fin sourire se dessina sur les lèvres de son interlocuteur. Mauvais signe. « Tu as une drôle de façon de repousser quelqu’un ! Caresser la joue d’un mec qui te vole un baiser, c’est pas commun faut dire ! Mais bon, comme tu l’as si bien dis, on a jamais parlé d’exclusivité ! » L’ironie était transparente dans ses propos acerbes, même si son explication tenait la route ça n’enlevait en rien la peine qui le submergeait par vagues successives lui rappelant sans cesse cette trahison. Aussi involontaire soit-elle.

N’ayant jamais prononcé ses mots auparavant, Ezekiel n’en mesura pas la portée que cela aurait sur Roza mais également celle qu’elle aurait sur sa propre personne. Tel un boxeur qui avait prit un mauvais coup, le brésilien se retrouvait dans les cordes à moitié inconscient. Ce cœur s’avérant si fragile se brisa un peu plus lorsqu’il comprit ce que révélait ces quelques mots en apparence anodin. Faisant preuve d’une mauvaise foi flagrante, Ezekiel secoua la tête désabusé. « Tu essaies réellement de me faire croire que tu serais arrivée la fleur au fusil ?! Je t’en prie ! Me prends pas pour un con ! » Affirma-t-il en levant les yeux au cil, incrédule face à la jeune femme qui n’avouait en aucun cas ses tords. Sans doute était il le monstre ici, mais il n’y avait ni ailes, ni auréole, chez elle ! S’en était décidément trop pour le jeune homme qui perdait pied, s’enfonçant dans une haine sas borne qui se déversait en lui comme un poison mortel. Forcé d’écouter les pseudo arguments de la jolie blonde en boucle, elle ne prenait que très peu d’air entre chaque tirade et il se retrouvait face à un énième abandon. « Ne me dis pas que tu as essayé quoique se soit, c’est faux. Tu ne te mets pas à ma place ! A la seconde où tu m’avais envoyé ce texto pour me demander de fuir avec toi, je t’ai répondu et je t’ai emmené loin de tout sans hésiter ! J’ai combattu ma nature propre pour ne faire ressortir que le bon en ta présence et tu n’imagines pas combien c’est difficile et douloureux ! Mais ce n’est rien en comparaison de ce que tu as fais ni même de cette conversation. J’ai peut être laissé mon impulsivité prendre le dessus ce soir, en interprétant mal ce qui s’est passé entre ton partenaire et toi, mais si tu avais assumé cette relation il aurait su qu’il avait perdu le droit de t’embrasser ! La vérité c’est que tu n’assumes rien, ni ce que tu ressens, ni ce qu’on a vécu et tu me tiens éloigné de ta vie parce que si j’en faisais vraiment partit ça voudrait dire pour toi que je t’enlève ta foutue indépendance ! Arrêtes de jouer les mères de vertu parce que tu n’y trompes que toi, j’ai des tords mais tu en as aussi ! » Hurla-t-il une dernière fois, à bout de souffle. Ca n’allait pas marcher. Rien ne fonctionnait correctement chez lui, comment cela pourrait être autrement dans ses relations ? C’était un pari perdu d’avance. D’un geste rageur, il envoya au loin la bouteille au trois quart vide qui s’éclata sur le sol en répandant son liquide sirupeux sur les pavés sombres. « Tu sais quoi ? Je vais te faciliter la tâche, puisque je suis le salaud de l’histoire qui n’éprouve rien, qui n’a conscience de rien, qui ne fais aucun effort et ne crois en rien, c’est moi qui vais disparaître. Ca te va comme ça ? » Du bout des lèvres, il se recula de plusieurs pas en direction de sa moto sans jamais quitter du regard celle qui avait fait battre son cœur à plusieurs reprises pour réveiller l’homme bon qui sommeillait en lui et qui après cette nuit disparaîtrait à tout jamais…

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MessageSujet: Re: I didn't want to hurt you, I'm just a jealous guy. } Ezekiel I didn't want to hurt you, I'm just a jealous guy. } Ezekiel EmptySam 18 Mai - 12:55

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J’essayais de résister, de tenir bon face à cette vague de haine de la part de celui que j’aimais mais c’était de plus en plus dur, chaque minute qui s’écoulait briser un peu plus mon cœur. Le pire dans tout ça c’est que je ne comprenais même plus ma première réaction face à l’impulsivité d’Ezekiel, j’aurais surement mieux fait de disparaître mais ma fierté et ma grande gueule avait pris le dessus. Je n’avais jamais osé dire leurs vérités aux gens qui m’avaient blessé alors Ezekiel en prenant peut-être un peu plus que ce qu’il aurait dû. Je me sentais simplement piéger dans tout ça, je pourrais dire n’importe quoi ce ne sera jamais assez aux yeux du jeune homme, il trouverait toujours quelque chose à redire. Il se sentait trahi et je n’arrangeais certainement pas les choses en continuant mes reproches. A chaque fois que j’essayais de me calmer, que j’apercevais un peu de répit il y avait une nouvelle remarque, un nouveau reproche et ça repartait de plus belle, comme si on avait gardé tout ça en nous depuis le premier jour dans l’attente de pouvoir se cracher dessus ainsi. Le plus insensé c’est qu’on se souvenait parfaitement de tout ce qu’on avait pu se dire, sauf que ça ressortait pour montrer à l’autre qu’il était en tort. On avait essayé de construire quelque chose, ces quelques jours loin de Rio avait ressemblé à une vraie vie de couple et une fois de retour ici c’est comme si tout avait disparu, ce n’était qu’un bonheur éphémère, nos personnalités reprenaient le dessus. Dès le premier soir j’avais su que ce serait difficile, mais notre première dispute à côté de celle-là n’était rien car à cette époque nous n’avions pas les armes qu’on a aujourd’hui pour s’affronter. Toute cette histoire était démesurée face à ce qui s’était passé et au fond ce n’était pas qu’une question de baiser et de jalousie, cet acte a juste été le déclencheur d’une conversation sur notre histoire et sur notre avenir en tant que couple. Nos peurs se mélangeaient à nos blessures, un cocktail explosif comme on peut le voir. « Excuse-moi si je ne repousse pas les gens à coup de poing comme toi » Une partie de nous abandonner le combat tout en étant incapable de baisser les armes, simplement pour être celui qui aurait le dernier mot. « Et si tu voulais l’exclusivité il n’y avait qu’à demander et ma réponse aurait été oui. Si je voulais tant que ça mon partenaire c’est lui que j’aurais appelé et pas toi. »

La discussion prenait tout de même un tournant inattendu, son aveu sur ce qu’il éprouvait pour moi me figea, un sentiment de bonheur commença à naître pour s’essouffler rapidement vu les circonstances dans lesquelles ces mots étaient sortis. Il m’aimait mais je n’étais pas certaine que son amour soit toujours aussi présent après cette nuit, on avait été trop loin pour retourner en arrière. Mais sont je t’aime fut rapidement effacer par ses nouvelles paroles, ce qu’il pensait surement être une déclaration et une preuve de son amour pour moi et bien je ne le prenais pas de la même façon, il avait combattu sa nature pour moi, je me sentais légèrement trahie. Je ne pensais pas qu’il avait eu besoin de faire semblant ou de combattre quoi que ce soit pour être avec moi, pendant tout ce temps j’avais simplement pensé que ça s’était fait naturellement mais il faut croire que je me suis trompée. Tout ce que j’avais espéré de nous deux n’était qu’un rêve impossible à réaliser, il fallait que je m’y fasse et que je vois enfin la réalité en face. « Tu te rends compte de ce que tu dis ? En gros tu as fait semblant avec moi tout ce temps en jouant les gentils, tu t’es forcé à être quelqu’un que tu n’es visiblement pas. » Je me sentais trahie à mon tour d’un seul coup, le fait qu’il me dise ça avait tout changé. Peut-être que pour lui c’était une bonne chose mais pour moi c’était simplement le signe que tout ce qu’on avait vécu été faux. J’avais espéré l’inespérable de la part de cet homme, après ça je n’arrivais plus vraiment à contrôler mes émotions et je sentais les larmes montaient. Mes yeux étaient brillants mais pas pour la bonne raison, c’était trop pour moi. J’avais pensé que ce serait différent avec Ezekiel, que même s’il trempait dans des affaires pas très nettes ça ne le définissait pas pour autant, qu’on pourrait laisser tout ça de côté car l’amour est supposé être plus fort que tout. Alors je ne sais pas si c’est qu’on ne s’aimait pas assez ou que les choses étaient trop compliquées mais ça ne fonctionner pas entre nous il fallait se rendre à l’évidence. « On s’est rencontré alors que je t’ai arrêté, excuse-moi de ne pas parler de toi à tous mes amis de la police pour leur faire comprendre de garder leurs distances. » Je reprenais légèrement mon souffle car au fond il avait raison je n’assumais pas ce que je ressentais, ce n’était pas par rapport à lui c’était simplement cette peur de souffrir encore une fois. Cette peur de me jeter à corps perdus dans une histoire destructrice car elle l’était, c’était peut-être facile pour lui, il se fichait de tout mais je ne pouvais pas me laisser aller et jouer les petites amies bien sous tous rapport alors qu’on vit dans deux mondes opposés. « Tu as raison je n’assume pas ce que je ressens, je n’assume pas le fait d’avoir complètement craqué pour toi et d’être resté à Rio dans la seule optique de pouvoir être avec toi. » Je regardais la bouteille jonchait sur le sol, elle déversait le peu d’alcool qu’il restait à l’intérieur et je me rendais compte que l’alcool coulait dans les égouts comme notre amour. Un simple geste avait tout détruit de ce qui nous restait et pourtant je n’arrivais pas à me faire à l’idée de ne plus jamais le voir. « Je n’ai jamais dit que tu étais le salaud de l’histoire … » Je le regardais s’éloigner de moi avec un nœud au ventre, si je le laissais partir se serait réellement terminé et je ne savais pas si j’étais réellement prête pour ça. « C’est moi qui suis en tort je le sais, je suis la salope de l’histoire si ça peut te faire plaisir mais je ne voulais pas de ce baiser et encore moins de cette dispute. » Je restais planter là dans le vain espoir que ça puisse changer quelque chose alors qu’il était trop tard, Ezekiel avait choisi de retourner dans ses ténèbres sans moi et c’était peut-être mieux pour lui. Car j’étais la destructrice pour une fois, j’avais brisé deux cœurs ce soir, le sien et le mien.
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MessageSujet: Re: I didn't want to hurt you, I'm just a jealous guy. } Ezekiel I didn't want to hurt you, I'm just a jealous guy. } Ezekiel EmptyVen 24 Mai - 13:45



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Le poison alcoolisé commençait tout juste à coloniser le réseau veineux de son corps léthargique, s’insinuant jusque dans les moindres recoins. Sa vue se brouillait ostensiblement, effet découlant directement de l’alcool ingéré en trop grande quantité mais surtout bien trop rapidement. Ces méfaits tardaient pourtant à embrumer l’esprit du jeune homme qui mourrait d’envie de se tordre de douleur tant la souffrance ressentie était intense. Aucune protection aussi efficace soit elle aurait pu atténuer le mal qui le rongeait. Une énième cicatrice avait élu domicile chez le brésilien mais à défaut d’être physique, cette blessure intérieure déchirait littéralement son cœur en deux parties bien distinctes. L’une d’entre elle ne servait qu’à pomper le sang pour ensuite le rediriger mais l’autre… L’autre régissait certaines de ses émotions. L’autre avait été la cause directe de cette dégringolade douloureuse. Ce cœur qui autrefois ne battait que pour le tenir en vie c’était révéler servir à autre chose. En réalisant cela, Ezekiel comprit son erreur. Cette jalousie était née des sentiments qu’il développait à l’égard de Roza et ce fut ce qui le mena irrémédiablement à une chute brutale. Cet amour naissant le menait à sa perte. En si peu de temps, elle avait pris une telle place dans la vie habituellement vide de sens du jeune homme qui l’avait accueilli comme une éventuelle rédemption. Un moyen de s’en sortir. Agissant en général toujours dans son propre intérêt, il avait fait passer la demoiselle avant tout le reste. Avant lui. Avant la drogue. Avant l’alcool. Il aurait dû se douter que cette relation était vouée à l’échec. C’était couru d’avance. Face à elle, dans un état d’ébriété plus ou moins avancé, Ezekiel ne quittait pas ce regard si bleu dans lequel il semblait s’être perdu involontairement… Faible. Voilà ce qu’il était. Faible. Plier l’échine devant une femme qui osait frapper un homme à Terre. Plus rien avait de sens. A quoi rimait cette conversation ? Avait-il vraiment prononcé les trois mots les plus importants ? En connaissait-il la portée ? Tout se mélangeait au fin fond de son cortex cérébral défaillant et dont les barrières mentales l’assaillaient de toute part en guise d’amère vengeance. S’auto flagellant sans pour autant se rendre compte de ce qui était réellement en train de se dérouler entre les anciens amants, Ezekiel réprimait un haut le cœur. Ce dégoût qui l’envahissait à cause des flashs back incessants qui harcelaient sans répit son esprit malade, ne le lâchait pas. Bien au contraire. « Non ! N’essaie pas de retourner la situation, n’essaie pas de m’accabler plus que ce que je peux accepter ! Toute ma vie j’ai dû ériger des barrières de protection, j’ai dû feindre la moindre émotion mais quand j’étais avec toi je me suis battu contre ces murs protecteurs et ses réflexes mentaux défensifs ! Je n’ai jamais été autant moi que lorsque j’étais avec toi… » Lâcha-t-il la mort dans l’âme. L’incompréhension régnait en maître entre les deux protagonistes. Telle une lame uniquement faite d’acier qui s’insinuait au plus profond de ses chairs meurtries, Ezekiel affichait cette souffrance latente qui ne demandait qu’à sortir à travers un hurlement d’abdication…

Tenant fermement sa tête entre ses mains tremblantes sous l’effet de la colère intériorisée au fil de la discussion, il était à bout de force face aux multiples réactions plus désagréables les unes que les autres faisant écho à ce mal être jusqu’ici inconnu. Une horrible migraine s’installait peu à peu, l’alcool ne devait pas y être étranger. Les flots successifs d’émotions contradictoires n’arrangeaient en rien la situation qui tournait à son désavantage. La mauvaise foi palpable de Roza ne faisait qu’amplifier son exaspération. Il soupira alors en crispant sa mâchoire. « Te contenter de simplement dire que tu n’es plus célibataire était apparemment trop te demander faut croire ! Je ne savais pas que ce que peuvent penser tes amis de la police, comme tu les nommes si bien, était assez important pour que tu mettes en péril ce à quoi tu disais tenir il y a quelques jours de ça. Tu repousses la faute sur moi parce que c’est plus facile de te dire que cet échec me revient plutôt que d’assumer tes propres erreurs ! Toi tu as peur de ne pas t’en relever et moi je suis déjà à terre alors que te faut-il de plus ?! » Demanda-t-il en fronçant les sourcils. Plus rien ne semblait avoir d’importance hormis ce trou béant qui s’élargissait à vue d’œil en son for intérieur. Cette ultime bataille allait mettre fin au court bonheur auquel il avait goûté. Le petit garçon qu’il avait un jour été, refaisait surface, affichant ce regard bleuté qui laissait filtrer l’immense souffrance qui n’en finissait plus de l’envahir jusqu’à le faire disparaître. Tel était son vœu le plus cher : disparaître. A l’image du sang qui s’écoulait d’une blessure purulente, l’alcool jaunâtre gisait le long du caniveau, se déversant du cadavre de bouteille qui jonchait le sol. En mille morceaux. Le touchant à nouveau en plein cœur, Roza avoua enfin à haute voix, et sans détour, son incapacité flagrante à assumer quoique ce soit découlant de leur courte relation. Mais, du même coup, elle montra au grand jour les sentiments auxquels elle était en proie. « Qu’est-ce que tu attends de moi ? Que je sois un gentil mari avec un CDI qui ne boit de l’alcool qu’en de rare occasion et qui peut se rendre sur ton lieu de travail sans risquer d’être arrêté ?! Si tel est ton souhait, tu as raison d’avoir fait marche arrière. Tu es la seule chose qui me retient à Rio. Ici ou ailleurs, c’est du pareil au même. Alors si tu veux que je m’en aille, je m’en irais sans me retourner et tu ne me reverras plus jamais. Tu as deux options : soit tu m’acceptes tel que je suis avec ma montagne de défaut, cette défaillance handicapante et le reste de mes addictions. Soit tu ne supportes pas l’idée d’une idylle au côté d’un alcoolique aux tendances vaguement toxicomane et qui plus est violent. » Les cartes étaient posées sur la table à la vue des deux joueurs qui s’affrontaient sans doute pour la dernière fois. Une personne saine d’esprit se sera déjà enfuit loin de l’épave qu’il était, mais elle était là, droite, devant lui. Ezekiel aurait compris qu’elle choisisse la second solution pourtant son cœur lui hurlait que cet ultimatum à double tranchant finirait peut être par détruire cette petite voix ainsi que l’humanité qui l’habitait encore…

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MessageSujet: Re: I didn't want to hurt you, I'm just a jealous guy. } Ezekiel I didn't want to hurt you, I'm just a jealous guy. } Ezekiel EmptyVen 24 Mai - 14:58

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L’incompréhension rythmait cette conversation, tout comme le quiproquo qui avait fait que cette dernière avait débuté, on était là à essayer d’avoir le dernier mot alors qu’au fond ce n’était plus une question de gagner la bataille pour moi, ou même de fierté j’avais simplement peur qu’il parte si j’arrêtais de me battre. J’avais peur de me retrouver seule et de l’avoir perdu à jamais, les sentiments nés entre nous avaient été si rapides et incontrôlable qu’une partie de moi avait simplement été trop effrayé pour les assumer. Moi la femme divorcée à dix-neuf ans, j’avais tout fait pour éloigner l’amour de ma vie et ne plus connaître ce sentiment de vulnérabilité, le fait de se sentir tellement faible face à un autre être humain ce dernier ayant le contrôle de notre cœur sans forcément le réaliser. Je pouvais voir dans les yeux d’Ezekiel toute la tristesse et la souffrance et pourtant je n’arrivais pas à m’excuser, à faire mon mea culpa. J’apercevais le pouvoir que j’avais sur son cœur et je prenais peur, je risquais de le détruire encore plus comme à cet instant et je ne voulais pas être fautive de sa perte. Je ne me sentais pas fautive car je n’en avais rien à faire de mon partenaire mais Ezekiel pensait autrement, je pouvais le comprendre mais au fond il n’y avait que lui pour moi quoi qu’il pense. Les choses n’avaient jamais été simple entre nous, les confessions qu’on avait pu se faire n’aidait pas non plus, ces parties de nous qu’on avait partagé avec l’autre dans l’espoir de se sentir moins seul était aujourd’hui un moyen de faire mal à l’autre sans le vouloir. Nos passés et nos caractères ne nous aidaient vraiment pas dans cette dispute, un autre couple serait surement réconcilié à cet instant, surtout si l’un des deux avaient dit je t’aime à l’autre mais il faut croire qu’on était unique dans notre genre. Ces mots au lieu de m’apaiser avaient réveillé en moi encore plus de peur. Les sentiments étaient nés bien trop vite, je n’avais pas eu le temps de m’adapter encore à ce que je ressentais et ça retomber sur lui en quelque sorte, il n’avait pas tort j’aurais peut-être dû mentionner que je n’étais plus seule mais comment placer ça dans une conversation. Je n’avais pas vraiment l’habitude de parler de moi et de ma vie lorsque j’étais au travail, j’évitais d’ailleurs préférant que ma vie privée et ma vie professionnelle ne se croise jamais. C’était peut-être un tort aux yeux de certains mais je préférais que chaque chose soit à sa place, surtout depuis qu’Ezekiel était entré dans ma vie, cacher notre relation était un peu obligatoire à mon travail vu notre rencontre mais il ne semblait pas comprendre que ce n’était pas vu d’un bon œil de sortir avec un criminel quand on est flic. Mes collègues pourraient penser que j’étais corrompu ou quelque chose du genre et je risquais bien vite de me retrouver suspendu de mes fonctions. « Ce n’est pas une question de vouloir parler de toi ou non c’est simplement que je ne parle pas de ma vie privée à mon travail. » On commençait à être épuiser l’un et l’autre de cette conversation qui au fond tourner en rond, on se blâmait chacun notre tour sans aucune sortie de secours à l’horizon. C’était comme une partie de tennis sans vainqueur possible, on se renvoyait simplement la balle en espérant enfin finir ce match. « Je ne repousse rien sur toi … Oui il m’a embrassé mais je n’en avais rien à faire, je l’ai repoussé et je comptais rentrer chez moi fin de l’histoire. Mais tu es arrivé et tout a pris des proportions énormes. Je ne vais pas assumer une erreur dont je ne suis pas responsable. » Je le regardais, il était dans un état lamentable et mon cœur eut un raté, c’était ma faute s’il était ainsi et quoi que je fasse je ne serais jamais capable de rattraper les dégâts. « Tu crois que c’est simple pour moi ? Tu crois que je ne suis pas à terre non plus … J’ai essayé de te faire confiance excuse-moi si ça prend un peu plus de temps vu ta façon d’agir. » Je commençais à baisser les bras, cette histoire n’avait peut-être aucun avenir et on s’était simplement imaginé que ça pourrait marcher. On était tellement différent, pourtant je n’arrivais pas à voir mon futur si je perdais une nouvelle fois l’amour, je m’étais remise de mon ex-mari mais je ne savais pas si je me remettrais d’Ezekiel, les sentiments étaient tellement forts même si je tentais à chaque fois de me persuader du contraire. J’étais amoureuse de lui qu’il le croit ou non et ça me semblait impossible de mettre fin à ce qu’on avait, surtout pas à cause d’un débile de partenaire ou de quoi que ce soit d’ailleurs. Il jouait carte sur table et me donnait le choix, un choix cornélien entre mon cœur et ma raison, je ne savais pas lequel des deux allaient l’emporter après toutes cette scène. Ses défauts étaient une raison pour laquelle je l’aimais lui et pas un autre mais cette histoire était destructrice que ce soit pour moi ou pour lui. Je ne savais pas si j’assumerais de vivre dans ses ténèbres, j’avais déjà du mal avec les miennes, ça n’avait rien d’attrayant de se perdre dans un amour comme le nôtre. Je ne savais pas quel choix faire, j’avais l’opportunité de retrouver à ma vie tranquille et continuer à être ce que l’on attendait de moi sans faire de vague, je pouvais continuer à vivre cette vie sans être réellement moi-même. L’autre choix c’était Ezekiel, cet homme avec qui j’étais si vulnérable, celui qui pouvait me détruire en quelques secondes mais qui me rendait plus heureuse que je ne l’avais jamais été et je ne savais pas quel choix était le mieux. « On s’arrête là alors ? C’est à moi de faire un choix déterminant alors que je ne suis même pas sûre que tu me pardonnes pour ce soir si je te choisis… C’est un risque et je ne suis pas sûre d’être prête à le prendre. » Mes yeux commençaient à se remplir de larme, j’avais tenté d’être forte pendant toute cette dispute mais je craquais. Je le regardais en cherchant la réponse à mes questions, je ne voulais pas avoir à choisir de notre destinée si incertaine mais je savais que j’étais obligée. Je lui tournais le dos quelques secondes, une dernière tentative pour ne pas paraître trop toucher par ce qui se passait, je ne voulais pas qu’il me voit dans cet état me trouvant pathétique. Pourquoi tout devait être si compliquer, je l’aimais et pourtant ces doutes restaient en moi. « Je suis désolée. » Je ne sais pas vraiment pourquoi j’avais dit ça, peut-être car mon choix était celui de la raison, enfin pour le coup plutôt celui de la peur. J’étais trop effrayée de laisser mon cœur choisir, je me retournais alors vers lui une dernière fois avant de partir comme pour garder son image en moi. Mais à peine je portais mon regard sur lui que les souvenirs de ce qu’on avait pu partager me submerger, je repensais à ces quelques jours à Rio ou on s’était découvert. A notre première dispute insignifiante comparée à celle-ci, cette première rencontre tellement folle que personne ne pourrait nous croire. Je sentais ma raison faillir pour laisser la place à mon cœur, mais si je prenais ce risque il n’y avait plus de retour en arrière possible, j’avais l’impression de m’engager à la vie à la mort avec Ezekiel. Je me dirigeais alors vers lui pour passer ma main sur sa lèvre endommagé par un coup, puis je glissais ma main vers sa joue, en un simple contact je savais que je ne pourrais plus revenir en arrière. « Je t’ai dit que je te prenais comme tu étais et je n’ai pas changé d’avis depuis. » Je souriais légèrement, la colère s’était dissipé au moment même où j’avais compris que je me battais simplement contre moi-même et mes sentiments. « Mais il va falloir qu’on mette le contrat à jour… Soit on devient un vrai couple officiel avec l’exclusivité et toutes ces conneries soit on repart chacun de notre côté. Cette fois-ci c’est à toi de choisir. » Je laissais ma main retomber dans le creux de son cou, j’étais prête à m’embarquer dans cette histoire sans filet de sauvetage, pour de bon cette fois mais j’avais besoin de garantie. J’avais décidé de retrouver mon calme en espérant qu’il ne m’énerve pas de nouveau sinon ça signifierait certainement la fin de notre histoire et pour de bon. Chose que ni l’un ni l’autre on voulait apparemment.
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